Le genre humain est malheureusement enclin à déprécier certaines personnes en fonction de la couleur de leur peau, de leur religion, de leur sexe, de leur âge, de l’endroit d’où elles viennent ou de leur nationalité. Cette tentation existe depuis des milliers d’années. On en voit des exemples dans toute la Bible, y compris au temps de Jésus, lorsque ceux qui débattaient pour savoir si celui-ci était ou non le Christ, le Messie promis, se demandaient : « Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? » (Jean 7:41)
Juger les autres sur la base de telles caractéristiques revient souvent à la tentative d’interdire à des individus des lieux ou des activités qui devraient être ouvertes à tous. Chacun devrait notamment être libre de vivre ou de travailler où bon lui semble. Au nom de préjugés encore plus haineux, certains voudraient s’opposer au droit de tous de participer à la vie en communauté et à la vie en société, en général.
Je me demande souvent ce qui suscite cette tendance à considérer nos semblables de façon négative, au point, parfois, de vouloir les freiner dans leur évolution. Il me semble que, fondamentalement, c’est la crainte que le bien soit limité, qu’il n’y en ait pas assez pour tout le monde. Cette conception erronée génère la peur que les progrès des uns impliquent un revers ou un échec pour les autres. Mais on aurait tort d’y voir une fatalité insurmontable, car il existe une façon plus constructive de penser et d’agir.
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