Il y a de cela plusieurs années, des démangeaisons aiguës sont apparues sur tout mon cuir chevelu, accompagnées d’une sensation de brûlure. Depuis 1995, où j’ai connu la Science Chrétienne, j’ai obtenu beaucoup de guérisons. J’étais donc heureuse de m’appuyer entièrement sur la prière pour guérir également ce problème. J’ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de prier pour moi. J’étais très reconnaissante pour ce soutien.
En me tournant vers Dieu en prière, certains passages tirés de mon étude quotidienne de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy sont revenus à ma pensée. L’un d’eux était extrait de la Bible, du psaume 103 : « Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies : c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde » (versets 1-4).
La phrase : « Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom » m’a vraiment touchée. J’ai compris que j’avais besoin de remplir mes pensées de l’harmonie et de la bonté de l’Amour divin infini, Dieu.
J’ai aussi aimé l’idée que Dieu me « couronne de bonté et de miséricorde ». Pour moi, cela signifiait que Dieu, la seule cause et le seul créateur, « couronne » (ou revêt) ma conscience d’amour et de gentillesse, et non d’irritation ou de maladie.
J’ai réfléchi avec constance à la nature de la substance, en tant que Vérité, Vie, Amour – d’autres noms tirés de la Bible pour parler de Dieu. Je savais aussi que Dieu est l’Esprit infini, entièrement bon. J’ai donc pensé qu’en tant qu’enfant de Dieu, ma véritable Vie, ou substance, devait être spirituelle, pure et aimante, jamais matérielle, ni infectée ni enflammée.
En étudiant des passages dans Science et Santé qui mentionnaient les mots « inflammation » ou « enflammé », j’ai trouvé le passage suivant qui m’a été particulièrement utile : « La matière ne peut s’enflammer. L’inflammation est la crainte, un état de surexcitation des mortels qui n’est pas normal. » (p. 414-415)
Je ne me sentais pas craintive, donc je me suis demandé comment je pouvais souffrir d’un problème causé par la crainte. Cela a été un tournant pour moi. Il m’est apparu que cet « état de surexcitation des mortels qui n’est pas normal » n’était pas mon véritable entendement, ma véritable conscience, mais simplement un faux sens d’entendement, comme s’il existait un autre entendement que Dieu, essayant de me distraire du travail de guérison que j’accomplis en tant que scientiste chrétienne.
Mes prières, à partir de ce moment-là, ont eu pour objet principal de comprendre que l’Entendement tout-harmonieux, Dieu, est l’unique Entendement, qui n’inclut rien qui soit douloureux ou enflammé, et qu’il n’y a pas d’opposition réelle à la pratique de la guérison en Science Chrétienne. A mesure que je réalisais que les symptômes ne faisaient pas réellement partie de moi, mais qu’ils étaient simplement des tentatives impersonnelles de me distraire de mon travail, ils se sont estompés, puis ils ont disparu.
Cela fait six ans que cette guérison s’est produite, et je n’ai jamais eu de problème avec mon cuir chevelu depuis. Je suis très reconnaissante d’avoir trouvé la Science Chrétienne, qui guérit en révélant l’harmonie divine toujours présente.
Monica Karal
Montréal, Québec, Canada