Il y a peu, une amie me racontait avec simplicité, conviction et joie comment une certaine guérison par la Science Chrétienne avait éveillé son intérêt et lui avait donné envie d’en apprendre davantage au sujet de cette Science. En fait, elle est finalement devenue membre de L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts. Son cas n’est pas rare, de nombreux membres ont donné des témoignages similaires. Certaines de ces guérisons rappellent des guérisons de Jésus rapportées dans la Bible. Elles ont convaincu mon amie et d’autres personnes, comme aucune théorie doctrinale n’aurait su le faire, de la réalité de Dieu et du fait que le christianisme enseigné et pratiqué par Jésus est une Science pratique et accessible.
J’aime entendre ces récits de guérison, qu’ils soient donnés en public, lors des réunions de témoignage de la Science Chrétienne, ou dans le cadre de conversations privées. La gratitude profonde que l’on voit s’exprimer et l’importance de ces guérisons, qui se produisent de nos jours, contribuent souvent à renforcer notre foi dans la bonté, le pouvoir et l’amour tangibles de Dieu. Parfois, entendre un témoignage suffit à réconforter, donner confiance et même à guérir.
Mon intérêt initial pour la Science Chrétienne n’est pas lié à une guérison physique particulière, mais ce qui m’a incitée à l’étudier en profondeur, puis à devenir membre de L’Eglise Mère, est tout aussi merveilleux, car j’ai appris quel est ce pouvoir divin qui rend la guérison possible aujourd’hui et dans tous les âges.
Il y des années, un ami scientiste chrétien m’a parlé de Christ Jésus dans des termes tout nouveaux pour moi. Ce qu’il me disait allait bien au-delà des points de vue doctrinaux que j’avais entretenus auparavant, et me semblait tout à fait logique. Il m’a parlé du Jésus incarné, né d’une vierge, qui enseignait dans les synagogues, prêchait et guérissait les malades. Cette description m’était déjà familière. Mais il m’a expliqué une chose à laquelle je n’avais jamais pensé : le Christ éternel et incorporel est la nature divine de Jésus, et c’est la présence éternelle et l’accessibilité du Christ qui nous permet de guérir aujourd’hui. Ces propos m’ont paru très radicaux, mais j’y ai entendu l’écho de la Vérité. C’était comme une lumière qui éclairait ma conscience. J’ai mieux compris ce que Jésus voulait dire quand il déclara : « Avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8:58), et pourquoi il disait de lui-même qu’il était le « Fils de l’homme » et, à d’autres moments, le « Fils de Dieu » (voir par exemple Matthieu 11:19 et Jean 11:4).
Cette distinction entre l’homme Jésus et le Christ incorporel m’a donné envie d’en savoir davantage. Après avoir assisté aux services d’une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, pendant un certain temps, tout en étudiant la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, j’ai fait une demande pour devenir membre de L’Eglise Mère. Cela a marqué le début d’une merveilleuse aventure spirituelle qui se poursuit encore aujourd’hui.
La Science Chrétienne nous incite à étudier la Bible tous les jours, à en chercher le sens inspiré, à vivre et à aimer les vérités spirituelles discernées lors de ce travail éclairé. Compagnon des Ecritures, Science et Santé « corrobore et explique les versets de la Bible en faisant ressortir leur portée spirituelle et leur application dans tous les âges » (Note explicative, Livret trimestriel de la Science Chrétienne). Une étude de la Science Chrétienne montre que tout le monde peut suivre l’exemple de Christ Jésus de façon plus pratique et plus rigoureuse qu’on le pense habituellement. La Science Chrétienne explique comment être réceptif aux idées et à l’inspiration du Christ que Dieu nous communique sans cesse, et comment obéir aux directives divines ; elle révèle le vrai christianisme en tant que mode de pensée et de vie, et non comme un système religieux composé de croyances doctrinales et de credo.
Dans la préface de Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit qu’Emmanuel, autre nom pour le Christ, est « une influence divine toujours présente dans la conscience humaine » (p. xi). Emmanuel signifie « Dieu avec nous », ce qui renvoie à la présence pratique du Christ incorporel. Dans le Glossaire de Science et Santé, Mary Baker Eddy définit le Christ comme « la manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » (p. 583). Etant incorporel, le Christ ne renferme aucun élément matériel, mais il est entièrement spirituel, et par conséquent accessible à tous et toujours présent ; il nous révèle que nous sommes inséparables de la sollicitude de Dieu. Très tôt dans mon étude de la Science Chrétienne, je me suis rendu compte que c’est, en effet, la présence éternelle du Christ incorporel, la Vérité, qui nous permet d’avoir des guérisons aujourd’hui, de même qu’au temps de Jésus.
L’une de mes premières guérisons, très peu de temps après avoir connu la Science Chrétienne, a été celle, instantanée, de migraines chroniques dont je souffrais régulièrement depuis plusieurs années. Au cours des trente années qui se sont écoulées depuis, j’ai été témoin de nombreuses guérisons pour moi-même et pour d’autres. Toutes ces guérisons étaient dues à une compréhension spirituelle de Dieu et de l’homme. Prendre conscience de la présence du Christ dans la conscience humaine permet de prouver cet enseignement fondamental de la Science Chrétienne : l’homme est entièrement spirituel, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme il est dit dans le premier chapitre de la Genèse. Ce fait, compris et assimilé, spiritualise la conscience et a pour résultat la guérison.
Une meilleure compréhension du Christ incorporel, l’idéal spirituel de Dieu, transforme notre vie en réformant notre caractère et en nous guérissant physiquement. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé : « Retenez perpétuellement cette pensée – que c’est l’idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son principe divin, l’Amour, qui soutient, protège et environne tout l’être véritable. » (p. 496) Comme l’ami que j’ai mentionné au début de cet article, vous pouvez, vous aussi, faire connaître, avec force joie et conviction, le caractère pratique et le pouvoir de guérison de la Science Chrétienne, ainsi que votre profond amour pour Dieu et le Christ incorporel qui guérit.
Moji George
Invitée de la rédaction
