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Dieu nous guide-t-Il dans nos histoires de cœur ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 12 août 2021


 Vous êtes-vous déjà demandé si vous rencontreriez un jour la bonne personne pour vous engager pour la vie ? Comment la reconnaîtriez-vous ? Bien sûr, il existe des services pour faciliter les rencontres, avec des questionnaires pour rapprocher des personnes qui ont des intérêts et des goûts similaires. Mais comment savoir dans son cœur si une personne est celle qui convient ?

Nous pouvons demander à Dieu de nous guider. Cela peut sembler ridicule dans le climat social d’aujourd’hui. On croit souvent que, par un caprice du destin, certaines personnes sont destinées à être heureuses et épanouies, tandis que d’autres, sans que ce soit de leur faute, finiront seules. La culture populaire voudrait également nous faire croire que nous avons besoin d’une âme sœur pour être complets. Cependant, plutôt que d’adhérer à ces idées fausses, nous pouvons nous tourner vers Dieu et écouter, grâce à ce que la Science Chrétienne nomme le « sens spirituel », ce que Dieu dit à notre cœur.

Le sens spirituel perçoit les qualités spirituelles, au lieu des apparences extérieures – des qualités telles que l’intelligence, la gentillesse, la tempérance, le désintéressement, la joie, l’humour et surtout l’amour pour Dieu, le bien. Dans la Première Epitre aux Corinthiens (2:9), nous lisons : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. » Et un peu plus loin, la lettre de Paul nous dit : « Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. » (I Corinthiens 2:12)

La Bible fait référence à Dieu comme étant « l’amour », et la Science Chrétienne utilise de façon interchangeable les mots Amour et Dieu. Il serait difficile d’imaginer que l’Amour divin soit lunatique et imprévisible, ou qu’il soit exclusif plutôt qu’inclusif. Nous pouvons écouter les intuitions spirituelles, ou les pensées de cet Amour – qui doivent être bonnes – pour qu’elles nous guident. Et ce sens spirituel nous aide à voir que nous avons déjà tout ce dont nous avons besoin pour que notre vie soit harmonieuse.

Nous avons tout ce qui est nécessaire parce que Dieu a créé chacun de nous et qu’Il prend soin de nous. La Science Chrétienne explique que chaque individu est l’expression, l’émanation, de Dieu, et chacun de nous inclut donc toutes les qualités et les capacités qui font de nous des êtres complets. Nous lisons, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne : « ... les idées de Dieu dans l’être universel sont complètes et à jamais exprimées, car la Science révèle l’infinité ainsi que la paternité et la maternité de l’Amour. » (p. 519)

Quand j’étais au lycée, je n’ai jamais eu de petit copain. Pas de bal de promotion. Mais lorsque je suis entrée à l’université avec une spécialité en musicologie, j’ai commencé à comprendre que les garçons étaient en fait des personnes, tout comme moi. J’ai découvert qu’un trompettiste de première année apprenait un concerto que mon frère avait joué au lycée. Je connaissais déjà l’accompagnement, alors j’ai frappé à la porte de la salle de répétition et je lui ai proposé de jouer la partie piano. Pour une fille aussi timide que moi, il fallait du courage pour frapper à cette porte, mais c’était une nouvelle étape pour moi dans mon apprentissage du partage. Et, après que nous avons joué le concerto ensemble, j’ai accompagné plusieurs autres cuivres, dont l’un avait un colocataire qui est devenu mon premier vrai petit ami.

Même plus tard, après avoir été transférée dans une grande université, j’ai continué d’avoir une vie sociale limitée. J’ai eu d’autres petits amis au fil du temps, mais je savais que je n’étais pas prête pour le mariage.

