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Nous ne sommes jamais inaccessibles pour Dieu

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 29 juillet 2021


Quand nous prions au sujet d’un problème qui persiste, nous finissons peut-être par nous demander si nous ne serions pas inaccessibles pour Dieu. Nous admettons volontiers qu’il existe une présence puissante et aimante appelée Dieu, et que certains ont bénéficié de Sa protection et de Ses guérisons. « Mais », nous pouvons penser que notre état mental particulier, notre manque de compréhension spirituelle ou notre peur profonde sont tels que, pour notre part, nous sommes incapables de ressentir la présence de Dieu et d’entendre Ses directives.

Sur le moment, ces considérations peuvent nous donner l’impression de faire simplement l’inventaire de nos pensées dans un souci d’honnêteté à l’égard de nous-mêmes. Mais si nous nous préoccupons davantage de la capacité apparemment limitée de notre compréhension spirituelle que de Dieu et de Sa capacité infinie à nous dispenser tout bien, nous risquons alors d’être passablement découragés.

Pour ressentir la présence et l’amour de Dieu, on pourrait d’abord réfléchir à cette question fondamentale : « Est-il possible que j’en sois arrivé à ne plus être accessible, au point que Dieu, la source de toute sagesse et de toute puissance véritables, ne puisse percer la clameur d’un prétendu entendement humain personnel et Se faire connaître à moi d’une manière qui m’inspire et me guérit ? »

C’est là un fait éternel : Dieu est l’Amour divin, infini. Ce Dieu tout-puissant et infini est à présent même en train de vous aimer, de m’aimer, que nous estimions ou non être humainement dignes de Son amour ou capables de le ressentir actuellement. Son amour pour nous est tout ce qu’il y a de plus réel, il nous enveloppe pleinement, il est éternel et ne connaît aucune interruption. Et chacun de nous est maintenant même la ressemblance spirituelle de Dieu, nous manifestons Sa nature divine dans les moindres détails de notre être. Aucune circonstance, aucun état matériel ne peut faire obstacle à l’amour du Père à notre égard ni brouiller la capacité que Dieu nous a donnée de voir Son amour répondre fondamentalement à nos besoins. Cette prise de conscience grandissante affaiblit la suggestion agressive selon laquelle nous serions incapables de ressentir la présence de Dieu. Nous voyons peu à peu cette suggestion pour ce qu’elle est : une imposture, aussi mensongère qu’injuste.

Il est encourageant de noter que ceux qui approchaient Christ Jésus pour être guéris n’étaient pas libérés de toute crainte ni débarrassés de tout défaut. Il n’étaient pas non plus tous particulièrement spirituels. Pourtant ils ne furent pas abandonnés à leur sort ni rejetés, faute d’être, en quelque sorte, accessibles. Au contraire, notre Maître prenait soin de chacun d’eux avec affection. Ces divers états de la conscience humaine, tels que la crainte, le doute, le découragement, la frustration et le péché, ne justifiaient en rien qu’ils ne soient pas guéris par la Vérité, ou Christ ; la pensée négative était éliminée à la lumière du tendre amour de notre Père, que Christ Jésus discernait et exprimait.

L’exemple de Jésus nous apprend que nous sommes tous accessibles en Christ, l’esprit éternel de la Vérité et de l’Amour, incarné par notre Maître et exprimé dans sa vie et son ministère de guérison. Le Christ est toujours présent dans la conscience humaine pour réconforter, guérir, sauver et racheter. On pourrait dire que le Christ nous parle comme le ferait Jésus s’il était ici, dissipant la peur et mettant en lumière notre lien indéfectible avec le Père, en tant que Sa fille chérie et Son fils adoré. Même au milieu des problèmes les plus graves, les tendres messages de guérison du Christ se font entendre au-dessus du vacarme de la pensée mortelle, déclarant notre pureté innée, notre force spirituelle et notre domination sur toutes les discordances du sens matériel. Un poème de Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, nous apporte cette assurance :

 

Sur les flots en courroux, je vois

   Le Christ marcher :

Calmant les eaux, sa tendre voix

   Sait m’apaiser.

(Ecrits divers 1883-1896, p. 397)

 

En cédant si peu soit-il à cette influence divine, ou Christ, nous commençons naturellement à « rentrer en nous ». Ce sont là les termes employés par notre Maître dans sa célèbre parabole de l’enfant prodigue (voir Luc 15:11-32). Seul et sans ressources, le fils est « rentré en lui-même » après avoir délibérément gaspillé son temps et son argent dans « un pays éloigné ». Aujourd’hui, on dirait que le jeune homme a retrouvé la raison. La parabole semble signifier qu’il s’est éveillé à ce qu’il n’a cessé d’être, savoir le fils de son père (le père étant ici Dieu le Père), jouissant d’un statut, d’une place et d’une raison d’être dans la maison paternelle. Cela l’a décidé à rentrer chez lui.

