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« Aucune de ces choses ne me trouble »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 31 octobre 2019


L’apôtre Paul a été battu à coup de verges ; il a été emprisonné ; ses ennemis ont soulevé la foule contre lui, l’ont traité de discoureur, mettant en doute ce qu’il prêchait et s’y opposant ; ces ennemis ont semé la confusion dans toute la ville et ont souvent comploté contre lui ; il a également fait naufrage et il a été mordu par une vipère. Selon le livre des Actes des apôtres, dans la Bible, Paul a fait face à ces nombreuses tribulations, et à bien d’autres encore (il a également remporté des victoires) ; et d’autres personnes ayant prêché le christianisme ont eu de difficiles expériences similaires.

Paul a dit une fois à ses compagnons, ne sachant pas à quelles difficultés il allait encore être confronté : « Aucune de ces choses ne me trouble. » (Actes 20:24, d’après la version King James) Quelle confiance en Dieu ! Bien que Paul n’ait jamais ignoré ni minimisé l’importance des blessures et des persécutions qu’il a endurées, il a néanmoins refusé de laisser les circonstances difficiles l’éloigner de sa foi et de sa confiance en Dieu, sachant qu’il accomplissait l’œuvre de Dieu. Et ce refus a jeté les bases de ses nombreuses victoires.

Je me suis demandé ce qui rendait Paul si inébranlable dans sa mission. Je pense que la réponse remonte au moment où le Christ transforma le féroce persécuteur des disciples de Jésus en disciple de Jésus. (Voir Actes des apôtres, chapitre 9) Grâce à cette transformation, sa nature a été si complètement renouvelée qu’à partir de ce moment-là, sa mission de prédication et de guérison s’est appuyée sur ce fondement solide qu’est le Christ, la Vérité.

La Science Chrétienne révèle la vérité spirituelle que le Christ – que Jésus démontra si pleinement pour l’humanité – est l’idée spirituelle et éternelle de Dieu, parlant directement et avec puissance à la conscience humaine. Le Christ affirme et montre avec clarté et assurance que notre vraie nature existe en tant qu’image et ressemblance de Dieu, Esprit, et non en tant que forme matérielle. Ainsi que le dit l’Epitre aux Colossiens : « Vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. » (3:9, 10) Cette compréhension de notre identité spirituelle nous confère une base solide, inébranlable, sur laquelle établir notre vie, une base qui nous permet de maintenir un sentiment de calme et de clarté quelle que soit la difficulté rencontrée.

Notre vraie nature en tant qu’image de Dieu est l’opposé de la conception mortelle de la création, comme étant à la fois spirituelle et matérielle. Dans la mesure où un individu accepte cette hypothèse erronée comme étant vraie, il devient sensible à ses effets imprévisibles, réagissant avec anxiété à tout ce qui lui arrive. Ses pensées et sa vie incluent alors un mélange de fermeté et de flottement, et il devient justifié, et même normal, d’être « troublé », de réagir négativement, ou d’être déséquilibré par des sentiments tels que la colère, la peur et la confusion.

L’ouvrage de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, contient une directive qui nous aide à revenir à une base spirituelle solide sur laquelle établir notre vie : « L’harmonie et l’immortalité de l’homme sont intactes. Nous devrions nous détourner de la supposition contraire que l’homme est créé matériellement, et porter nos regards vers le récit spirituel de la création, vers ce qui devrait être gravé dans la compréhension et le cœur "avec la pointe d’un diamant" et la plume d’un ange. » (p. 521)

Paul avait le « récit spirituel de la création » gravé dans le cœur par le Christ, et nous pouvons l’avoir nous aussi. Nous pouvons aussi, calmement, grâce à la prière, laisser notre sens spirituel toujours actif nous révéler un peu plus qui est Dieu et ce qu’est la création spirituelle de Dieu. Ensuite, nous commencerons à voir que de nouvelles idées concernant notre propre nature spirituelle sont gravées dans notre compréhension. Parce que l’Entendement, Dieu, et Son reflet, l’homme spirituel (notre vraie nature) sont perpétuellement un, nous ne sommes soumis à chaque instant qu’au gouvernement suprême de l’Entendement divin.

