Quand je repense aux événements survenus au cours de l’année dernière, celui qui me touche et m’inspire le plus est sans conteste le sauvetage de ces douze garçons et de leur coach bloqués dans une grotte souterraine au nord de la Thaïlande. La situation dramatique de ces gamins a retenu l’attention du monde entier, il y a plusieurs mois. Leur sauvetage a fourni d’amples raisons de s’émerveiller devant cet extraordinaire effort humanitaire. Le courage, la précision et la persévérance ont manifestement contribué à cette réussite. On peut ajouter à ces qualités la sagesse, l’altruisme et l’héroïsme. C’est assurément là le meilleur de la nature humaine ! Toutes les personnes engagées dans cette opération de sauvetage ont bien mérité la reconnaissance et les louanges qu’elles ont reçues.
Parallèlement à cette opération de sauvetage, et même durant les neuf jours qui ont précédé la localisation de la grotte où se trouvaient ces jeunes, un grand nombre de personnes priaient sans relâche. Leur espoir et leur foi se fondaient bien souvent sur la présence et le pouvoir invisibles (aux sens physiques) de Dieu, Lequel est décrit depuis les temps bibliques comme un refuge, une force et une forteresse, et aussi un roc, une tour forte et un libérateur. Certains penseront cependant qu’il est irréaliste de créditer Dieu d’un quelconque rôle dans ce sauvetage, tant il est clair que beaucoup de personnes s’étaient mobilisées.
Quel rôle aurait pu jouer un pouvoir suprême invisible ? La réponse dépend de la façon dont on définit Dieu. Si on le compare à un gouverneur lointain et détaché qui, du haut du ciel, intervient à l’occasion, et de façon spectaculaire, dans les événements terrestres, en fonction de qui l’implore et à quelle fin, alors les raisons d’affirmer une intervention divine peuvent sembler des plus discutables.
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