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L’amour de Dieu guérit du chagrin

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 octobre 2020


C’était un moment très difficile dans ma vie. Mon mari, mon plus cher ami sur terre, était décédé subitement. Je luttais chaque jour pour garder la tête hors de l’eau. Je ressentais également une très grande tristesse pour mes trois enfants, qui étaient très proches de leur père. Il ne serait plus là, avec son humour décalé et le lien particulier qu’il avait avec chacun d’eux. On riait toujours quand il était avec nous. Mais à présent, aussi grande que soit ma reconnaissance pour les flots d’amour que la famille, les amis et les membres d’église ne cessaient d’exprimer envers mes enfants et moi à cette époque, la vie nous paraissait morne et vide.

Ma foi était sérieusement mise à l’épreuve. J’étudiais la Science Chrétienne depuis la faculté, et notre famille avait eu nombreuses belles guérisons, notamment la guérison d’un eczéma, de la fièvre, d’une forte migraine, de maux d’oreille, pour n’en citer que quelques-unes. Mais en ce temps de deuil, j’avais l’impression « d’habit[er] un pays étranger », comme il est dit dans un verset biblique (Exode 2:22).

En quête de soulagement, je me suis tournée vers Dieu de tout mon cœur et de toute mon âme. J’ai pensé à ce bel enseignement de Jésus : « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5:4) J.B. Phillips traduit ce verset ainsi : « Heureux ceux qui savent ce que signifie le chagrin, car ils recevront courage et réconfort ! » (The New Testament in Modern English [Le Nouveau Testament en anglais moderne])

Je savais assurément ce que signifie le chagrin ! Ce verset m’a donné l’assurance que j’aurais le courage d’aller de l’avant, que je serais réconfortée et que je ressentirais le pur amour de Dieu à mon égard. Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, nous encourage : « L’Amour divin n’est jamais si proche que lorsque toutes les joies terrestres semblent le plus lointaines. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 290)

Je ressentais de plus en plus la proximité de Dieu. C’était comme une petite lumière brillant dans l’obscurité, lumière qui devenait de plus en plus brillante au fil du temps. J’avais confiance dans le fait que Dieu me guidait dans mon cheminement. J’avais trouvé un emploi à plein temps qui me permettait de subvenir aux besoins quotidiens de ma famille. J’étais aussi un membre d’église actif.

Mais parfois je souffrais de la solitude et me mettais à sangloter. Un jour, un peu plus d’un an après le décès de mon mari, je me suis demandé si je connaîtrais jamais à nouveau la joie et la paix véritables. J’ai appelé une amie chère et lui ai demandé de bien vouloir prier pour moi. Elle a accepté avec amour et m’a incitée à réfléchir à la phrase suivante : « J’aime ma vie. »

Pour être franche, je n’étais pas certaine d’aimer ma vie. Mais c’est devenu pour moi une prière de guérison, un petit chant de gratitude auquel il était difficile de ne pas sourire. Il ne s’agissait pas d’un mantra qu’on répète sans réfléchir, mais d’une idée à méditer et à comprendre. J’ai ainsi pris de plus en plus conscience du fait que Dieu est la Vie infinie, la source du bien infini dans l’existence de chacun.

Mon amie m’a également proposé de voir dans la solitude le fait que nous étions « tous un avec Dieu ». C’était une merveilleuse idée. J’étais un avec Dieu, et même si mon mari n’était pas humainement à mes côtés, il était également un avec Dieu. Personne n’est jamais séparé de notre créateur, la Vie même, qui nous a créés en tant qu’image spirituelle de la Divinité. Dans une causerie aux membres de son église, en 1899, Mary Baker Eddy déclare : « Là où est Dieu, nous pouvons nous rencontrer, et là où est Dieu, nous ne pouvons jamais être séparés. » (Miscellanées, p. 131)

J’ai pensé : « Bien sûr que j’aime ma vie ! Ma vraie vie est en Dieu. » Lorsque cette réalité spirituelle m’est apparue plus nettement, j’ai été guérie de la douleur et du chagrin. Grâce à l’amour toujours présent de Dieu, j’ai affronté ce qui m’avait paru insurmontable et je suis ressortie de ce combat spirituellement renouvelée.

« La nuit est avancée, le jour approche », lit-on dans la Bible (Romains 13:12). Chacun peut apprendre par expérience que la lumière de l’amour de Dieu dissout les ténèbres du chagrin, et révèle l’aube d’un jour nouveau. Viennent alors une joie et une paix dont personne ne peut nous priver.

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