J’ai toujours aimé cette parabole, qui m’a encouragée à maintes reprises. Quand je me sentais, dans une certaine mesure, séparée de Dieu, découragée par un problème physique qui ne cédait toujours pas à la prière, chagrinée à cause de défauts personnels, ou que je m’étais simplement convaincue que je manquais d’inspiration, cette parabole m’a permis de me réveiller. Cela m’a incitée à rentrer au foyer, dans la vérité spirituelle de mon être en tant qu’enfant de Dieu, et j’ai retrouvé la sérénité en percevant la présence de Dieu, et en me sachant sous Sa tendre protection.

Pour tous ceux qui luttent, les implications de cette parabole sont hautement significatives ; elles montrent non seulement notre capacité à discerner les impulsions divines et à y répondre, mais également le tendre soutien que nous apporte en chemin l’amour indéfectible de notre Père-Mère Dieu. Apparemment perdu, le fils prodigue a découvert que ce qu’il lui fallait faire était dans ses capacités. Il s’est détourné de la sinistre conception qu’il était un mortel spirituellement perdu, en même temps que du mode de vie associée à cette fausse conception. Alors, et c’est peut-être ce qui me touche le plus, tandis qu’il était cheminait vers la maison de son père et qu’« il était encore loin », son père « le vit » et courut vers lui, pour l’accueillir avec compassion.

D’un point de vue métaphorique, le fils prodigue a appris ce que chacun de nous est en train de comprendre à des degrés divers, savoir que notre vie et notre être véritables sont dans l’Esprit divin et proviennent de l’Esprit divin. La parabole nous rappelle que le Christ est présent aujourd’hui pour nous inciter à renoncer aux quêtes matérielles, aux intérêts égocentriques, au recours à des moyens matériels pour parvenir à la guérison et au bonheur – tout ce qui nous maintiendrait dans le sentiment d’être séparés de Dieu – et nous amener à penser, à prier et à vivre plus pleinement que jamais sur la base de l’Esprit et de notre véritable identité spirituelle, en tant qu’enfant de Dieu. Si le péché a nourri en partie ce sentiment d’être séparé de Dieu, nous découvrons qu’il ne peut détruire la réalité de notre innocence spirituelle en tant qu’image même, ou idée, de Dieu, et qu’il ne le fait donc pas. Ce qui semble retarder nos progrès au service de l’unique Dieu s’avère soumis au Christ réparateur dans la mesure où nous acceptons humblement ses directives divines.

Affirmer que nous sommes toujours accessibles pour un Dieu qui nous aime ne signifie pas que nous ayons été à un moment donné séparés de notre Père, seuls, nous efforçant de parvenir jusqu’à Lui. C’est plutôt la concrétisation du fait déjà établi de notre unité avec l’Amour divin : en tant que pure expression de l’Amour, nous demeurons dans le grand cœur de la Divinité dont nous émanons. Nous reconnaissons être ce que Jésus lui-même montrait que nous sommes, savoir les fils et les filles du Dieu vivant, dotés de la conscience spirituelle innée de Sa présence et de Sa puissance.

Mary Baker Eddy éclaire merveilleusement bien ce point dans Unité du Bien. Elle explique pourquoi Dieu, en tant que bien omniprésent et infini, ne connaît absolument pas « un pays éloigné » où Ses enfant se sentiraient éventuellement séparés de Sa bonté. Mais ce Père-Mère aimant, nous le ressentons parfois comme la présence rayonnante de l’Amour, de la Vérité et de la Vie. « La Vérité est Dieu, et se trouve dans la loi de Dieu », affirme-t-elle. Puis elle explique : « Acquérir une conscience temporaire de la loi de Dieu, c’est sentir d’une certaine façon humaine et limitée, que Dieu vient à nous et qu’Il a compassion de nous ; mais parvenir à la compréhension de Sa présence, par la Science de Dieu, détruit notre sens d’imperfection ou de Son absence, grâce à un sens plus divin que Dieu est toute vraie conscience ; et ceci nous convainc qu’à mesure que nous approchons davantage de Lui, nous perdons forcément et à jamais notre propre conscience de l’erreur. » (p. 4)

Nos intuitions spirituelles les plus profondes nous disent qu’il est naturel de ressentir la présence de Dieu et antinaturel de s’être sentis séparés de Lui. Nous discernerons certainement que ce qui a fait que nous nous sentions retenus dans un pays lointain et sans espoir n’avait strictement rien de réel ni de personnel, contrairement à ce que nous pensions. En termes simples, c’était le faux récit d’un prétendu entendement mortel suggérant qu’il est possible d’être séparé de l’Amour divin omniprésent.

En réalité, l’amour du Père a toujours été avec nous, comme la plus douce des étreintes, confirmant notre dimension spirituelle en tant que Ses enfants bien-aimés. Nous ne pouvons jamais être un seul instant privés de l’amour toujours présent de notre Père ni hors de portée de Son Christ guérisseur.

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