Contrariée par quelque chose, j’ai posé violemment un bidon d’essence de térébenthine ouvert sur une étagère. La térébenthine a giclé hors du bidon, et j’en ai reçu dans l’œil. J’ai ressenti une vive douleur. En pareil cas, il aurait semblé normal d’appeler le numéro des urgences pour recevoir une aide immédiate. Mais, chaque fois que j’ai un problème, mon premier réflexe est de me tourner vers Dieu, qui, comme je l’ai constaté, est toujours « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:2). Toutefois, à cause de la douleur, il m’a d’abord été impossible de me rappeler un cantique, une prière ou même une autre idée utile. J’allais crier pour qu’on vienne m’aider quand je me suis souvenue de l’oreiller.
La veille, mon mari s’était réveillé en pleine nuit en toussant. Il m’avait dit que l’oreiller le faisait tousser. Je me souviens avoir ouvert un œil, regardé l’oreiller et pensé : « Tiens ? Je ne savais pas qu’un oreiller pouvait dire : “Je vais faire tousser ce monsieur.” » Je lui ai apporté un autre oreiller, et nous nous sommes rendormis.
A présent, j’étais là à gesticuler sous la douleur. Je me suis calmée et j’ai regardé le bidon de térébenthine en pensant : « Tiens ? Je ne savais pas que la térébenthine pouvait dire : “Maintenant je vais faire souffrir cette dame.” » Ce verset du psaume 23 m’est alors venu à l’esprit : « Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. » (verset 4) Grâce à cette pensée, la douleur a cessé.
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