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« Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 29 novembre 2021


La question « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (psaume 8:5) trouve sa réponse tout au long des Ecritures. On lit dès le premier chapitre de la Genèse : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » (verset 26) Tout de suite après, dans le même chapitre, on apprend que Dieu a béni cet homme spirituel, qu’Il pourvoit à tous ses besoins, et qu’Il est satisfait de Sa création.

Les deuxième et troisième chapitres de la Genèse proposent un récit bien différent tant du créateur que de la création. A présent, l’homme est formé de la poussière du sol, il est incomplet, désobéissant et enclin à pécher. Cet homme n’est pas celui qui est décrit dans le tout premier chapitre de la Genèse. L’homme a été créé spirituellement parfait, à l’image de Dieu, et il a reçu la domination sur toute la terre. Le soi-disant homme formé à partir de la poussière n’a pas reçu la domination et il est finalement chassé du jardin d’Eden.

L’étude de la Science Chrétienne nous apprend que le second récit de la création est une allégorie qui présente un concept matériel de la création, lequel n’est vrai ni de Dieu ni de l’homme. Cette allégorie montre qu’il ne faut pas accepter comme réel ou vrai le témoignage des sens physiques, qui présentent un homme mortel. Cette allégorie nous apprend aussi à ne pas nous identifier à la race pécheresse d’Adam. Selon la Science Chrétienne, Dieu est le seul créateur, et Il a créé toutes choses spirituelles et parfaites. Il n’y a donc aucune place pour un autre créateur ou une autre création.

Notre concept de Dieu et de l’homme exerce une influence fondamentale sur notre expérience humaine. Nous devrions souvent examiner nos pensées et nous assurer que nous pensons à Dieu comme étant notre Père-Mère aimant, qui est satisfait de Ses enfants, et qui veille toujours sur eux. Il est également important de s’identifier et d’identifier les autres comme étant véritablement le reflet de Dieu. Et puis, bien sûr, nous devrions nous efforcer d’exprimer les qualités divines dans notre vie quotidienne.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit ceci : « Nous sommes tous des sculpteurs, travaillant à des formes diverses, modelant et ciselant la pensée. » (p. 248) Puis elle pose une série de questions qui donnent à réfléchir : « Quel modèle l’entendement mortel a-t-il devant lui ? Est-ce l’imperfection, la joie, la peine, le péché, la souffrance ? Avez-vous accepté le modèle mortel ? Le reproduisez-vous ? » A la même page, elle explique ce qu’il est indispensable de faire si nous voulons améliorer notre façon de penser et de vivre. Voici son conseil : « Il nous faut former, dans notre pensée, des modèles parfaits et les contempler constamment, autrement nous ne les reproduirons jamais dans des vies sublimes et nobles. »

Christ Jésus est notre Guide. Lorsque nous suivons ses enseignements, selon les explications de la Science Chrétienne, nous apprenons à travailler à notre salut, à voir que nous sommes tous spirituels et non matériels, et à démontrer les vérités qu’il a enseignées et vécues. Notre Maître avait bien conscience d’être le Fils de Dieu ; au cours de son expérience humaine, il démontra l’homme de la création de Dieu, qui ne pèche ni ne meurt. Par des préceptes et des exemples, le grand Maître révéla la nature de Dieu : un Père plein d’amour pour tous. Comme Jésus comprenait le caractère immuable de la relation de l’homme spirituel avec Dieu, il était à la hauteur de toutes les situations. Il enseigna à ses disciples : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5:48)

On pourrait demander : « Que faire de ce concept matériel de l’homme, ce soi-disant homme que l’on voit par les cinq sens physiques ? » On apprend en Science Chrétienne que la personnalité matérielle est la contrefaçon de l’individualité spirituelle de l’homme, créée à la ressemblance de Dieu ; il faut donc refuser d’accorder une réalité à ce sens matériel d’identité et le chasser ainsi de sa pensée. Le fait spirituellement scientifique de l’être ne peut se comprendre que par le développement du sens spirituel dans la conscience humaine. A mesure que ce sens se développe et que les croyances matérielles sont remplacées par la compréhension spirituelle, la véritable identité de l’homme, en tant que reflet de Dieu, est mieux comprise et démontrée. Il est utile de réfléchir à ce que dit Mary Baker Eddy dans Ecrits divers 1883-1896, concernant l’opposition entre le sens spirituel de l’homme et le sens matériel (p. 104) : « Vêtue, et animée par son véritable Entendement, l’individualité de l’homme est impeccable, immortelle, harmonieuse, éternelle. Sa matérialité, revêtue d’une fausse mentalité, livre un faible combat contre son individualité – ses sens physiques luttent faiblement contre ses sens spirituels. » A la même page, elle demande : « Qui désire être mortel, ou qui ne voudrait atteindre le véritable idéal de la Vie et recouvrer sa propre individualité ? » 

