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La loi d’harmonie du Christ pour autorité

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 20 juillet 2020


Dans deux circonstances différentes, la Bible rapporte que les disciples étaient partis pêcher et n’avaient rien pu attraper jusqu’à l’arrivée de Jésus, qui leur expliqua comment faire. Ils l’écoutèrent, suivirent scrupuleusement ses conseils et furent dépassés par le nombre de poissons qu’ils prirent (voir Luc 5:4-6 et Jean 21:2-6).

Que s’était-il passé entre le court laps de temps où les filets étaient vides et celui où ils se remplirent ? Ni les bateaux ni les pêcheurs n’avaient été remplacés par d’autres. Les filets étaient les mêmes, et le lieu de pêche n’avait pas changé non plus. La différence notable était la présence de Jésus. Jésus exerça-t-il un pouvoir personnel, lequel aurait provoqué un tel changement ? C’est peu probable. Jésus était le premier à reconnaître : « Je ne puis rien faire de moi-même. » (Jean 5:30)

Mais ce que Jésus exprima en la circonstance, c’est le « sens-Christ » d’une autorité, ou loi, divine absolue, la « connaissance-Christ » de la présence d’un Dieu unique universel, le bien, qui pourvoit aux besoins de Sa création bien-aimée. Jésus comprenait que cette loi qui restaure l’harmonie était basée sur le vrai Logos ou Parole de Dieu. Lorsque nous cédons, comme l’ont fait les pêcheurs, à ce sens-Christ qui est en nous, nous pouvons nous aussi démontrer dans notre vie la règle de l’autorité divine qui ajuste et harmonise les situations discordantes.

Dans son livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy parle de cette loi divine comme étant la Science du christianisme : « Il peut être prouvé que le vrai Logos est la Science Chrétienne, la loi naturelle de l’harmonie qui triomphe de la discordance, non que cette Science soit surnaturelle ou supranaturelle, ni qu’elle soit une infraction à la loi divine, mais parce qu’elle est la loi immuable de Dieu, le bien. » (p. 134)

L’histoire de David et Goliath, dans l’Ancien Testament, illustre à merveille le fait que la loi de Dieu démontrée par Jésus a toujours été, et sera toujours, présente pour remplacer la discordance par l’harmonie dans toute situation humaine. Avant d’aller affronter Goliath, David a reconnu que la loi de Dieu était incontestable et toujours à l’œuvre lorsqu’il a déclaré : « L’Eternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. » Grâce à sa compréhension spirituelle et à son sens-Christ, David savait qu’il n’était pas une victime impuissante à la merci d’une force hostile qui le dépassait ; bien au contraire, il était sous la protection d’une loi inattaquable, la loi de Dieu. Il a appliqué cette loi quand il a approché Goliath et a déclaré : « Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi je marche contre toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée. Aujourd’hui l’Eternel te livrera entre mes mains. » (I Samuel 17:37, 45, 46)

David a continué de reconnaître la souveraineté du seul vrai Dieu en affirmant que ce n’était pas son combat, mais celui de Dieu. L’heureuse issue de sa confrontation avec Goliath ne devait rien à la chance ; c’était le résultat légitime et naturel de sa compréhension semblable à celle de Christ de l’omnipotence de Dieu. David n’avait jamais prétendu avoir un pouvoir personnel pour vaincre Goliath, mais grâce à son sens spirituel, il a reconnu que la domination sur le mal avait sa source en Dieu, et Goliath a été vaincu.

J’ai vécu une expérience qui montre que, même dans la vie quotidienne, il est possible de démontrer, même de façon modeste, que cette compréhension semblable au Christ donne confiance dans l’opération de la loi divine, et permet de vaincre tous les Goliath qui surgissent. Je vendais un terrain en ma possession, mais un document vieux de vingt ans, essentiel pour la vente, demeurait introuvable dans les archives du greffe du comté. Je possédais une copie de ce document, qui était un accord notarié entre moi et un autre propriétaire foncier dont il me fallait traverser les terres pour accéder à ma propriété, mais la greffière ne l’acceptait pas. Elle exigeait de voir le document original, que je n’avais pas.

J’ai appelé la banque auprès de laquelle j’avais fait un emprunt pour acheter le terrain, sachant que je lui avais envoyé le document original vingt ans auparavant, mais on m’a répondu que la banque ne l’avait pas non plus. On m’a conseillé de prendre un avocat.

Je me sentais comme les disciples partis pêcher, qui avaient tout essayé sans rien attraper. J’ai commencé à m’inquiéter car la date limite pour conclure la vente approchait. Est-ce que j’allais trouver le document manquant à temps, ou devrais-je rédiger un nouveau document ? Et si mon voisin refusait de me renouveler son autorisation de traverser son terrain ? Cette nouvelle démarche n’allait-elle pas s’éterniser au-delà de la date fatidique ? Je me suis vite rendu compte qu’il ne servait à rien de ressasser le problème ainsi.

