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Pour les jeunes

Une prière sur le banc de touche

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 juillet 2018


Je joue au football depuis que je peux taper dans un ballon. Alors, me retrouver sur la touche n’était pas exactement ce à quoi je m’attendais pour débuter la saison de ma deuxième année de lycée.

Je venais d’intégrer un internat et j’anticipais avec enthousiasme de participer à tout ce qui me serait proposé, y compris faire partie de l’équipe de foot A. Je savais qu’il fallait que j’améliore la qualité de mon jeu pour faire une bonne saison. Je faisais mon maximum à chaque entraînement, en travaillant dur et en jouant du mieux possible. C’était aussi important pour moi de soutenir mes coéquipiers par tous les moyens.

Un jour, pendant l’entraînement, mon pied et ma cheville ont commencé à me faire mal, et je ne pouvais pas courir sans souffrir énormément. Ce problème m’a pris au dépourvu, car il ne semblait pas avoir la moindre cause. Je m’attendais à rejouer très rapidement, mais ça n’a pas été le cas. Une semaine entière s’est passée et je ne pouvais toujours pas courir. Je me suis retrouvé sur le banc de touche à regarder mon équipe jouer, furieux de ne pas pouvoir les rejoindre. Je me suis rendu compte qu’il fallait que je m’en remette à Dieu et que je pratique la Science Chrétienne comme je ne l’avais encore jamais fait.

J’ai appelé ma mère, qui est praticienne de la Science Chrétienne, et je lui ai demandé de prier avec moi. Comme j’avais plein de temps pendant les entraînements, je lui envoyais souvent des SMS pour que nous puissions échanger des idées. Je me souviens que je me débattais avec deux questions : « Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi ? » et « Quand est-ce que ça va finir ? »

Voici l’une des citations de la Bible que ma mère m’a données : « Courons avec patience dans la carrière qui nous est ouverte. » (Hébreux 12:1, d’après la version King James) C’était une idée intéressante, parce que je n’avais pas beaucoup de patience dans cette situation. Je voulais vraiment pouvoir courir sans avoir mal. Et même si je savais que Dieu n’avait pas créé la douleur et si j’étais sûr que la guérison était inévitable, c’était dur de ne plus penser à quelque chose qui paraissait aussi réel d’un point de vue physique.

Pendant tout ce temps, cependant, j’ai fini par réaliser que ce qui était important, c’était ce que j’apprenais au sujet de Dieu, et non le problème ou la rapidité de la guérison. Ma mère m’a mis au défi de commencer ma prière en exprimant ma gratitude et en affirmant ma perfection en tant que reflet de Dieu, et non en partant de ce qui, selon moi, avait besoin d’être réparé. C’était un concept difficile à comprendre, mais une fois compris, il m’a vraiment aidé à cesser de me concentrer sur moi-même et sur mon corps pour penser davantage à Dieu. Quand je me suis mis à prier comme ça, je me suis senti en paix et moins agacé.

J’ai aussi cherché des définitions du mot « parfait » et j’ai trouvé celle-ci : « Aussi bien que possible. » Cela m’a rappelé le cantique 51 dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne (Mary Alice Dayton, traduction © CSBD) :

Dieu ne fit pas l’homme imparfait,
Son modèle infini ;*
En Son idée Il se complaît
Et S’exprime à toujours.
O Vie, Amour et Vérité,
Chassant le sens mortel,
Christ nous révèle en sa beauté,
Notre être originel.
*Traduction littérale

J’aimais beaucoup l’idée du modèle divin qui est infini, parce que cela explique pourquoi la source de notre perfection ne changera jamais et ne pourra jamais changer. Cette idée a joué un rôle essentiel dans la guérison.

Je ne peux pas dire exactement quand l’état de mon pied s’est amélioré, mais un jour, j’ai pu rejouer et courir vite ; il n’y a pas eu d’amélioration graduelle. La douleur a disparu et je me suis senti complètement libre de mes mouvements. Je n’avais jamais été aussi heureux de soutenir mes coéquipiers sur le terrain et de marquer des buts.

En y repensant, je suis reconnaissant que cette guérison m’ait donné l’occasion de grandir dans ma pratique de la Science Chrétienne et d’apprendre à « courir avec patience », même quand les choses n’arrivent pas aussi vite que nous l’aimerions.

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