Christ Jésus n’a jamais accepté le témoignage des sens physiques comme étant réel. Bien qu’il ait vécu sur cette terre et qu’il ait fait preuve d’une grande compassion envers les foules, en guérissant les malades et les pécheurs et en ressuscitant les morts, il a toujours su garder ses pensées au-dessus du sens physique des choses, pour les unir à l’Esprit, Dieu. Grâce à la spiritualité de sa pensée, notre Maître a vaincu le sens matériel et, dans sa démonstration finale, il s’est élevé au-dessus de tout ce qui est charnel et mortel. 

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel, et que l’homme est pur et saint. » (p. 476)

En tant que disciples de la Vérité, nous devons, nous aussi, entretenir des pensées spirituelles et apprendre à penser à Dieu et à l’homme comme Jésus le faisait. A mesure que nous unirons nos pensées à l’Entendement divin et que nous veillerons à ce qu’elles demeurent remplies de Vérité et d’Amour, nous serons également capables de voir l’homme parfait de la création de Dieu et de guérir les malades, suivant en cela le commandement de Jésus à l’égard de ses disciples.

Tout au long de ses écrits, Mary Baker Eddy emploie divers termes pour parler de l’homme spirituel. Ces termes élargissent notre concept de l’homme et nous aident à comprendre de mieux en mieux la raison qu’a l’homme d’exister. Les termes bibliques « image » et « ressemblance » indiquent que l’homme rend témoignage à la nature de Dieu et représente les qualités semblables à Dieu. Notre Leader utilise d’autres termes comme reflet, manifestation, expression, idée.

Penser à l’homme en tant que reflet apporte un sentiment de sécurité à la conscience humaine et la rassure. On sait qu’un reflet ne fait rien de lui-même ; sa fonction consiste à refléter, à représenter. Si l’on pose un vase contenant une rose devant un miroir, le reflet dans le miroir restitue exactement l’image de la rose dans le vase. Pour que le reflet perde un pétale, il faudrait qu’un pétale tombe aussi de la rose.

En appliquant ce raisonnement à la pensée de l’homme en tant que reflet de Dieu, on comprend que, puisque Dieu, Esprit, est parfait et immuable, l’homme, Son reflet, conserve nécessairement sa perfection, sa spiritualité et son bien-être. Il s’ensuit que l’homme est pour toujours en sécurité, parfait et libre, en tant que reflet de Dieu.

Penser à l’homme en tant qu’idée, manifestation, expression de Dieu permet de comprendre plus clairement la nature incorporelle et spirituelle de l’homme. En tant qu’idée de l’Amour divin, de la Vie immortelle, l’homme est aimant, pur, actif et immortel. Puisqu’il est la manifestation de la Vérité, l’homme est droit et immuable. Puisqu’il est l’expression de l’Esprit, de l’Ame, il est spirituel, harmonieux et complet. En tant qu’idée de l’Entendement divin, du Principe, l’homme est intelligent, sage, ordonné et obéissant. Ainsi, nous voyons que l’homme est indispensable à la réalisation du plan et du dessein de Dieu, car sans l’homme, Dieu n’aurait pas de témoin de Sa propre entité, de Son être.

En tant qu’étudiants de la Science Chrétienne, nous connaissons bien la réponse à la question : « Qu’est-ce que l’homme ? » Et c’est notre privilège et notre devoir de prouver que Dieu n’est jamais sans Son reflet ou manifestation, et que l’homme n’a jamais un statut inférieur à celui d’enfant spirituel et parfait de Dieu.

Jean, le disciple bien-aimé de Jésus, a laissé ce message réconfortant concernant l’homme sur lequel Dieu veille toujours : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes ! Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (I Jean 3:1, 2)

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