Un matin au réveil, l’une de mes jambes n’avait pas son aspect normal. De la pointe du pied jusqu’à la hanche, elle avait pris plus d’ampleur que l’autre, à tel point que j’ai eu du mal à enfiler ma chaussure et à remonter mon pantalon. Cela ressemblait aux symptômes d’une pathologie courante dans la contrée : l’éléphantiasis.
J’ai immédiatement commencé à prier à ce sujet. J’essayais de cacher mon état en marchant sans précipitation, mais une de mes connaissances l’a remarqué et elle a exprimé de la crainte à mon égard car, selon la croyance générale, cette maladie est le résultat de la sorcellerie.
Christ Jésus nous a enseigné que Dieu, et non la superstition, est le seul pouvoir qui nous gouverne. Pendant que je priais, j’ai vu que l’effet d’un sortilège n’était rien d’autre que de l’imagination, et qu’il n’avait aucun pouvoir sur moi sauf celui que je pouvais lui accorder. Je me suis demandé : « Devrais-je être la victime d’une fausse opinion de l’entendement mortel ? » Ma réponse a été un « non » catégorique !
La Science Chrétienne révèle qu’il y a un seul Entendement, Dieu. « En réalité, écrit Mary Baker Eddy, il n’y a pas d’entendement mortel, et par conséquent pas de transmission de la pensée mortelle ni de la force de volonté. La vie et l’être émanent de Dieu. En Science Chrétienne, l’homme ne peut pas faire de mal, car les pensées scientifiques sont des pensées vraies passant de Dieu à l’homme. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 103–104).
Ce livre explique aussi que le corps humain n’est pas responsable des troubles apparents. Le corps n’a pas de substance véritable ; c’est un concept mental qui manifeste notre pensée. Dans Science et Santé, nous lisons : « Le terrain de la maladie est l’entendement mortel, et, selon les germes de crainte qui s’y trouvent, vous aurez une récolte de maladies plus au moins abondante. » (p. 188)
La Science Chrétienne nous apprend donc à détourner notre attention de la crainte pour la porter sur la réalité spirituelle, la bonté infinie de Dieu, et sur la ressemblance de l’homme avec Dieu, et à ne pas céder face aux fausses évidences des sens physiques.
J’ai affirmé que Dieu, l’Ame de l'homme, n’est pas dans la matérialité. Dieu est Esprit, Sa création est spirituelle, au-delà des limites des apparences matérielles. L’homme étant spirituel, il n’est pas affecté par les accidents, la maladie, le péché et la mort. Ma prière pour réaliser plus clairement cette vérité a provoqué un changement dans ma façon de penser. J’avais l’impression d’émerger à la lumière du jour. Le gonflement de ma jambe, que je traînais depuis une semaine, a commencé à diminuer.
J’ai continué à vaquer à mes activités habituelles, comprenant que l’enfant réel ou la manifestation de la création de Dieu exprime le Principe divin et qu’il est donc complet, harmonieux et toujours actif. J’ai reconnu que j’étais spirituel et non matériel.
Ma jambe a cessé de me faire mal et elle a retrouvé sa forme initiale, ce qui m’a permis de remettre mes chaussures et mon pantalon sans aucune difficulté. Cette difformité n’est jamais réapparue.
Je suis tellement reconnaissant pour la bonté de notre Dieu qui, comme le déclare la Bible : « guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde. » (psaume 103:3, 4)
Daniel Biwila
Brazzaville, République du Congo