Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

La prière peut-elle mettre fin au harcèlement ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 5 avril 2021


Oh, non ! Ça recommence. Alors que mes amies et moi venions de quitter la cantine, les insultes habituelles ont à nouveau fusé derrière nous. Et voilà, l’instant d’après nous étions bousculées sans ménagement par le groupe de filles qui nous avait harcelées toute l’année. Et quand nous avons trébuché, elles se sont éloignées dans le couloir en riant.

A cette époque, nous étions en CM1, et il semble que les adultes de l’école n’étaient pas au courant des railleries et des bousculades de ce groupe de filles. Et, plutôt que d’en parler avec eux, mes amies et moi avons simplement enduré tout ça.

Nos parents, nos moniteurs de l’école du dimanche et les pasteurs de la jeunesse nous ont assurées qu’il était bon de rapporter ces incidents. Mais ils nous ont aussi encouragées à faire quelque chose d’autre : prier. Le sujet a été abordé un jour à l’heure du déjeuner, et même si nous avons tout d’abord levé les yeux au ciel, mes amies et moi avons ensuite reconnu que la prière était probablement la meilleure solution. 

Au cours de mes prières, j’ai trouvé ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, qui m’a été particulièrement utile : « En tous temps et en toutes circonstances surmontez le mal par le bien. Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu’il te faudra pour remporter une victoire sur le mal et Il t’en fournira l’occasion. Revêtu de la panoplie de l’Amour, vous êtes à l’abri de la haine humaine. » (p. 571)

J’ai pensé que, même lorsque je vois quelque chose qui s’apparente au mal – la colère, la haine, la méchanceté – je peux percevoir la présence de son opposé en comprenant que non seulement Dieu mais aussi Sa création, qui nous englobe tous, sont entièrement bons. C’était ma prière : voir la bonté véritable de ces filles, plutôt que les apparents trucs laids et blessants qui semblaient masquer le bien.

J’ai également songé à ces paroles de Christ Jésus : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent… » (Matthieu 5:44) Plutôt que de riposter par un harcèlement réciproque, mes amies et moi, grâce à nos prières, avons répondu par l’amour qui apporte la guérison, tel que Jésus l’a enseigné. 

Je me suis aussi rendu compte qu’un aspect important de cet amour consistait à supprimer l’étiquette de « harceleuses » que j’avais attribuée à ces filles, et à reconnaître qu’elles étaient incluses dans la création entièrement bonne de Dieu, tout comme mes amies et moi. La « victoire sur le mal » ne serait pas une victoire pour tel ou tel groupe, mais une victoire en faveur du bien, qui profiterait à tout le monde. Nous pouvions donc toutes être protégées de la haine. 

Un jour, j’ai entendu une de ces filles parler avec sa copine d’aller à l’église. Je dois admettre que ma première pensée a été : Comment peux-tu aller à l’église et être aussi méchante ? Mais ensuite je me suis dit qu’elle devait avoir une certaine compréhension de Dieu, et donc du bien. J’ai commencé à dépasser le sentiment conflictuel, « nous contre elles », et à reconnaître qu’il était naturel pour tout le monde de désirer le bien et d’être bon. Qui ne voudrait pas de la paix, de la gentillesse et du bonheur ?

J’ai commencé à me sentir plus paisible à l’école. Pourtant, peu de temps après, une de mes amies a encore été poussée violemment par terre dans le couloir. J’ai posé mes livres dans une salle de classe et je suis allée l’aider. Nos autres amies nous ont encouragées à aller voir le directeur, et elles nous ont accompagnées.

Là, nous avons expliqué ce qui s’était passé. Malgré la scène troublante qui s’était produite dans le couloir quelques instants auparavant, tout le monde était calme. Mes amies et moi étions confiantes et notre discours était articulé. Le directeur a été gentil et compréhensif. J’ai vu là le résultat de nos prières collectives.

Lorsque je suis retournée dans la classe pour récupérer mes livres, ils étaient introuvables, et j’ai eu le sentiment qu’un autre élève les avait pris. J’étais agacée, mais ce n’était pas le moment d’arrêter de prier. Je savais qu’il y avait eu des progrès ce jour-là, et je devais continuer de prier et de reconnaître l’identité réelle de ces filles jusqu’à ce qu’il y ait une guérison complète.

Le jour suivant, une des filles qui nous avait harcelées a reconnu avoir pris mes livres, et elle s’est excusée. Je l’ai remerciée, et j’ai ajouté qu’elle devait me les rendre, ce qu’elle a ensuite fait. Et tout s’est terminé. Le harcèlement s’est arrêté. Il n’y a plus eu d’incidents, et plus de drames. C’était fini. 

Dans une situation comme celle-ci, il peut sembler naïf de croire que la prière puisse arrêter un groupe de harceleuses, mais c’est exactement ce qui s’est passé. Le pouvoir du bien a prévalu, non seulement pour mes amies et moi, mais aussi pour l’autre groupe de filles, et même pour notre école. J’adore réfléchir au potentiel que cela suggère : si les prières d’un petit groupe d’enfants en classe de CM1 peuvent régler pacifiquement un conflit, quels effets salutaires plus larges pourraient découler de l’union des prières de toutes les personnes qui aiment le bien ? 

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.