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Céder à la loi supérieure

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 janvier 2021


A une intersection où deux routes se croisent, il y a un panneau qui dit : « Cédez le passage ». Or, la voiture qui devait me céder le passage est entrée dans la légère courbe à vive allure, et m’a coupé la route sans freiner. « Bon sang ! Est-ce que vous savez ce que céder le passage signifie ? »

Le conducteur a accéléré, inconscient de la question qui lui était adressée. Quand la question est revenue à ma pensée, clairement mais silencieusement, c’est à moi désormais qu’elle s’adressait : « Qu’est-ce que je pense que “céder” signifie ? »

A ce moment-là, j’ai dû admettre que l’automobiliste qui conduisait vite n’était pas le seul à bafouer la loi. Je n’avais pas moi-même réussi à céder à une loi supérieure – la loi du Principe divin, l’Amour. J’avais obéi au code de la route, mais au cours de ces quelques minutes pendant lesquelles je n’avais pas réussi à doubler l’automobiliste, j’avais cédé à la propre justification et à l’hypocrisie. J’avais entretenu une vision critique de l’homme, l’image sans défaut de Dieu, comme étant désobéissant, irréfléchi, égocentrique et irresponsable – tout cela en complète violation du décret divin imposant de s’aimer les uns les autres.

L’exigence de cette loi supérieure est mise en évidence dans la réponse de Christ Jésus à Pierre. Non satisfait de savoir qu’il allait nourrir les brebis du Père, l’apôtre était préoccupé par un autre disciple. « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? », demanda Pierre. La réponse de Jésus était à la fois une réprimande et un rappel : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » (Jean 21:21, 22) Jésus n’a-t-il pas dit : Peu importe ce que font ou disent les autres, je vous charge de suivre mon chemin – de céder au Christ, la Vérité toujours présente  qui opère par la loi divine ? 

Chacun de nous doit savoir à quoi il cède, car, que nous en soyons conscients ou pas, nous cédons à quelque chose à chaque instant. Est-ce que c’est à la croyance populaire ou à la vérité divine ? 

Dieu est la Vérité même. C’est la seule loi qui soit spirituellement vraie. Et seul ce qui est spirituellement bon est vrai. C’est là notre jauge pour savoir à quoi nous devons et à quoi nous ne devons pas céder. L’obéissance à la loi de Dieu favorise le respect de ce qui est bon dans la loi humaine. Le citoyen le plus respectueux des lois est celui qui cède le plus à la loi supérieure du Principe divin, qui annule les pseudo-lois de la matière. Mary Baker Eddy écrit : « L’homme ne fut pas créé à partir d’une base matérielle et il ne lui fut pas enjoint d’obéir à des lois matérielles que l’Esprit ne fit jamais ; sa sphère d’action se trouve dans les statuts spirituels, dans la loi supérieure de l’Entendement. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 307)

Christ Jésus a défié toutes les lois supposées du péché, de l’incurabilité et de la fatalité, et a prouvé qu’elles étaient illusoires. Il savait que selon la loi divine, il n’y a pas de péché qui puisse entacher la pureté de l’homme ; pas de maladie – curable ou incurable – qui puisse saper sa santé ; aucune fonction de l’homme qui puisse prendre fin. Les œuvres de guérison de Jésus ont prouvé que la loi supérieure du Principe est la seule loi.

Voilà la loi à laquelle nous devons tous céder ; voilà le chemin que nous devons tous suivre. Comment ? Paul fournit la clef : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ». (Phil. 2:5) Cet état de conscience spiritualisé est fermement pénétré de ce que Mary Baker Eddy nomme la « vue correcte de l’homme ». Elle nous dit : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (Science et Santé, p. 476-477)

Nous devrions régulièrement nous demander : Est-ce que je cède à la vérité présente de la perfection de l’homme ? Ou est-ce que je cède à ce qui semble être un mortel pétri d’erreurs ? Est-ce que je vois la ressemblance de Dieu partout ? Et est-ce que je suis Sa ressemblance ? 

Peut-être n’y a-t-il pas de moment où le fait de céder ne s’égare davantage que lorsque nous sommes découragés par de petites choses – ces moments où nous nous sentons soudainement critiques au lieu d’être aimants. Lorsque nous sommes injustement accusés, éprouvons-nous du ressentiment envers notre accusateur, ou faisons-nous preuve d’un jugement juste (et non de propre justification) ? Lorsque nous nous sentons incompris, refusons-nous à celui qui nous offense la capacité d’être réceptif à l’intelligence et à la tendre sensibilité de l’Entendement ? Lorsque nous devenons une cible pour la colère, la jalousie, le ridicule ou la calomnie, regardons-nous « à l’apparence », ou sommes-nous capables d’amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » ? (voir II Corinthiens 10:5, 7)

Ce n’est que de cette dernière manière – la manière du Christ – que nous pouvons apporter la guérison et la libération à toute situation irritante ou pénible. Par exemple, lors d’un service d’église, un dimanche matin, quelqu’un a commencé à tousser. Durant quelques instants, j’ai laissé cette toux m’agacer. Mais j’ai ensuite commencé à prier. Je savais que je ne pouvais pas prier pour la personne qui toussait, mais que je pouvais et devais purifier mes pensées de toute irritation. Je savais qu’il était possible de prouver que rien n’avait le pouvoir de me distraire, ou de distraire qui que ce soit d’autre durant ce service de guérison. J’avais besoin de savoir que le pouvoir de la Parole qui était lue durant ce service était suffisant pour guérir toute discordance. J’ai réalisé que parce que l’homme reflète Dieu, il ne peut jamais refléter le désordre. La toux s’est arrêtée.

Ma réaction d’agacement avait été apaisée par l’Amour, car l’Amour est le tranquillisant le plus puissant, en fait, la seule source de sérénité. Lorsque nos pensées cèdent à l’Amour, la tranquillité de la paix de l’Amour devient nôtre. Elle nous incite à exprimer de la patience, de la douceur, de la gentillesse, de la compassion envers nos semblables. La conscience remplie d’amour pour Dieu et pour l’homme ne peut exprimer d’agacement, de colère, d’égoïsme ni rien qui soit dissemblable à Dieu.

Lorsque nous nous attachons à la « vue correcte de l’homme » – peu importe ce que nos yeux voient, ce que nos oreilles entendent, ou ce que notre corps ressent – nous cédons à la loi supérieure de Dieu, le Principe divin. Et cette loi est la loi de l’Amour qui insuffle dans notre vie le caractère chrétien qui guérit.

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