Après l’université, j’ai commencé à travailler et je suis devenue membre d’une église filiale de la Science Chrétienne. J’étais très occupée, ma carrière professionnelle était un succès, mais j’en suis arrivée à un point où je me suis demandé si je rencontrerais un jour quelqu’un pour me marier. J’ai finalement décidé de prier à ce sujet. J’ai ouvert mon exemplaire de Science et Santé (que j’étudie avec la Bible) et j’ai feuilleté le Glossaire. Là, j’ai trouvé la définition métaphysique de l’époux : « Compréhension spirituelle ; la pure conscience du fait que Dieu, le Principe divin, créé l’homme comme Sa propre idée spirituelle, et que Dieu est le seul pouvoir créateur. » (p. 582) A partir de ce moment, j’ai su que la compréhension spirituelle – une compréhension plus profonde de Dieu – était ce que je voulais vraiment. Cet éclair de perspicacité a été un tournant pour moi, et j’ai complètement abandonné l’idée que j’avais besoin d’être mariée pour être heureuse.

Pas plus d’une semaine ou deux après cette révélation, un jeune homme a commencé à assister aux services de l’église, et nous sommes devenus bons amis. J’ai également renoué avec des amis de l’université, en répondant à plus d’une année de cartes de Noël restées sans réponse. En repensant à ces semaines, je me dis que c’était une période durant laquelle j’apprenais à aimer et à être plus aimante.

Mon amitié avec le jeune homme de l’église s’est épanouie. Et au cours des mois suivants, un ancien ami de l’organisation de la Science Chrétienne à l’université qui avait déménagé dans un autre Etat après l’obtention de son diplôme, et qui m’appelait une fois par an pour dire bonjour, est revenu pour me rendre une courte visite. Presque simultanément, mon nouvel ami a déclaré son amour pour moi et l’autre jeune homme qui me rendait visite m’a demandée en mariage.

La tournure surprenante de ces évènements m’a conduite à rouvrir ma Bible pour être guidée. J’y ai trouvé l’histoire de Rebecca. Le chapitre 24 de la Genèse décrit la façon dont Abraham a fait confiance à Dieu pour trouver une femme pour son fils Isaac. L’histoire dit qu’Abraham a envoyé son serviteur le plus fidèle dans la ville de Nachor, et son serviteur s’est appuyé sur son sens spirituel pour choisir une femme pour Isaac. La confiance en Dieu qu’avait Rebecca était si complète qu’elle n’a pas eu besoin de temps pour prendre sa décision, et elle a accepté de partir immédiatement.

Cette histoire biblique a fortement résonné en moi, non seulement à cause de la demande en mariage qui m’a surprise, mais aussi à cause de la grande distance qu’un tel mariage impliquait. Mon futur mari habitait au Texas, et moi dans le Wisconsin (soit à quelque 2000 km de distance). L’expérience de Rebecca m’a donné le courage de parcourir cette distance pour le voir et rencontrer ses amis. Me marier signifiait tout quitter, tous les gens que je connaissais, et partir pour un lieu où je ne connaissais littéralement personne à part cet homme. Mais je l’ai fait parce que je savais dans mon cœur que c’était la direction de Dieu.

Mon voyage au Texas ne m’a semblé ni précipité ni accablant. A la fin du week-end de trois jours, nous étions fiancés et nous avions trouvé une maison à acheter. Je suis rentrée chez moi pour tout planifier, et, quelques mois plus tard, nous étions mariés. Le nouvel ami que j’avais rencontré a dit qu’il avait le sentiment que quelque chose comme ça allait se produire, et il nous a soutenu avec amour. C’était comme si nous savions tous dans notre cœur ce qu’il fallait faire.

Mon mari et moi sommes unis depuis de nombreuses années désormais, et nous avons des enfants et des petits enfants. Au fil des ans, j’ai continué d’apprendre à être plus altruiste, à partager et à aimer davantage. L’amitié que mon mari et moi partageons, notre appréciation mutuelle croissante au fil des ans, et nos luttes côte à côte face aux défis de la vie sont plus importants que nos désaccords occasionnels. D’abord, nous aimons Dieu, et ensuite la direction conférée par notre sens spirituel s’impose, et des choses merveilleuses se produisent, bénéficiant non seulement à mon mari et à moi-même, mais aussi à notre famille et aux autres.

Ce même sens spirituel émanant de Dieu qui m’a guidée est naturellement en vous également, et il vous bénira comme il m’a bénie et a béni toute ma famille.

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