A mesure qu’augmente notre compréhension de l’unité de l’Entendement, et de nous-mêmes en tant que reflets de Dieu, nous ressentons l’étreinte de la divinité et la présence et la sollicitude de Dieu. Nous éprouvons plus de stabilité dans nos pensées et nos actions. Par conséquent, nous sommes beaucoup moins susceptibles d’être impressionnés ou secoués par les hauts et les bas de l’expérience humaine. Nos yeux ne devraient jamais être fermés aux tribulations du monde. Mais ils devraient être plus ouverts encore au discernement de la vérité selon laquelle tout ce qui est opposé à Dieu, le Principe divin, est en réalité faux. Et ce qui est faux n’a ni vérité ni pouvoir pour nous éloigner de notre compréhension et de notre conviction, fondées sur la spiritualité.

A une époque, l’emploi que j’occupais m’obligeait quotidiennement à prendre des décisions rapides, impliquant généralement d’importantes sommes d’argent. Les émotions étaient souvent fortes, et les opinions nombreuses. L’incertitude, l’impatience et les angoisses remontaient parfois à la surface. Mes prières quotidiennes incluaient souvent le Premier Commandement, simple mais profond : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Exode 20:3) N’avoir aucun autre dieu signifie que je priais pour savoir que Dieu est le seul Entendement, la seule source de l’intelligence et de la sagesse, et qu’Il nous guide toujours correctement. En conséquence, je savais qu’en écoutant Sa direction, je pouvais prendre des décisions fondées sur des considérations bien équilibrées, soigneusement réfléchies et judicieuses, plutôt que sur des émotions humaines fluctuantes et empreintes de nervosité.

Dans ma prière, je déclarais mentalement, en substance : « Aucune de ces choses ne me trouble ». Bien sûr, j’ai souvent écouté avec attention les idées pertinentes des autres. Mais me permettre d’être toujours réceptif à l’impulsion divine, d’exprimer mon calme naturel basé sur l’Esprit, m’a permis de discerner le déroulement logique de sages décisions. Toutes les décisions professionnelles que j’ai prises n’étaient pas toujours parfaitement réglées, mais, de façon générale, notre groupe a été reconnu au fil des ans comme étant celui auquel on pouvait se fier pour obtenir des résultats favorables.

L’Entendement, Dieu, est le seul vrai moteur. Science et Santé nous dit : « L’Entendement est la source de tout mouvement, et il n’y a pas d’inertie qui retarde ou arrête son action perpétuelle et harmonieuse. » (p. 283) Je me demande souvent si mon moteur est l’Entendement divin, ou si je suis tenté de croire qu’il existe une autre influence, séparée de Dieu. En réalité, l’Amour divin est le seul pouvoir qui puisse m’influencer. Je ne peux donc être influencé par quoi que ce soit qui ne soit pas aimant. De même, c’est la beauté de l’Ame qui m’influence, et donc je ne peux pas être poussé à croire qu’une image malsaine présentée par les sens matériels soit réelle. Accepter le gouvernement harmonieux de l’Entendement me confère de l’équilibre et une capacité à penser clairement.

Mais que se passerait-il si un discours politique ou un évènement tragique tentait de nous conduire au désespoir ? L’exemple de Jésus nous montre comment rester au-dessus de la mêlée. Lorsque des opposants en colère étaient prêts à le jeter du haut d’une falaise (voir Luc 4:28-30), il a été capable de traverser la foule, indemne, de rester au-dessus de cette scène remplie de haine et d’une vive émotion politique, et de poursuivre son ministère. Il a accompli cela grâce à la conviction absolue de son unité avec son Père, Dieu.

Jésus a dit spécifiquement à ses disciples : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Matthieu 28:20) Il s’ensuit que le Christ, que Jésus représentait, est toujours présent, et nous permet de conserver un équilibre de pensée – de ne pas être mus par les émotions humaines, mais par l’impulsion divine. Parce que la pensée de Jésus n’était pas au bord du gouffre, il ne pouvait pas être physiquement jeté dans un précipice. Lorsque nous refusons de laisser nos pensées sombrer dans un précipice de colère, de condamnation ou d’impuissance, et que nous restons au contraire ancrés spirituellement dans notre compréhension de la vérité spirituelle, nous sommes également en sécurité. Et nous sommes en mesure d’apporter des solutions qui guérissent.

Dieu ne nous donne pas seulement les mots, mais aussi l’esprit de cette conviction profonde qu’« aucune de ces choses ne me trouble ». Il nous donne le pouvoir de maintenir fermement notre compréhension spirituelle et notre ancrage solide dans la Vérité. Lorsque nous laissons uniquement l’Amour tout-puissant nous animer, rien d’autre ne peut nous influencer.

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