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Pour les jeunes

Quand tu fais face à l’inconnu

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 27 juillet 2020


Pendant 16 ans, l’école a été structurante dans ma vie. Désormais, tout cela avait disparu. A peine avais-je quitté l’université, mon projet d’été terminé, qu’on me demandait d’être prête à affronter l’avenir. Mais je ne me sentais pas prête du tout. Des décisions majeures – que faire, par où commencer, où aller – prenaient une place importante. J’avais peur d’opérer les mauvais choix.

Mes amis semblaient avoir réglé ces questions. J’étais, pour ma part, submergée et stressée. L’argent que j’avais gagné durant l’été ne durerait pas longtemps. J’avais besoin d’un emploi. J’avais également besoin d’une direction pour avancer, et d’un but. 

Au sommet de mes préoccupations, il y avait ma relation amoureuse, qui avait besoin d’évoluer, ou de se terminer. Il vivait dans le Massachusetts, et moi dans le Midwest. J’ai pris l’avion pour aller le voir, mais, à la fin du week-end, j’étais toujours partagée. Et, en fin d’après-midi, la nuit qui précédait mon retour, j’ai entendu résonner les cloches de L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston.

Il y avait un service religieux le soir, et je m’y suis rendue. Je me suis sentie à la maison, ancrée. Des larmes coulaient sur mes joues alors que nous chantions un cantique de Mary Baker Eddy qui commence ainsi : « Montre-moi comment, Berger… » (Ecrits divers 1883-1896, p. 397) C’était ma propre prière ; elle venait du fond de mon cœur. 

De retour à mon hôtel, et priant toujours de tout mon cœur, j’ai remarqué une Bible sur le bureau, ouverte à la page des psaumes. En y jetant un coup d’œil, j’ai lu ceci : « Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée [je me suis dit : submergée] ; Dieu la secourt, dès l’aube du matin [je me suis dit : dès maintenant]. » (psaume 46:6) Je l’ai lu encore et encore, et j’ai ressenti une vague de réconfort et d’assurance. A cet instant, il était clair pour moi que ma relation n’était pas juste, et j’ai sincèrement ressenti que Dieu serait avec moi – et avec lui aussi –, et qu’Il me donnerait le courage, étape par étape. J’ai été soulagée et j’ai bien dormi toute la nuit.

Pendant tout le chemin du retour, j’ai pensé à cette promesse de la Bible, et à l’autorité et la tendresse divines sur lesquelles elle repose. J’ai eu cette pensée : Dieu m’a donné ce message au moment même où j’en avais besoin. Et je savais, avec plus de conviction, que je pouvais aller de l’avant, sans avoir peur de ce qui pourrait advenir, en Lui faisant confiance pour diriger et protéger chacun de mes pas le long du chemin. J’ai ressenti avec certitude qu’aller de l’avant ne signifiait pas avancer toute seule, à tâtons : j’étais soutenue par Dieu.

Même si on m’avait dit que personne n’embauchait d’étudiants avec une spécialité en littérature – c’est-à-dire moi ! – le jour de mon retour à la maison, une offre d’emploi dans une entreprise de premier plan a été mise en ligne. Le poste correspondait exactement à mes compétences. J’ai postulé et j’ai été embauchée. C’était seulement à quinze kilomètres de chez mon père, et il m’a proposé de venir vivre avec lui pour que je puisse économiser de l’argent. Peu après, une merveilleuse relation avec le colocataire de mon frère jumeau à l’université s’est nouée. L’année suivante, nous nous sommes mariés.

La partie intéressante, dans tout cela, c’est que je ne savais pas, et que je ne ressentais même pas le besoin de savoir, ce qui allait se passer. Pourtant, après ce week-end à Boston, toute ma crainte au sujet de l’avenir et des erreurs que je pouvais commettre a disparu. Ce verset du cantique 169, dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne, m’a aidée : « Je t’abandonne, ô sainte Providence, / Les jours futurs, et, pas à pas, j’avance. » (John Henry Newman, translation © CSBD).

Pas à pas. Etonnamment, j’étais à l’aise avec cela. Au lieu d’être une corvée, chaque jour était une nouvelle aventure où je me confiais en Dieu. Jour après jour, mon chemin s’illuminait. Je ne me suis plus jamais sentie comme une épave à la dérive sur l’océan, ballotée par les flots. Dieu m’avait ancrée, et j’avais commencé à apprendre que mon but, peu importe la forme extérieure qu’il prendrait, avait toujours été le même : glorifier Dieu dans tout ce que je faisais.

Il se peut que vous deviez faire face à l’inconnu en cet instant. Et il se peut qu’il y ait plusieurs inconnues : santé, école, finances, et même l’avenir en général. Mais, au plus profond de chacun de nous réside la loi de Dieu, la loi de Sa totalité et de Sa bonté. Elle est « au milieu de nous » – au cœur de notre être. Et cette loi – solide et certaine – est toujours capable de nous diriger, de nous corriger et de nous protéger lorsqu’elle est reconnue et invoquée. Mon expérience a prouvé à quel point cette loi de l’Amour est solide comme le roc ; elle est la nature de l’Amour divin : incessant, inconditionnel, invariable, indépendamment de ce à quoi nous sommes confrontés.

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