A une intersection où deux routes se croisent, il y a un panneau qui dit : « Cédez le passage ». Or, la voiture qui devait me céder le passage est entrée dans la légère courbe à vive allure, et m’a coupé la route sans freiner. « Bon sang ! Est-ce que vous savez ce que céder le passage signifie ? »
Le conducteur a accéléré, inconscient de la question qui lui était adressée. Quand la question est revenue à ma pensée, clairement mais silencieusement, c’est à moi désormais qu’elle s’adressait : « Qu’est-ce que je pense que “céder” signifie ? »
A ce moment-là, j’ai dû admettre que l’automobiliste qui conduisait vite n’était pas le seul à bafouer la loi. Je n’avais pas moi-même réussi à céder à une loi supérieure – la loi du Principe divin, l’Amour. J’avais obéi au code de la route, mais au cours de ces quelques minutes pendant lesquelles je n’avais pas réussi à doubler l’automobiliste, j’avais cédé à la propre justification et à l’hypocrisie. J’avais entretenu une vision critique de l’homme, l’image sans défaut de Dieu, comme étant désobéissant, irréfléchi, égocentrique et irresponsable – tout cela en complète violation du décret divin imposant de s’aimer les uns les autres.
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