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« Tu ne connaîtras pas le mal »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 16 janvier 2020


Si l’humanité refusait catégoriquement de connaître le mal dans tous les domaines, cela favoriserait le recul de la mortalité et la démonstration de la spiritualité. La condition mortelle repose sur la connaissance du mal. La Bible donne au genre humain ce commandement laconique dans le deuxième chapitre de la Genèse : « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

La spiritualité est voilée à l’esprit qui connait le mal, à celui qui croit en un pouvoir opposé au bien infini. Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, déclare dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Jésus insista sur le commandement : “Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face”, ce qui peut être rendu par : Tu ne croiras pas que la Vie est mortelle ; tu ne connaîtras pas le mal, car il y a une seule Vie, savoir Dieu, le bien. » (p. 19)

La Science Chrétienne nous apprend que la conscience profonde et sincère du bien ainsi que la détermination à ne se fixer mentalement sur rien d’autre que le bien, peut changer la vie des gens, les faisant passer de la maladie à la santé, de la sombre tristesse à la joie étincelante, de la haine à l’amour, de la confusion à l’assurance. Ne connaître que le bien, c’est obéir au commandement de ne pas connaître le mal. Le bien est le fait réel opposé au mal ; le mal est la contrefaçon du bien. Le bien est tout ce qui existe ou peut exister, car c’est l’une des façons de désigner Dieu, aussi le mal n’a-t-il ni pouvoir, ni place, ni existence.

Mary Baker Eddy écrit dans un article intitulé « Science et philosophie » (Ecrits divers 1883-1896, p. 367) : « L’Entendement infini ne connaît rien en dehors de Lui-même ou d’Elle-même. Pour le bien, le mal n’est jamais présent, car le mal est un état de conscience différent. Ce n’était pas contre le mal, mais contre la connaissance du mal, que Dieu mit l’homme en garde. »

Juste avant cette affirmation, notre leader écrit : « L’erreur dit que la connaissance de toutes choses implique la nécessité de connaître le mal, que c’est déshonorer Dieu de prétendre qu’Il ignore quoi que ce soit ; mais Dieu dit, au sujet de ce fruit de l’arbre de la connaissance à la fois du bien et du mal : “Le jour où tu en mangeras, tu mourras.” Si Dieu est le bien infini, Il ne connaît rien d’autre que le bien ; s’Il connaissait quoi que ce soit d’autre, Il ne serait pas infini. »

Entre le bien et le mal, il faut choisir quelle base de l’être on va accepter. A celui qui « connaît » la haine, par exemple, il sera impossible de connaître l’Amour, le bien. A celui qui « connaît » la jalousie, il sera impossible de connaître en même temps l’amour fraternel.  A celui qui « connaît » l’avarice, il sera impossible de connaître en même temps la générosité et la spiritualité.

Ne pas connaître le mal, c’est l’un des commandements de base de la Science Chrétienne. Une décision énergique et catégorique de ne pas connaître le mal nous fait accéder à une vie de bonté et de liberté que nous pensions jusque-là impossible ou très éloignée de notre quotidien.

Ce conseil familier, « Compte jusqu’à dix », pourrait être appliqué par l’étudiant de la Science Chrétienne, à savoir qu’il devrait méditer dix aspects du bien à chaque tentation de connaître le mal. Il en résulterait un changement majeur dans sa vie, qui permettrait d’accomplir deux choses : l’amener à s’abstenir peu à peu de connaître le mal, et contrecarrer le mal dans sa pensée jusqu’à ce que le bien devienne le fondement même de son existence.

Dans tous ses écrits, Mary Baker Eddy parle beaucoup du bien et du mal et de l’impossibilité d’unir ces deux opposés. Elle explique clairement que le fait de connaître le mal le rend réel à l’esprit qui le connaît, et que dénoncer le mal et refuser de le connaître, pour au contraire ne connaître exclusivement que le bien, c’est faire l’expérience de l’harmonie céleste.

Quand on entend dire du mal d’un ami ou d’un collègue, on a le pouvoir de refuser de l’accepter ou de le croire. « Tu ne connaîtras pas le mal » est un commandement divin qui repose à jamais sur nous, en tant que scientistes chrétiens. C’est un commandement auquel nous ne pouvons manquer d’obéir si nous voulons être en bonne santé, libres, joyeux et réussir dans la vie.

La connaissance du mal dans l’entendement humain est l’activité du magnétisme animal, lequel est animal par nature et opère de façon hypnotique. Le mal semble s’attacher à la pensée d’un individu, qui, bien souvent, a le sentiment de ne pouvoir s’en défaire. Cette croyance est dénuée de substance. Aussi sûrement que l’on connait son propre nom, on est capable de refuser de connaître le mal ; mais il faut mettre cette connaissance en pratique et briser ainsi l’illusion qui agit faussement comme si elle était sa pensée. 

Savoir que Dieu est le bien infini nous permet de refuser de connaître le mal sous toutes ses formes. La pratique constante du refus de connaître le mal nous amène à connaître la pleine puissance de Dieu et l’opération du Principe divin. Rien ne saurait résister au pouvoir qu’engendre cette activité spirituelle. La Vérité déclare sans cesse : « Tu ne connaîtras pas le mal. »

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