En Science Chrétienne, il ne faut jamais dire que la guérison n’interviendra « jamais », car la guérison est toujours possible, même lorsqu’un problème persiste depuis longtemps. C’est pourquoi je partage ce témoignage, avec l’espoir d’aider ceux qui font de grands efforts pour ne pas renoncer, et doivent trouver le courage de persévérer pour comprendre que la bonté de Dieu est déjà la réalité présente.
Durant plus de dix ans, j’ai souffert chaque année, pendant plusieurs semaines, d’infections oculaires multiples, douloureuses et disgracieuses. Un examen médical ayant confirmé que mon entourage ne risquait rien, j’ai été autorisée à travailler, malgré la douleur et la gêne persistantes.
De par mon expérience personnelle, et aussi pour avoir lu d’autres témoignages de guérison par la Science Chrétienne, je savais que je pouvais être guérie grâce à la Science Chrétienne. Dans mes prières, je m’efforçais de voir comme Dieu voit. Quand j’y repense aujourd’hui, je me rends compte que j’étais également en train d’apprendre à connaître mon identité spirituelle, à me voir en tant qu’idée spirituelle, en tant que reflet de Dieu – la vue faisant précisément partie de mon identité.
J’ai dû souvent surmonter le découragement, mais le fait de savoir que Dieu m’aimait et que j’étais environnée et protégée par l’Amour, synonyme Dieu, me donnait du courage. Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. L’apôtre Paul écrit : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8:38, 39)
Bien que cela ne soit pas toujours facile, je travaillais et priais pour voir que je ne pouvais pas être séparée du bien, ni en avoir l’impression. Comme chacun de nous est le reflet de Dieu, notre identité et la connaissance que nous avons de nous-mêmes viennent de Dieu. Nous sommes donc en mesure de connaître notre perfection, notre liberté et notre paix spirituelles, ainsi que le fonctionnement harmonieux et illimité de notre être.
Voici l’un des énoncés tirés de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy qui m’a donné du courage : « La compréhension, si faible qu’elle soit, de la Toute-puissance divine, détruit la crainte et affermit les pas dans la bonne voie – la voie qui mène à la demeure qui n’est pas faite de main d’homme et qui est “éternelle dans les cieux”. » (p. 454) En l’occurrence j’ajoutais après « détruit la crainte » : « ... détruit la croyance à un moi matériel, à la douleur, au découragement, etc. ». J’avais parfois l’impression de manquer de la plus simple compréhension de la Toute-puissance divine, mais je voulais l’acquérir ! C’est pourquoi je persévérais, malgré ce problème douloureux qui ne cessait de revenir.
Voir comme Dieu voit implique de voir spirituellement et de reconnaître la bonté omnipotente de Dieu. On constate alors que la maladie et les lésions cèdent à la loi divine. Il n’y a qu’une seule loi : la loi d’Amour de Dieu. Si réel que semble le témoignage matériel – les symptômes – il ne fait pas partie de notre identité spirituelle.
Science et Santé explique qu’il faut affirmer « les faits véritables relatifs à l’être harmonieux » (p. 376). Mais quels sont les « faits véritables » relatifs à notre identité ? Que celle-ci est gouvernée par l’harmonie que Dieu a établie et qu’Il maintient ! Que les idées de Dieu sont créées parfaites et demeurent parfaites, et qu’il ne saurait en être autrement, puisqu’elles expriment Dieu, le bien !
Par moments, surtout à mon travail, je me sentais tenue de régler ce problème plus rapidement, et je tombais dans le piège consistant à croire que si je n’avais pas été guérie définitivement, c’est que mon application de la Science Chrétienne devait forcément être « déficiente ». Mais j’ai compris que la suggestion que je pouvais avoir des déficiences était une fausse croyance. Dans son livre Unité du Bien, Mary Baker Eddy nous donne cette assurance : « Tout ce qui, dans votre conscience individuelle, est beau et bon est permanent. » (p. 8) J’ai prié pour comprendre que la loi spirituelle de la bonté et de l’harmonie est permanente, et non fluctuante.
Ce n’est ni une formulation « parfaite » ni une soudaine inspiration lumineuse qui a mis fin à cet état. Je suis incapable de citer toutes les idées particulières et les vérités inspirées, puisées dans la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy, qui ont nourri mes prières. Mais grâce à une compréhension de plus en plus grande de tout le bien que Dieu dispense à Sa création bien-aimée, grâce au refus obstiné de renoncer à prier au sujet de cette situation, et grâce à une conception plus spirituelle de la beauté et de l’harmonie, j’ai conquis ma liberté, et je suis libre depuis des années. Cette guérison s’est avérée permanente.
Je ressens une gratitude sans bornes pour les nombreux auteurs d’articles et de témoignages publiés dans les périodiques de la Science Chrétienne, car ils m’ont aidée et encouragée tout au long du chemin grâce à leur mise en pratique claire et concrète de la Science Chrétienne. Je suis également reconnaissante aux praticiens de la Science Chrétienne qui ont prié pour moi avec amour et patience, m’apportant une nourriture spirituelle qui a éliminé mes craintes et ma frustration.
Deanna Smith
Averill Park, New York, Etats-Unis
