C’était un samedi matin, de bonne heure. J’avais déjà parcouru les deux tiers d’un circuit à vélo de quatre-vingts kilomètres à travers le beau paysage des montagnes côtières proches de chez moi. La route que j’empruntais est réputée pour ses conducteurs imprudents, qui roulent à toute vitesse. Néanmoins, c’est l’une de mes promenades préférées, et je l’ai faite plus d’une douzaine de fois.
Alors que j’approchais du sommet d’une côte, une grosse voiture roulant à 80 km à l’heure a heurté le côté de mon vélo. Dans les secondes qui ont suivi, j’ai su que ce n’était pas seulement mon vélo, mais tout le côté gauche de mon corps qui avait été touché. J’ai zigzagué entre les voitures, évitant de justesse d’être heurté de plein fouet par un véhicule venant en sens inverse. Mes pieds étaient solidement fixés aux pédales, mais j’ai pu gagner le bord de la route pour détacher les fixations.
Je dois reconnaître que j’ai connu un moment d’intense crainte. Mais la peur a vite fait place au sentiment immédiat, concret, de la présence de Dieu. Avant d’examiner mon vélo et mon corps pour évaluer les dommages subis, j’ai fermé les yeux et déclaré à voix haute que j’étais le reflet parfait, indemne et intact de Dieu. Pendant ce court instant, je me suis tourné vers Dieu de tout mon cœur et de toutes mes forces, pour n’écouter que ce qu’Il me révélait sur moi-même, Son enfant. J’ai littéralement ressenti Sa présence qui m’entourait à l’instant même.
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