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La guérison physique et la rédemption du péché

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 12 mars 2019


A l’époque où un de mes fils était à l’école primaire, j’avais entendu dire qu’un de ses amis souffrait d’une maladie grave, et peut-être incurable. J’ai alors appelé sa mère pour lui témoigner mon amitié et mon soutien. C’était une chrétienne consacrée ; j’ai donc évoqué avec elle la possibilité qu’elle se tourne vers Science Chrétienne pour la guérison de son fils. Sa réponse m’a surprise, et m’a même attristée pour le bien de cet enfant innocent. Elle a refusé catégoriquement, me disant que la maladie et la souffrance étaient les moyens que Dieu avait choisis pour sauver son enfant du péché.

Toutefois, j’ai apprécié qu’elle mentionne la mission de Jésus telle qu’elle a été définie par l’apôtre Paul dans la Première Epitre à Timothée : « C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. » (1:15)

Nous nous identifions avec le péché et la souffrance dans la mesure où nous nous concevons comme humains et faibles. Mais la Science du Christ – la loi divine de Dieu que Jésus démontra – a révélé que Dieu nous a tous créés à Son image et à Sa ressemblance, pures et spirituelles, inséparables de Lui et de Sa sollicitude aimante, et qu’Il nous maintient ainsi. Dieu n’envoie pas la maladie à l’humanité, et toutes les maladies ne résultent pas d’un péché. Par conséquent, au cours de son ministère, qui a consisté à délivrer l’humanité du péché, Jésus a guéri les malades grâce à son amour et à sa compréhension de leur identité, une identité conférée et maintenue par Dieu. Et il a enseigné à ses disciples à guérir les malades de cette façon.

Par exemple, Ananias, un disciple de Jésus, a guéri Paul de la cécité. Paul avait poursuivi et arrêté ceux qui suivaient Jésus, et il avait approuvé les traitements violents qui leur avaient été infligés. Ceci est notable, car Paul a été aveuglé lorsque l’irradiation de l’amour du Christ a effrayé sa conscience obscurcie. Sa guérison est intervenue lorsqu’Ananias a inclus Paul dans l’amour rédempteur de Dieu. Au même instant, l’amour de Dieu exprimé par Ananias a transformé le caractère de Paul et lui a permis d’entamer son incroyable ministère chrétien, lequel comprenait aussi la guérison des malades. C’était une preuve incontestable que le péché est impuissant ; il n’a aucun droit sur l’identité d’un enfant de Dieu, quel qu’il soit, aucune capacité à séparer quiconque de Dieu.

La guérison prouve que Dieu nous aime dans notre pureté originelle. Et lorsque les gens se sentent aimés de cette façon, ils retrouvent leur dignité, et ainsi, ils deviennent bien plus ouverts à l’idée de reconnaître leurs erreurs et d’apprendre à faire mieux. Jésus avait compris cela. Il s’asseyait même pour partager un repas en compagnie des « publicains » et des « gens de mauvaise vie », ce qui l’exposait aux critiques des hypocrites et des pharisiens. Sa réponse ? « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. » (Luc 5:30-32)

Jésus savait que le péché dénote une forme de maladie – une maladie du cœur et de l’âme. Le remède recommandé par Jésus consistait à aimer Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme (voir Matthieu 22:37), et à nous aimer les uns les autres comme Dieu nous aime. Réfléchissons à cela. Ne serions-nous pas davantage convaincus par les enseignements de Jésus – et ainsi délivrés du péché – si nous sentions l’amour de Dieu nous étreindre, et si nous étions guéris de notre souffrance physique comme résultat de cet amour ?

Durant son enfance, Mary Baker Eddy étudiait la Bible avec consécration. Elle aimait profondément les enseignements de Jésus et elle les suivait. Occasionnellement, il est arrivé qu’elle soit elle-même soulagée de sa souffrance. Elle a également guéri d’autres personnes, y compris des animaux, grâce à ses prières. Toutefois, elle a souffert régulièrement durant sa vie jusqu’à l’âge de 45 ans, lorsqu’elle a été guérie d’une blessure mortelle en lisant dans la Bible le récit des guérisons accomplies par Jésus. Elle a entrevu la loi divine de l’Amour qui produit ces guérisons. A partir de ce moment-là, elle a généralement été en bonne santé, sa vie a été active et remplie de grandes réalisations.

