Au lycée, j’étais une excellente nageuse de compétition, je faisais partie de l’équipe de pom-pom girls et je travaillais bien. Vu de l’extérieur, j’avais tout pour moi : la réussite et la popularité, et je semblais être bien dans ma peau. Mais rien n’était plus loin de la réalité. J’étais anxieuse et manquais d’assurance, comme si je n’étais nulle part à ma place.
Durant toute mon enfance, j’ai fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne. J’aimais lire les histoires de la Bible et apprendre combien Dieu m’aimait. Mais, au fil du temps, je me suis sentie rejetée par mes camarades de lycée à cause de mes croyances religieuses, notamment parce que je priais en cas de maladie au lieu de recourir à la médecine occidentale. C’était comme si je n’étais jamais intégrée nulle part. Ne voulant pas me sentir si différente, j’ai décidé de faire comme les autres, et je me suis mise à boire de l’alcool. Je voulais qu’on m’aime.
Ma décision de boire m’a semblé faire partie d’un passage naturel à la vie adulte, en entrant à l’université. J’ai cessé de fréquenter l’école du dimanche. Ma vie d’étudiante se résumait à étudier, travailler et faire la fête. Durant le temps passé à la fac, j’étais une bonne employée et une bonne élève, mais ma vie sociale était marquée par l’alcool et la drogue. Lorsque j’avais trop bu, je me mettais dans des situations dangereuses, et il m’arrivait souvent de m’évanouir.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !