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Est-ce que je désire vraiment être sans péché ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 30 mars 2020


Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, contient un très grand nombre d’énoncés qui donnent à réfléchir. Qu’il s’agisse de déclarations inspirées concernant la nature parfaite de Dieu, ou bien d’affirmations, également basées sur la Bible, selon lesquelles nous sommes tous l’image spirituelle de cette divinité parfaite, ou encore de la façon dont nous pouvons prouver la véracité de ces idées dans notre vie, ce livre est plein d’idées qui incitent à méditer.

Mais je me souviens que, lorsque j’ai commencé à lire Science et Santé, un passage ne m’a pas tant amené à réfléchir qu’à m’arrêter et à remettre en question mon engagement à adopter le style de vie de la Science Chrétienne. A propos de l’identité spirituelle commune à tout individu, en tant qu’image de Dieu, voici ce que j’ai lu : « La joie exempte de péché – la parfaite harmonie et l’immortalité de la Vie, possédant la beauté et la bonté divines illimitées, sans aucune douleur ni aucun plaisir corporels – constitue le seul homme véritable et indestructible, dont l’être est spirituel. » (p. 76)

Non seulement cela me paraissait hors de portée, mais surtout je n’arrivais même pas à « souhaiter » que ma joie soit exempte de péché. Si « la beauté et la bonté divines illimitées » semblaient des plus attirantes, et que le fait de pouvoir laisser derrière soi la douleur était une possibilité réjouissante, je n’aspirais vraiment pas à vivre « sans aucun plaisir corporel ».

Heureusement, je n’avais absolument pas renoncé à mon désir de comprendre et de pratiquer la Science Chrétienne. J’aimais trop ce que j’apprenais au sujet de Dieu pour l’envisager sérieusement. Mais avec le temps, il m’a fallu acquérir une meilleure idée de ce que « la joie exempte de péché » signifie et comprendre que le péché est en réalité un nom pour désigner toute attitude et toute action qui tendent à nous aveugler, en nous empêchant de reconnaître en toute légitimité notre relation à Dieu. Vaincre le péché demandait donc davantage que modifier tels comportements extérieurs et telles caractéristiques mentales. J’ai compris que ces défauts n’étaient que la partie visible d’un malaise plus profond dû à une perception erronée de notre véritable nature à la fois masculine et féminine – de notre identité spirituelle à l’image de Dieu.

Les aspects pécheurs de notre nature humaine – aspects que nous percevons par les sens matériels – nous maintiennent dans l’aveuglement quant à notre vraie nature, et semblent vraiment nous définir. Mais ils n’appartiennent pas à cette image divine, à cet « homme véritable et indestructible, dont l’être est spirituel ». Nous atteignons l’impeccabilité quand nous devenons tellement conscients de ce que nous sommes dans l’Esprit divin, ou Dieu, que nous perdons toute sensibilité à une conception matérielle de notre être, laquelle s’accompagne de la fausse croyance que nous sommes sujets tant à la maladie qu’au péché.

Quand nous commençons à acquérir cette perception spirituelle de notre être réel, nous voyons peu à peu que cet « homme indestructible » est non seulement « véritable » mais vérifiable. C’est-à-dire que nous prouvons peu à peu, et de plus en plus, que la bonté, la pureté et l’innocence font partie des qualités spirituelles indestructibles des enfants de Dieu. Nous pouvons également connaître cette conscience spirituelle de Dieu lors de ces doux moments qui deviennent les indices fiables qu’une joie sans cause matérielle n’est pas une joie sans substance, mais qu’elle apporte en réalité plus de satisfaction qu’un bonheur égocentrique.

Ces moments où nous entrevoyons Dieu nous sont naturels car ils sont inhérents à notre capacité naturelle de connaître et d’aimer Dieu. La Bible dit : « Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu. » (Lévitique 19:2) Christ Jésus voyait en chacun cette sainteté qui émane de notre origine divine, même si le sens matériel d’identité apparaissait extérieurement. Cette perception parfaitement claire d’une réalité spirituelle sainte, parfaite et harmonieuse, là où la maladie et le péché semblaient dominer, avait pour effet de guérir et de transformer les gens, ce qui était le cœur même du ministère de Jésus.

La sainteté qui reflète Dieu, ou caractère chrétien, que Jésus illustrait et discernait chez les autres est le reflet de l’Ame que nous sommes tous – l’Ame étant un synonyme de Dieu. En tant qu’enfants de Dieu, nous possédons les qualités de l’Ame, comme la pureté, l’intégrité, la dignité, et exprimons une tendre sollicitude envers tous, même quand nous semblons le moins être à la hauteur de ces qualités. Dans le feu de l’action, lorsque nous nous laissons emporter par des pensées ou des comportements qui sont à l’opposé d’une nature sans péché, il nous est toujours possible de revendiquer notre vraie sainteté, car les pensées qui induisent de tels comportements ne sont pas vraiment nos pensées. Avec plus ou moins de rapidité, nous en triomphons en les identifiant correctement à des impostures de l’« âme » qui n’est pas l’Ame, mais la mentalité matérielle erronée que la Bible appelle « entendement charnel ».

Se repentir ainsi, c’est découvrir que le « pécheur » est et a toujours été une fausse identification d’un moi inférieur à la création de Dieu. Alors que nous luttons contre ce point de vue erroné, il est encourageant de savoir que bon nombre de figures de la Bible ont mené ce même combat. Comme Jacob, David et Saul (le futur apôtre Paul), nous pouvons progresser dans la compréhension de notre véritable identité en tant qu’enfant de Dieu, jusqu’à ce que tout péché qui semble nous être associé, avec les souffrances qui accompagnent cette fausse association, cède la place à cette joie sainte, exempte de péché.

Des choses qui nous sont familières peuvent alors changer. Certaines activités perdent leur intérêt ; certaines fréquentations s’arrêtent. Finalement, même la sensibilité à être tenté disparaît. Ce sont autant de progrès merveilleux dans notre vie. Cependant l’impeccabilité ne consiste pas simplement à purifier et à perfectionner une vie qui semble être dans la matière. C’est trouver la liberté totale vis-à-vis de ce faux sens de vie ; céder à une si grande conscience de la substance de l’Esprit divin qu’il devient impossible pour la matière de nous parler par les sens matériels.

Alors, oui, je désire vraiment être sans péché. Y parvenir – m’éveiller au fait que mon vrai moi est déjà cet homme indestructible de la création de Dieu – me demande encore un travail continuel, comme à chacun, sans aucun doute. Mais savoir que nous coexistons véritablement avec Dieu en étant les expressions mêmes de l’Ame impeccable, et avoir l’assurance que nous pouvons abandonner, et que nous abandonnerons effectivement, tout sens excepté celui de la plénitude et de la richesse de notre conscience de l’Ame, nous fait sans cesse progresser dans cette direction profondément désirable.

Tony Lobl
Rédacteur adjoint

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