J’ai décidé de cesser de ruminer le problème et de « jet[er] le filet du côté droit » (Jean 21:6), le côté du Christ, la Vérité, en sachant que la Vérité divine, quand on reconnaît vraiment sa présence, supplante la vision apparemment discordante d’une situation. Ma prière a été spécifique : « Mon Dieu, je retire ce problème des mains de la greffière du comté, des mains de la banque et des mains de quelconque avocat. Je ne reconnais pas à ces entités le pouvoir de me donner satisfaction ou de m’angoisser. Je ne reconnais qu’une seule autorité légitime, et c’est Toi, l’unique Entendement omnipotent, omniscient et omniprésent. »

Après cette prière, un sentiment de paix m’a envahi, et j’y ai vu la présence du Christ qui me remplissait de confiance dans une autorité absolue. J’ai su que la solution juste allait forcément se révéler. Cette idée m’est alors venue : « Ne devrais-tu pas prendre certaines mesures humaines pour résoudre le problème ? » Et la réponse a été celle-ci : « Oui, mais elles doivent être divinement inspirées. » Par la suite, chaque fois que je repensais au problème, je ne ressassais plus. L’agitation mentale a disparu.

Le lendemain matin, j’ai eu l’idée de regarder au dos de la copie de l’accord passé avec mon voisin. J’y ai lu une longue déclaration certifiée qui se terminait par les mots suivants : « Copie certifiée conforme à l’original. » C’était signé et daté de vingt ans plus tôt par le directeur du Conseil foncier. Ravi, j’ai appelé la greffière du comté pour lui dire que ma copie du document original comportait une déclaration officielle signée, certifiant la validité de la copie. Mais la greffière est restée sur sa position, exigeant toujours de voir l’original. J’étais consterné de voir que mon appel n’avait abouti à rien, mais cela n’a pas influé sur ma certitude que l’issue serait divinement inspirée.

J’ai immédiatement appelé la banque pour lui demander de rechercher à nouveau dans ses archives le document original, expliquant que la greffière n’acceptait pas ma copie certifiée. Mon interlocuteur m’a alors informé que je n’avais pas besoin de l’original car, selon la loi de l’Etat, les comtés devaient accepter les copies certifiées. J’ai aussitôt rappelé la greffière pour le lui dire. Et quelle a été sa réponse ? « D’accord ! Nous l’acceptons donc. »

J’ai été rempli de gratitude, non seulement parce qu’elle acceptait mon document, mais parce que j’avais reconnu que l’autorité divine à laquelle j’avais fait appel dans ma prière était le pouvoir directeur à la base de la résolution de ce problème. Ensuite, j’ai réfléchi à ce qui avait fait changer la greffière d’avis. C’était elle qui avait rejeté le document dix minutes plus tôt, document qui n’était toujours qu’une simple copie. J’en ai conclu que, lorsque je lui ai parlé la deuxième fois, ce n’était pas du point de vue de la volonté humaine personnelle, en voulant la supplier, la forcer, l’intimider ou l’amadouer, mais j’ai parlé avec une assurance basée sur l’autorité de la loi. La résistance s’est effacée devant la loi, le document a été déposé, et j’ai pu procéder à la vente.

De la même façon, quand on comprend la loi de Dieu, la loi divine de l’Amour, et que l’on s’appuie sur elle, on acquiert une autorité qui permet d’affronter avec succès les problèmes de la vie quotidienne. Ceux qui écoutaient Jésus étaient étonnés car il parlait avec « autorité, et non pas comme leurs scribes » (voir Matthieu 7:28, 29). Jésus comprenait que tout pouvoir vient de notre Père qui est aux cieux. Ayant cette connaissance inspirée, il parlait avec assurance, et l’exercice de cette autorité spirituelle avait force de loi dans l’expérience humaine, ce qui lui permettait de chasser le mal, calmer la tempête, purifier les lépreux, ressusciter les morts, guérir les aveugles, restaurer l’ouïe des sourds et rendre la marche aux boiteux. Cependant, même lorsqu’il ordonnait avec assurance que ces guérisons s’accomplissent, il parlait sans croire à un pouvoir personnel, mais avec une confiance absolue dans la toute-puissance de Dieu.

C’est ainsi que Jésus affronta hardiment les difficultés les plus difficiles que l’on puisse imaginer. A l’apogée de son ministère, il fut mis en accusation devant Pilate, le gouverneur de la Judée. Pilate demanda à Jésus s’il se rendait compte que lui, Pilate, avait le pouvoir d’épargner sa vie ou de la lui ôter. Les circonstances lui donnaient certainement raison. Il était investi de la terrible autorité de Rome. Il était la loi, et disposait du soutien de soldats armés. Jésus n’avait rien, du moins aux yeux de Pilate, et pourtant il répondit : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » (Jean 19:11)

Jésus ne reconnaissait aucune autorité dans la loi de Rome qui allait le mettre à mort ; il ne reconnaissait aucune autorité dans les lois religieuses au nom desquelles les anciens et les grands prêtres l’avaient condamné. Il voyait la réalité grâce à un sens spirituel qui ne reconnaît qu’une seule autorité, qu’un seul pouvoir, qui est Dieu, le bien. Cette autorité le délivrait quand la délivrance semblait impossible.

Si la résolution d’un problème de document manquant n’est en rien comparable à la délivrance finale de Jésus ou à la victoire de David contre Goliath, néanmoins, mon expérience témoigne de l’harmonie produite par le sens-Christ, qui nous apprend que l’unique Dieu infini est la seule autorité légitime sur la terre comme au ciel. Le fait de reconnaître que la loi du Christ, la Vérité, est toujours avec nous, élimine les pensées anxieuses et limitées face à n’importe quel problème, et permet à la loi divine, non à la volonté humaine, d’harmoniser les événements humains discordants.

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