Il y a quelques années, je me suis fait mal dans le bas du dos en jardinant. Le problème n’a cessé de s’aggraver au cours de la semaine suivante. Cloué dans mon lit, je pouvais à peine bouger sans ressentir de fortes douleurs dorsales.
J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne afin qu’il prie pour moi. J’ai moi-même prié, et j’ai ressenti le besoin d’examiner plus profondément mes pensées. Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, écrit dans l’un de ses livres : « Examinez-vous souvent, veillez à ce qu’il ne se trouve nulle part d’obstacle à la Vérité et à l’Amour et “retenez ce qui est bon”. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 128) Elle a découvert que, parfois, « une condition morale peut entraver la guérison des malades » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 419).
Ainsi, au cours de mon examen de conscience, j’ai compris que, depuis quelque temps, j’éprouvais de la déception et du découragement face à mon incapacité à voir les autres en meilleure santé. Ma première réaction a été de penser : « Ce n’est pas possible ! Etre déçu ou douter de la sollicitude de Dieu envers les autres serait un péché à mes yeux, car ce serait manquer au Premier Commandement : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Exode 20:3)
La Bible est pleine de citations concernant l’amour et la sollicitude absolus de Dieu à l’égard de Ses chers enfants. Si nous obéissons sincèrement au Premier Commandement, qui est à la base de la Science divine et de la guérison chrétienne, nous savons, grâce aux lois qu’Il a gravées dans notre cœur, comment ne pas douter de Sa vérité, de Sa puissance, de Son amour et de Sa grâce. Dieu est tout-puissant, entièrement bon et aimant. Alors j’ai dû me demander : « Est-ce que je crois à un pouvoir opposé, et en ai-je peur ? Est-ce que je doute de l’empire absolu de Dieu sur l’univers, y compris l’homme ? » J’ai d’abord pensé que cela ne me ressemblait pas et qu’il devait forcément y avoir une autre raison.
Je me suis alors souvenu de cet énoncé dans Science et Santé concernant la guérison du péché : « Pour supprimer la prétention du péché, il faut le discerner, le démasquer, faire voir que c’est une illusion, et de cette manière remporter la victoire sur le péché et en prouver l’irréalité. » (p. 447) J’ai compris que c’était l’orgueil qui semblait « masquer » mon incapacité à reconnaître ma déception et à l’éliminer de mes pensées.
Etant chrétien, je sais que je suis censé faire confiance à Dieu. La déception signifiait à mes yeux un manque de confiance. Durant toute ma vie, en pratiquant la Science Chrétienne, j’ai fondé ma foi et ma confiance en Dieu sur la révélation, la compréhension spirituelle, la raison et la démonstration. Et pourtant, je m’étais laissé aller à ressentir une fierté personnelle pour les guérisons que j’avais obtenues grâce au traitement en Science Chrétienne. Le Christ n’a rien à voir avec l’orgueil. Cet orgueil masquait l’erreur à éliminer de mes pensées. J’ai compris que la personnalité humaine, qui prétend être notre identité, est en réalité un faux sens qui exprime égoïsme et orgueil. En comprenant et en reconnaissant que Dieu est le seul Ego, et que je suis Son image et Sa ressemblance, j’ai acquis davantage d’humilité et une confiance nouvelle dans le pouvoir de Dieu, qui guérit et qui sauve.
Ayant éliminé ce masque d’orgueil et identifié l’erreur qu’est la déception, j’étais fin prêt à entendre les idées que Dieu me communiquait déjà. Je pouvais céder à la grâce de Dieu toujours présente pour me réconforter, me guider, me guérir et me sauver.
Peu après, ce merveilleux énoncé tiré de la Leçon biblique hebdomadaire de la Science Chrétienne m’est venu avec force à la pensée : « Le fait fondamental que Dieu gouverne tout avec amour, ne punissant jamais que le péché, est la position d’où vous devez partir pour avancer et pour détruire la crainte humaine de la maladie. (Science et Santé, p. 412) Cette déclaration m’a apporté un grand réconfort. J’ai cessé de ressentir le poids d’une responsabilité personnelle dans la guérison, car ce n’était pas mon pouvoir, mais celui de Dieu, qui gouvernait.
J’ai ressenti un soulagement et un renouveau ! En l’espace de deux ou trois jours, j’étais sur pied, et vaquais à mes occupations. Cette guérison m’a marqué également pour une autre raison. Auparavant, chaque fois que j’avais touché mon dos, j’avais toujours senti la légère protubérance d’une vertèbre par rapport aux autres. Je ne pouvais dormir que sur un type de matelas particulier. A présent, les vertèbres étaient toutes parfaitement alignées. J’étais tout à fait guéri ! Aujourd’hui, je peux dormir sur n’importe quel matelas, qu’il soit mou ou dur, et dans n’importe quelle position.
Je suis très reconnaissant de cette compréhension toujours croissante de la toute-puissance, de la toute présence et de la miséricordieuse bonté de Dieu, enseignées par Christ Jésus. Je suis aussi très reconnaissant envers Mary Baker Eddy, qui nous a fait connaître la Science que Jésus a enseignée et démontrée.
Robert Van Der Like
Ocala, Floride, Etats-Unis
