Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Le raisonnement spirituel rend libre

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 20 septembre 2021


Il paraît raisonnable de tirer des conclusions à partir de ce que l’on voit de ses yeux, de ce que l’on entend de ses oreilles, et de ce que l’on goûte, sent et touche grâce aux autres sens. L’expérience nous apprend qu’il n’y a là rien d’anormal, que c’est naturel. A bien des égards, cette approche est très utile dans la vie. L’étude des sciences nous apporte des informations qui nous permettent de résoudre les problèmes et de développer des technologies liées, par exemple, aux ordinateurs, aux smartphones et aux voitures, qui sont toutes d’un grand profit pour l’humanité.

Nous pourrions être tentés de penser au corps physique de la même façon, c’est-à-dire en comptant sur les cinq sens pour nous dire ce que nous ressentons et faire un pronostic concernant la guérison de telle maladie ou notre état de santé. L’homme qui était couché à la piscine de Bethesda voyait sans doute les choses de la même façon. Selon la Bible, une infirmité l’empêchait de marcher depuis près de quarante ans (voir Jean 5:2-9).

C’est alors que Jésus est venu et lui a fait recouvrer la liberté. Il n’a pas raisonné de manière inductive, en regardant les effets matériels apparents pour leur trouver une cause matérielle. Au contraire, il a raisonné par déduction, en partant de la seule et unique grande cause, le Principe divin, le Dieu parfait, Esprit, qu’il appelait son Père. Son raisonnement ne reposait pas sur le témoignage des sens matériels et ne dépendait nullement de ce témoignage. Cette cause, ou Principe – Dieu omniscient, omnipotent, omniprésent et tout aimant – ne connaît et ne crée que le bien, comme il est expliqué dans la Bible, dans le premier chapitre de la Genèse.

En raisonnant spirituellement, en partant du Père parfait jusqu’à la création parfaite avec l’autorité du Christ, Jésus a rejeté le témoignage des sens matériels et guéri l’homme à la piscine de Bethesda. Pour expliquer comment il avait pu accomplir cette guérison, il a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 5:30)

Voici comment je comprends ses paroles : le pouvoir de guérir ne m’appartient pas en propre ; il vient du Principe divin de l’univers, Dieu, et quiconque comprend Dieu peut se libérer des limites matérielles de son existence.

Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, et auteure de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, apporte cette explication : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (p. 476)

Tout au long de son livre, Mary Baker Eddy invite les penseurs à raisonner spirituellement, comme le faisait Jésus, en reconnaissant la logique imparable selon laquelle un Dieu infiniment bon ne peut créer que ce qui est bon et libre à jamais. Et puisque Dieu est infini, rien de ce qui Lui est dissemblable ne peut être fondamentalement vrai.

Sur cette base, Jésus ordonna à ses disciples : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10:8) Nous pouvons donc tous raisonner spirituellement, à l’instar de Jésus, de ses disciples et de Mary Baker Eddy, afin de voir dans la Science l’homme parfait, et parvenir ainsi à la vue correcte de l’homme. C’est de cette façon que nous obtenons la guérison. Parallèlement, nous comprenons mieux ce que veut dire être animé par le Christ, la Vérité.

Un jour, lors d’une randonnée dans les Montagnes Blanches, dans le New Hampshire, je me suis sérieusement blessé au poignet en tombant. A l’heure du dîner, cela n’allait pas mieux, et je ne pouvais même plus utiliser mon poignet. Je suis monté dans ma chambre d’hôtel pour lire des passages de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé. Je voulais raisonner spirituellement, en partant de Dieu, le Père, et de Son amour pour nous, Ses enfants – amour qui renverse les sens matériels.

Au bout d’une heure, j’étais tellement absorbé dans mon étude que j’ai oublié mon poignet, et cette pensée m’est alors venue distinctement : « Tu n’as jamais eu d’accident ! » Quelle affirmation remarquable ! Selon le sens matériel de l’existence, j’avais bel et bien eu un accident. Mais cela ne correspondait pas à ce que Dieu connaissait de moi, en tant que Son image et Sa ressemblance. A ce moment-là, je me suis vu dans une certaine mesure tel que Dieu me connaissait, ce qui m’a complètement libéré des conséquences de l’accident. Mon poignet a retrouvé sa pleine mobilité et je n’ai plus eu mal du tout.

Un tel résultat n’est pas un miracle occasionnel ni une exception à la loi et à la causalité, mais la conséquence même de la loi de Dieu, la conclusion logique du fait que Dieu est la seule cause infinie, divine et invariable de chacun d’entre nous, à chaque instant, partout.

Cette loi divine continuellement à l’œuvre est bien plus qu’une sauvegarde d’urgence à utiliser dans les moments de grande nécessité ; elle fournit un cadre de pensée et de vie permanent dans lequel nous pouvons à chaque instant reconnaître en Dieu, ou Principe divin, la source de toute pensée, de toute guérison et de toute inspiration authentiques.

Le raisonnement spirituel n’est pas une façon de penser humaine parmi d’autres, mais ce qui transcende l’humain pour révéler le divin, l’Entendement du Christ. En adhérant aux vérités que nous connaissons grâce au raisonnement spirituel, nous sommes capables de percevoir la création parfaite de Dieu et d’en faire l’expérience dès maintenant.

Le monde actuel a grand besoin du raisonnement spirituel, face aux nombreux problèmes qui découlent de la croyance que la vie est dans la matière, qu’elle provient de la matière, et qu’elle est sujette à la vulnérabilité et à toutes les limites de la matière. Avec chaque victoire, petite ou grande, nous prouvons peu à peu que nous sommes libres, et nous démontrons aussi la liberté des autres en « amen[ant] toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (II Corinthiens 10:5).

Warren Berckmann
Invité de la rédaction

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.