Beaucoup considèrent que les œuvres de guérison de Christ Jésus et de ses disciples sont des miracles d’une époque révolue, qui ne se reproduiront plus aujourd’hui. La Science Chrétienne apporte une lumière différente. Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, donne cette définition du « miracle » dans le livre d’étude de la Science Chrétienne : « Ce qui est divinement naturel, mais qu’il faut saisir humainement ; un phénomène de la Science. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 591)
Cela signifie qu’il est possible d’apprendre la guérison spirituelle et de la mettre en pratique aujourd’hui, car cette pratique repose sur un Principe divin qui est démontrable. Ailleurs dans Science et Santé, on lit ceci : « Il y a une loi de Dieu, applicable à la guérison, et c’est une loi spirituelle, non matérielle. » (p. 463) Et ceci : « C’est une erreur de supposer que Dieu établit des lois d’inharmonie ; la nature ou loi divine n’apporte aucun soutien aux discordes, quoi que l’on dise pour affirmer le contraire. » (p. 183)
Ce livre explique que les lois divines gouvernant l’homme – nous tous – sont des lois de bonté, de santé, d’harmonie totales, etc., car Dieu est Amour, comme le déclare saint Jean (voir I Jean:8). Mary Baker Eddy a découvert que ces lois sans cesse à l’œuvre se démontrent quand elles sont comprises, et c’est ce qui se passait lorsque Jésus guérissait.
Trois évangiles relatent la rencontre de Jésus et d’un homme à la main sèche. Nul doute que l’image matérielle d’une main droite déformée se présenta à la vue de Jésus comme à celle des juifs présents dans la synagogue en ce jour du sabbat. Mais Jésus comprenait la vérité fondamentale au sujet de l’homme, qui est énoncée dans le premier chapitre de la Bible, savoir que « Dieu créa l’homme à son image, [qu’]il le créa à l’image de Dieu » (Genèse 1:27), c’est-à-dire que l’homme est spirituel, semblable à Dieu.
L’idée que chacun de nous est essentiellement et même entièrement spirituel peut sembler excessive pour la plupart de nos contemporains. Mais en guérissant notamment l’homme à la main sèche, Jésus prouva que cette vérité était fondée sur la loi divine et qu’elle était donc pratique.
Alors que les pharisiens s’apprêtaient à accuser Jésus d’accomplir une guérison le jour du sabbat, et ce, au mépris de la loi, notre Maître les devança : « Je vous demande s’il est permis, le jour de sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer. » (Luc 6:9) Il comprenait que la vie, la santé, l’harmonie et la perfection sont en total accord avec la loi de Dieu, qu’elles sont en fait décrétées par Dieu. Cette compréhension renversa l’image matérielle d’une difformité, et l’homme à la main sèche fut guéri aussitôt.
Les lois de l’aérodynamique existent depuis toujours, mais ce n’est qu’au début du XXe siècle que les frères Wright, après bien des expérimentations, ont fini par comprendre ces lois et par les appliquer avec succès pour démontrer que les vols humains étaient possibles. De même, les lois de Dieu sont omniprésentes et éternellement à l’œuvre ; quand elles sont comprises, acceptées sincèrement et appliquées fidèlement dans la prière, elles guérissent des états physiques discordants, restaurent des relations brisées, remédient au manque et autres discordances. C’est ce que Jésus affirma avec cette promesse : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes… » (Jean 14:12)
Pour pouvoir reproduire ces œuvres puissantes, il doit y avoir un Principe divin et des lois qui s’appliquent à tous de la même façon. Et il y a forcément des règles à suivre, qui produisent la guérison. C’est effectivement le cas, et cela est expliqué dans Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne.
En aidant les autres par la prière, en tant que praticien de la Science Chrétienne, j’ai tous les jours l’occasion d’être témoin de ces lois de guérison. Un après-midi, en 2019, un homme m’a demandé de prier avec sa femme et lui pour leur fille, qui avait été victime d’un grave accident de voiture. Les pompiers l’avaient extraite de la voiture et transportée dans un grand hôpital. Le pronostic médical n’était guère encourageant.
Au lieu de se focaliser sur la description d’une situation apparemment critique, ses parents et moi nous sommes tournés vers les lois de Dieu. Nous nous sommes uniquement attachés à ce que Dieu connaît concernant l’homme, Sa création bien-aimée, et à la vraie identité de cette jeune femme. On lit dans Science et Santé : « Il nous faut scruter profondément le réel au lieu de n’accepter que le sens extérieur des choses. » (p. 129)
Comme il est dit dans le premier chapitre de la Genèse, Dieu ne voit en nous que l’homme créé à Son image et à Sa ressemblance, spirituel et « très bon ». Mary Baker Eddy explique comment Christ Jésus considérait tous ceux, très nombreux, qu’il guérit : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. » (Science et Santé, p. 476) Pour moi, « Science » fait ici référence aux lois de Dieu toujours présentes et prêtes à guérir tout ce qui a besoin d’une guérison. Notre leader poursuit : « En cet homme parfait, le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel, et que l’homme est pur et saint. »
Les parents de la jeune femme et moi-même avons gardé cette idée à l’esprit. A un moment, une intervention chirurgicale a semblé imminente. Pendant que le personnel soignant prenait d’autres radios, nous avons continué de prier. Nous avons puisé l’inspiration dans une émission de radio du Sentinel datant de 1999 et intitulée « Le pouvoir de guérison de Dieu, même dans un cas d’urgence. » Dans cette émission, une scientiste chrétienne faisait part de sa guérison complète après avoir été renversée par une voiture qui roulait à vive allure sur un passage piéton.
Très peu de temps après, un chirurgien a annoncé à la mère de la jeune femme pour laquelle je priais que les nouvelles radios révélaient des fractures au bassin, mais que les os étaient parfaitement bien alignés et que la chirurgie n’était plus nécessaire. Lorsque la jeune femme est sortie de l’hôpital, on lui a vivement recommandé de marcher avec un déambulateur et de faire de la kinésithérapie. Quand elle a repris son travail à plein temps, quelques semaines plus tard, elle pouvait se déplacer normalement sans aucune aide matérielle et sans avoir suivi la moindre rééducation.
C’était un grand moment d’être témoin des lois de Dieu, apportant la guérison. Cette expérience, et d’autres guérisons que j’ai moi-même obtenues ou dont j’ai été témoin, me donnent l’assurance que, dans chaque situation, la loi de Dieu à l’œuvre est celle-là même qui agissait au temps de Jésus. Le livre d’étude explique : « La guérison physique par la Science Chrétienne résulte, aujourd’hui comme au temps de Jésus, de l’opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et aussi nécessairement que les ténèbres font place à la lumière et le péché à la réforme. Aujourd’hui, comme autrefois, ces œuvres puissantes ne sont pas surnaturelles, mais suprêmement naturelles. » (p. xi)
Quelle joie de voir démontrées les lois éternelles de Dieu, que ce soit en temps de besoin ou en tout temps !