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La prière qui brille d’une lumière qui guérit

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 15 mars 2021


Un matin, peu après mon arrivée sur mon lieu de travail – j’étais vendeuse dans un grand magasin à l’époque – je ne me suis pas sentie bien. Les médias avaient annoncé le début de la grippe et en avaient décrit les symptômes avec force détails. Certains de mes collègues de travail étaient en congé maladie, d’autres revenaient travailler avec une toux persistante.

Comme les ventes étaient au ralenti dans le service des arts de la table et des listes de mariage où je travaillais, la directrice a décidé que nous passerions la journée à dépoussiérer le stock et à le réorganiser. « Super ! » ai-je marmonné entre mes dents, en regardant les nombreux rayons de vaisselle et de verrerie. Je me sentais déjà épuisée. Mais comme j’avais eu des guérisons par la Science Chrétienne, je savais que la prière pourrait me soulager. 

En étudiant la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy, j’avais appris que l’homme spirituel – notre véritable identité à tous – est l’expression de la bonté de Dieu et qu’il est en parfaite santé. La Science Chrétienne explique que Dieu, Esprit, est le seul Créateur véritable, et qu’Il n’a pas créé la maladie, aussi n’a-t-elle aucun pouvoir réel sur Ses enfants. La loi divine de l’harmonie gouverne toute la création de Dieu jusqu’au plus petit détail, et aucun élément de cette création ne peut devenir incontrôlable et nuire. Les symptômes de maladie ne viennent donc pas de Dieu, ce ne sont que de pures suggestions mentales erronées, et Dieu nous a donné l’autorité nécessaire pour les contester au lieu d’accepter la maladie comme inévitable.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « Au lieu de vous soumettre aveuglément et tranquillement à la maladie, qu’elle soit à ses débuts ou dans une phase avancée, révoltez-vous contre elle. Bannissez la croyance qu’il vous soit possible de ressentir une seule douleur importune qui ne puisse être chassée par la puissance de l’Entendement, et vous pourrez empêcher ainsi que la douleur se développe dans le corps. Aucune loi de Dieu ne met obstacle à ce résultat. » (p. 391)

Tandis que je priais en ce sens, une question a soudain jailli dans mes pensées : « Tu te sentais bien en allant à ton travail ce matin ; les symptômes ne sont apparus qu’après ton arrivée. Qu’as-tu donc pensé depuis ce moment ? »

Rien de bien, il me fallait l’admettre. Depuis des semaines, j’entretenais beaucoup de critiques au sujet de la directrice. A peu près au moment où j’ai été engagée, le service a commencé sa transition vers un système de commande automatisé. La directrice avait décidé que je serais l’une des premières employées à apprendre le nouveau système informatique, et elle m’avait formée elle-même. Seulement, elle n’avait qu’une compréhension sommaire de la nouvelle procédure de commande, aussi ma formation présentait-elle beaucoup de lacunes. Chaque fois que j’avais besoin de lui poser une question sur la saisie d’une commande, c’est-à-dire plusieurs fois par jour, elle était mécontente parce que je la dérangeais. Souvent elle ne connaissait même pas la réponse, aussi me fallait-il deviner ce que je devais faire.

Je commettais des erreurs, ce qui n’était pas surprenant. L’ordinateur refusait nombre de mes commandes et cela entraînait des retards. Les clients n’étaient pas contents que leurs cadeaux de mariage arrivent en retard, et la directrice était perpétuellement irritée contre moi. Après plusieurs semaines passées à me sentir responsable de problèmes qui n’étaient pas de mon fait, j’avais accumulé beaucoup de rancœur à l’égard de ma supérieure.

Mais ce matin-là, à la lumière de la prière, j’ai vu que le ressentiment était non seulement inutile, mais également malsain. Il m’empêchait de sentir la présence de Dieu qui guérit. J’ai compris que j’étais en colère parce que j’acceptais l’idée que le mal pouvait être plus puissant que Dieu, le bien, toujours présent. De même que Dieu ne créait pas la maladie, Il ne créait pas non plus une personne peu aimable, injuste ou irritable.

Si l’on croit possible d’être victime du mal sous forme de méchanceté ou d’injustice, alors on croit possible d’être victime de la maladie. Pourtant, quelle que soit la situation humaine dans laquelle on se trouve, la vérité spirituelle est que Dieu est parfait et que, par conséquent, Sa création spirituelle l’est aussi. Il ne faut pas attendre que la situation change pour accepter cette vérité. On peut échanger une image erronée, négative de soi-même et des autres pour percevoir spirituellement l’homme en tant qu’expression sans défaut de Dieu, et découvrir peu à peu les bienfaits de ce point de vue correct, semblable à celui du Christ.

Durant le reste de la journée, tout en accomplissant les travaux de nettoyage qui m’étaient assignés, j’ai également procédé à un nettoyage en profondeur de ma pensée. J’ai corrigé l’image mentale erronée de la directrice et de moi-même, image qui représentait des mortelles faillibles en désaccord l’une avec l’autre, et, à la place, j’ai affirmé que Dieu avait doué chacune de nous de la capacité d’exprimer Ses qualités, telles que la grâce, la justice et la bienveillance. Au lieu d’attendre de ma responsable qu’elle ait toutes les réponses et de me sentir frustrée quand ce n’était pas le cas, j’ai reconnu que Dieu, l’Entendement infini, est la source de toute intelligence. En plaçant ma confiance en Dieu, j’ai ressenti une nouvelle assurance : Dieu nous guiderait, ma directrice et moi, et nous communiquerait la compréhension nécessaire pour faire notre travail avec sagesse, précision et harmonie.

Cette prière m’a inspiré la paix et la joie. Les pensées négatives et le ressentiment se sont dissipés et je me suis sentie soulagée. J’ai continué de prier toute la journée, et je me suis sentie également mieux physiquement. J’ai retrouvé mon énergie, et les symptômes de la grippe se sont atténués. A la fin de la journée, je me sentais parfaitement bien. 

Science et Santé nous apprend à traiter aussi bien les questions morales que physiques dans nos prières de guérison. On lit à la page 419 : « Une condition morale peut entraver la guérison des malades. L’erreur cachée, la luxure, l’envie, la vengeance, la méchanceté ou la haine perpétueront ou même créeront la croyance à la maladie. […] La vraie marche à suivre est de détruire l’ennemi et de laisser le champ libre à Dieu, la Vie, la Vérité, l’Amour, vous rappelant que Dieu et Ses idées sont seuls réels et harmonieux. »

Une ou deux semaines après ma guérison, mes rapports avec la directrice se sont nettement améliorés. J’ai découvert que j’avais un sens plus intuitif de la saisie des commandes, si bien que j’avais moins besoin de demander de l’aide et que je faisais moins d’erreurs. Et quand j’allais poser une question à ma responsable, elle répondait avec le sourire.

Cette expérience m’a appris que la prière met en lumière les erreurs morales, non pour rejeter le blâme ou la culpabilité sur qui que ce soit, mais pour discerner ce qui est vrai à notre sujet et au sujet des autres, et rejeter ce qui est faux. Corriger l’erreur par la vérité libère à la fois l’esprit et le corps.

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