La leçon apprise par Mary Baker Eddy, et qu’elle a continué d’apprendre à travers son étude approfondie et consacrée des Ecritures, lui a permis de guérir les autres avec constance, en suivant les enseignements de Jésus, et ensuite d’enseigner à tous comment guérir. Puis, grâce à cette preuve solide sur laquelle s’appuyer, elle a écrit Science et Santé avec la Clef des Ecritures, le livre d’étude de la Science Chrétienne, qui a guéri et purifié le caractère de ses lecteurs depuis sa première publication en 1875. Ceux qui ont été guéris en étudiant son livre – et c’est mon cas – continuent d’y trouver la guérison physique pour eux-mêmes et pour autrui. Mais ce que ces personnes chérissent plus que la guérison physique, peut-être, c’est la transformation de leur caractère, qui découle de la compréhension spirituelle de Dieu et de l’homme. 

Oui, la guérison physique est très importante dans la pratique de la Science Chrétienne, mais elle n’est pas la partie la plus importante. Mary Baker Eddy établit très clairement que « le dessein essentiel de la Science Chrétienne est la guérison du péché » (Rudiments de la Science divine, p. 2).

Grâce à la libération de la souffrance procurée par une guérison physique, l’amour de Dieu est ressenti comme une réalité tangible. C’est la preuve que Dieu est Amour et Vérité, et que l’homme (c’est-à-dire chacun de nous) est créé spirituellement et maintenu éternellement conforme à son identité spirituelle, en tant que reflet de Dieu. Cette identité spirituelle n’inclut rien d’autre que la bonté, pure et sans péché, dont chacun peut faire l’expérience grâce à la guérison, au sein d’une vie joyeuse, sincère et droite. C’est ce que Jésus est venu nous révéler par son amour, ses enseignements et ses guérisons. Il a vu – reconnu – la pureté spirituelle comme étant la vraie nature de chacun. C’était l’amour pur de Dieu, reflété par Jésus, qui guérissait les corps physiques et qui réveillait et rachetait les cœurs et les âmes malades de leurs péchés.

Ceux qui critiquaient Jésus parce qu’il mangeait en compagnie des « pécheurs » ne percevaient pas, contrairement à Jésus, la vraie identité de ces personnes. Ce n’était pas que Jésus était aveugle aux péchés de ces gens ; il voyait et aimait ce qui était vrai au sujet de chacun.

Se sentir enveloppé par l’amour du Christ qui voit, au-delà d’un caractère humain imparfait, la bonté sans péché de chacun en tant que reflet de Dieu, a éveillé de nombreuses personnes à leur individualité plus élevée, et au désir, ainsi qu’à l’effort persistant, de vivre en accord avec leur bonté naturelle. C’est là que la prière intervient. Science et Santé affirme que « la prière ne saurait changer la Science de l’être, mais elle tend à nous mettre en harmonie avec cette Science. La bonté atteint à la démonstration de la Vérité. » (p. 2)

En d’autres termes, la prière remodèle nos vies.

Chaque effort sincère pour être bon, basé sur la prière, tend à nous mettre en harmonie avec la Vérité. Et nous atteignons alors la preuve de l’amour que Dieu a pour nous lorsque, grâce à l’expression de notre bonté naturelle, nous surmontons le péché, qu’il soit infime ou à l’inverse flagrant. Le pouvoir et l’amour de Dieu sont suprêmes, et le péché n’a aucun pouvoir sur qui que ce soit. 

Lorsque l’amour de Dieu produit la guérison physique, il peut inciter et conférer à une personne l’aptitude de vivre la bonté divine qui élimine le péché. Oui, Jésus a enjoint ses disciples à s’aimer les uns les autres comme il le faisait lui-même : s’aimer les uns les autres comme Dieu nous aime, c’est-à-dire en tant qu’expressions innocentes de la bonté de Dieu. De cette façon, la Science Chrétienne guérit les malades et sauve les pécheurs.

Barbara Vining
Rédactrice en chef

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