Je m’étais résolu à devenir moine. J’avais accepté l’idée que je n’en avais peut-être plus pour longtemps. Je passais mes journées en méditation, dans un climat de prière. Cela me donnait de la force, une paix toujours plus profonde, en dépit de la gravité de mon état physique.
J’avais été moniteur de ski et de surcroît un homme d’affaires prospère. Mes deux petites sociétés organisaient des séjours de ski et des classes d’été. Quel changement avec la situation présente qui faisait de moi un handicapé physique ! Comme je le disais moi-même, j’étais « un cas désespéré ».
La maladie des os que j’avais eue pendant mon enfance m’avait laissé une jambe plus courte que l’autre et une déviation de la colonne vertébrale, mais cela ne m’avait pas empêché de pratiquer plusieurs sports pendant ma jeunesse : football, tennis, surf et vélo. J’ai continué le sport après avoir quitté l’école.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !