Il est clair qu’il n’y a pas lieu à relâcher nos efforts face à la convergence sans précédent des grands problèmes auxquels l’humanité doit faire face aujourd’hui. Mais nous avons déjà affronté de redoutables menaces à l’échelle mondiale, et nous y avons survécu. La hantise d’une surpopulation ingérable et d’un anéantissement nucléaire dans laquelle ma génération a grandi, au cours des années 60 et 70, ne s’est pas réalisée. Des conditions censées se détériorer, telles que l’accès à la nourriture, le niveau de la violence etc., se sont en fait globalement beaucoup améliorées.
J’ai récemment mentionné ces quelques éléments historiques à une jeune collègue, et cela l’a profondément impressionnée. Depuis, elle m’a dit : « Je ne me sens plus paralysée par le sentiment d’impuissance qui m’envahissait chaque fois que je lisais un article sur le changement climatique, par exemple, parce que le charme, si je puis dire, a été rompu. »
Rompre ce « charme » dont parle ma collègue, c’est bien plus que se libérer d’un sentiment d’impuissance et d’une paralysie mentale. Le fait que les appréhensions d’une autre époque à propos de problèmes « inédits » et « sans solutions » n’ont pas été confirmées lui a fait prendre conscience du malaise mental plus profond qui était à la base de son sentiment, à savoir la crainte que ces problèmes soient insolubles. En tant que scientiste chrétienne, elle est habituée à s’appuyer sur l’Entendement divin, Dieu, pour triompher de la crainte dans sa vie ; elle a compris que la suggestion que ces problèmes seraient insolubles était un argument de la mentalité matérielle opposée, c’est-à-dire de « l’affection de la chair », ou entendement mortel, dont la Bible dit qu’elle est « inimitié contre Dieu » (Romains 8:7).
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