Dernière année d’université. C’était comme si l’ensemble de mon cursus académique avait conduit à cet instant précis, et j’en ressentais toute la pression. J’avais choisi d’assumer beaucoup de responsabilités pour ma dernière année, notamment d’être membre de l’équipe éditoriale du magazine littéraire de l’université et membre du conseil d’administration de notre conférence annuelle sur les affaires publiques. Je devais également réfléchir à mon mémoire de fin de cycle – un projet qui allait me prendre toute l’année.
Je voulais faire du bon travail dans tous les domaines, mais, quelques semaines après le début de l’année, il est devenu évident que je ne pouvais pas tout faire seule. Les recherches pour mon mémoire ne donnaient rien ; mes cours s’accumulaient rapidement ; accomplir parfaitement toutes mes obligations extra-universitaires me mettait beaucoup de pression.
Oh là. Ok, où est le bouton « pause » ? Quelque chose devait changer, et cela a commencé par la façon dont j’envisageais tous ces projets et toutes ces responsabilités. Par le passé, j’avais remarqué qu’il était toujours utile d’adopter une perspective basée sur Dieu, donc je me suis tournée vers la Leçon biblique hebdomadaire que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et qui est composée de passages de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy. Le sujet de cette semaine-là était « Entendement », et il semblait fait pour moi. Alors que je lisais, ce passage de Science et Santé m’a sauté aux yeux : « L’Entendement divin est l’Ame de l’homme et donne à l’homme la domination sur toutes choses. L’homme ne fut pas créé à partir d’une base matérielle et il ne lui fut pas enjoint d’obéir à des lois matérielles que l’Esprit ne fit jamais… » (p. 307) Waouh ! J’ai réalisé que je n’avais pas mon propre entendement personnel qui tentait désespérément de s’attaquer à une liste de choses à faire de plus en plus longue. Au lieu de cela, j’ai vu que je suis animée par l’Entendement infini toujours présent - Dieu. Mieux encore, toutes les choses que j’avais privilégiées – le temps, le sommeil, la compréhension intellectuelle, etc. – n’étaient pas des facteurs déterminants parce que Dieu, qui est infini, gouverne chaque aspect de ma vie.
Me sentant inspirée par cette prise de conscience, j’ai téléphoné à une praticienne de la Science Chrétienne pour lui parler de ce que j’avais découvert, et pour lui demander de prier plus profondément à ce sujet avec moi. Je lui ai expliqué les enjeux, et sa réponse m’a surprise : « Kristin, le travail est déjà fait. »
Hein ? Mon emploi du temps dirait le contraire. Mais elle m’a expliqué que chaque idée de Dieu est complète et entière. Donc ce qui nous semble être un mouvement qui commence et se termine est en réalité simplement le développement, ou la révélation, de l’idée complète – comme une graine qui croît jusqu’à devenir une plante, laquelle bourgeonne puis fleurit. La fleur était là depuis le début, elle devait simplement être révélée. Un poids énorme est tombé de mes épaules !
Avec cette nouvelle compréhension, je pouvais aborder le reste de l’année scolaire avec confiance. A ma grande satisfaction (et mon grand soulagement), tout a commencé à se mettre en place. Cela ne signifie pas que je n’ai pas travaillé dur, mais ma perspective était différente. J’ai abordé chaque tâche en reconnaissant que l’Entendement divin seul animait et guidait mon travail ; j’étais l’expression de l’Entendement, libre de tout fardeau. J’ai cessé de me sentir stressée, et j’ai commencé à apprécier ce que je faisais. J’avais l’esprit libre.
Le premier semestre s’est bien déroulé, mais j’ai commencé à me sentir inquiète à la fin des vacances d’hiver, car le travail de recherche pour mon mémoire n’avait pas démarré. De plus, à la fois la conférence et la publication du magazine littéraire auraient lieu à la fin du semestre. Il semblait que j’avais encore du pain sur la planche !
Cependant, en entamant le second semestre, je me suis souvenue de ce que la praticienne avait partagé avec moi : le travail est déjà accompli. J’étais le « vecteur », l’expression de l’Entendement divin. Je me suis souvent tournée vers cette idée lorsque je me sentais submergée ou incapable. Ce faisant, j’ai réalisé que l’inspiration pour mon travail universitaire arrivait plus rapidement, et que mes projets se terminaient plus vite. La peur d’un échec imminent s’est évaporée, et tous les aspects de mon second semestre ont naturellement trouvé leur place. Mon mémoire de fin de cycle a été mené à bien, mes activités extra-universitaires ont été un succès, et mes cours ont été gérables. J’ai terminé l’année avec de bonnes notes et un prix pour mon mémoire.
Depuis lors, je continue de penser à cette leçon chaque fois que je me sens submergée. Quel que soit le problème auquel je fais face, cela m’aide à me rappeler que je ne suis pas la source des idées dont j’ai besoin pour avancer, ni le « moteur » à la base du travail ; c’est l’Entendement qui l’est. La compréhension de ce fait supprime le stress et apporte le succès.