En espérant une réponse, on peut toujours demander l’aide de Dieu, qu’il s’agisse de guérir une maladie, d’harmoniser des relations difficiles ou de parvenir à remplir ses obligations. Les nombreuses fois où j’ai demandé cette aide, j’ai constaté que mes prières sont plus efficaces lorsqu’elles découlent du désir de comprendre plus clairement la nature générale de Dieu.
C’est que, plus nous aimons et comprenons Dieu, plus il est facile de reconnaître la beauté et la perfection spirituelle qu’Il a déjà créées. Cette approche permet d’imposer silence à l’incertitude et donne de la hauteur à la prière, si bien qu’il s’agit surtout d’apprendre à faire avec confiance ce qui est dit dans la Bible (psaume 46:11) : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ». Cela permet de voir en Dieu bien autre chose qu’une représentation anthropomorphe comme on en trouve dans la peinture du XVIe siècle. On parvient alors à connaître Dieu comme une présence immatérielle, entièrement bonne, qui est Esprit, Entendement et Amour divins. La prière acquiert une plus grande portée à mesure que l’on reconnaît, comprend et même que l’on chérit la nature et la toute présence de Dieu. Et ce changement de pensée entraîne la guérison.
Quand j’étais enfant, j’avais un ami qui, à la suite d’un accident, a appris qu’il ne pourrait plus jamais se servir de sa main normalement. Je me souviens que ce pronostic m’avait fait réfléchir quelque peu. Il ne me paraissait tout simplement pas possible qu’une telle prévision repose sur l’autorité de Dieu, le bien. Comme lui et moi, ainsi que ses parents, étions scientistes chrétiens, nous nous sommes tous mis à prier.
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