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Le pardon qui rend libre

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 4 octobre 2021


Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, déclare : « Le Sermon sur la Montagne est l’essence de cette Science… (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 271). Dans un autre livre, elle dit du Sermon sur la Montagne qu’il est le « résumé » ou la synthèse de la Science (voir Rudiments de la Science divine, p. 3).

Il y a plusieurs années, j’ai commencé à lire et à méditer ce sermon chaque semaine, généralement avant d’aller à l’église ou en en revenant. Je le lisais dans diverses traductions de la Bible, en me rendant souvent sur un site Internet offrant différentes versions. Je découvrais ainsi un sens nouveau à ces passages familiers. Je m’efforçais de comprendre ce texte spirituellement, en me laissant transformer par ses nombreux enseignements.

Juste avant cette période, vers la fin 2015, une amie a brutalement mis fin à notre relation lorsqu’elle a changé de travail. J’ai enfoui mon désarroi et mon chagrin en m’apitoyant sur moi-même et en me considérant bien meilleure qu’elle.

Quelque temps plus tard, j’ai souffert d’une toux profonde et persistante. Au début, j’ai craint que ce ne soit lié à un problème de moisissure dans ma maison, problème qui avait été résolu depuis peu. Mais, comme j’avais toujours eu des guérisons par la prière en Science Chrétienne – entorses, rhumes, grippe, perte d’audition et bien d’autres maux – je n’ai pas voulu demander de diagnostic médical au sujet de mon état. En revanche, je me suis mise à prier pour moi-même.

Chaque fois que je priais au sujet de la toux, le souvenir douloureux de cette amitié perdue revenait. Et chaque fois, je le balayais avec irritation et perplexité, puis je continuais à prier sans trop de conviction.

Lorsque j’ai déménagé en Arizona, en 2019, la toux me gênait toujours. Un jour, je me suis une fois de plus assise pour écouter humblement Dieu afin de pouvoir guérir et connaître une régénération. Et, à nouveau, le souvenir amer a jailli. Mais cette fois-ci, j’ai continué de prier pour entendre Dieu. A présent qu’Il avait toute mon attention, j’ai entendu aussitôt un triple message céleste : « Pardonne-lui, aime-la avec une affection chrétienne et prie pour son bien-être avec sincérité dans la vérité. »

Au lieu de me reprocher d’avoir attendu quatre ans pour traiter par la prière le souvenir aigu de mon chagrin, j’ai tout de suite pardonné sincèrement à mon amie. Les émotions étouffantes nourries par l’irritation, la peine et la colère se sont dissipées. J’ai alors pu affirmer que j’aimais cette chère personne comme une sœur en Christ. Quelle transformation, dès lors que j’ai accepté d’écouter ! L’esprit-Christ, dont je m’étais imprégnée en étudiant régulièrement le Sermon sur la Montagne, a transformé des cendres haineuses en pure affection.

Comme nous habitions à présent à plus de 3000 km de distance, je me suis demandé comment je pourrais exprimer cette affection sincère à mon amie. Je me suis souvenue de la dernière partie du message céleste : prier pour son bien-être et sa sécurité. Je ne pouvais pas lui donner un traitement par la Science Chrétienne sans son autorisation, mais il m’était néanmoins possible de savoir qu’elle était, elle aussi, enveloppée par l’amour débordant de Dieu. Je pouvais corriger avec amour mes pensées à son sujet, la voir comme Dieu la voyait, et annuler ces années de rancœur.

M’inspirant d’une idée trouvée dans un cantique bien-aimé, j’ai affirmé que ma tendre amie était « gardé[e], guidé[e]… chéri[e] de [S]on Père » (Hymnaire de la Science Chrétienne, no 278, trad. ©CSBD). Elle était protégée et inspirée par Dieu. J’ai reconnu que nous étions toutes les deux les enfants aimées et aimantes de Dieu, que nous n’avions ni le pouvoir ni le désir d’offenser, et que nous ne pouvions pas non plus être offensées. J’ai prié pendant plusieurs minutes, laissant ce sentiment de régénération, d’affection renouvelée, m’imprégner.

Quelques minutes après cette communion spirituelle, la toux a diminué considérablement ; elle a disparu complètement en un jour ou deux. La première épître de Jean nous donne l’assurance que « quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu », c’est pourquoi « nous devons nous aimer les uns les autres » (3:9, 11). A mes yeux, cela signifie que le pardon et l’amour chrétien inconditionnels font partie intégrante de notre vraie nature, laquelle, en tant que reflet de Dieu, est spirituelle, bonne, aimante, humble et obéissante. Ni les circonstances, quelles qu’elles soient, ni la nature humaine, apparemment si obstinée, ne peuvent nous empêcher de comprendre et de démontrer cette vérité concernant notre innocence spirituelle.

« Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5:4), déclare Jésus dans son précieux sermon. Pendant ces quatre années, le grand cœur de l’Amour divin n’avait-il pas cherché à me consoler du chagrin dû à la perte d’une amitié ? Lorsque j’ai enfin écouté les anges de Dieu qui frappaient sans cesse à la porte de ma pensée, et que j’ai laissé entrer la lumière de l’Amour, la douceur et l’humilité qui imprègnent le Sermon sur la Montagne, j’ai reçu les bienfaits que représentent le réconfort, la paix et la guérison. Il est possible que je ne revoie plus jamais mon amie, mais mon cœur est maintenant en paix et ma peine est guérie. Merci, mon Dieu !

Charlene Anne Miller
Tucson, Arizona, Etats-Unis

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