Le prophète Habacuc déclare en s’adressant à Dieu : « N’es-tu pas de toute éternité, Eternel, Mon Dieu, mon Saint ?... Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. » (1:12, 13) Puisque l’homme est l’image de Dieu, comme l’affirment les Ecritures, il ne possède aucune capacité que Dieu n’a pas ; par conséquent l’homme en tant qu’expression de Dieu ne peut pas non plus « regarder l’iniquité ».
La pensée humaine qui connaît le mal voit sa propre croyance erronée. Si les mortels persistent par volonté humaine à demeurer dans le royaume des fausses croyances plutôt que dans celui des faits, ils en subissent les conséquences peu naturelles, inharmonieuses et mauvaises. Les conceptions matérielles erronées de l’existence entretenues par les mortels sont en opposition directe avec cet énoncé de Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 19) : « Tu ne croiras pas que la Vie est mortelle ; tu ne connaîtras pas le mal, car il y a une seule Vie, savoir Dieu, le bien. » Désobéir à ce commandement produit toujours des résultats inharmonieux.
On lit dans la Genèse : « Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » (2:17) Le bien et le mal présentent un aspect de la dualité propre au sens matériel erroné de la création, et absent de la connaissance de l’être véritable qui, sous tous ses aspects, présente l’unité du bien, qui est indivisible. L’étude des passages qui, dans les écrits de notre leader, contiennent les mots « unicité », « un » ou « unité », contribue à éliminer de la pensée le mensonge du mal prétendant faire partie de l’existence de l’homme ou de l’univers de la Vérité. Refuser de connaître le mal, c’est s’éveiller peu à peu à la connaissance de Dieu, le bien.
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