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Pour les jeunes

Pensez-vous être trop jeune pour suivre le Cours Primaire ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 13 août 2018


Une amie étudiante, qui venait de suivre le Cours Primaire de Science Chrétienne, m’a dit un jour : « Ne pense jamais que tu es trop jeune pour suivre le cours. »

A l’époque, j’étais en deuxième année de lycée. J’ignorais ce qu’était le Cours Primaire, et de plus je me souciais très peu de vivre une vie morale ou chrétienne. Pourtant, j’avais été à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, mes parents étaient des chrétiens pleins d’amour, j’étais membre de L’Eglise Mère depuis plusieurs années, et pendant longtemps j’avais recouru uniquement au traitement par la Science Chrétienne pour me guérir. Et puis je suis entré dans une phase où j’ai pensé que je m’amusais trop dans la vie pour m’intéresser à la religion. Néanmoins, mon amie m’a donné une brochure contenant des articles de scientistes chrétiens expliquant le pourquoi du comment du Cours Primaire. La brochure est restée sur une étagère jusqu’à ce que je décide de la lire, environ deux ans plus tard, lors des vacances de Noël.

Durant ma dernière année de lycée, tout se passait formidablement bien pour moi : mes performances sportives étaient bonnes, mes résultats scolaires excellents, et je « m’éclatais » durant les week-ends. A priori tout allait bien, et pourtant je sentais qu’il me manquait quelque chose. Je m’étais éloigné peu à peu de la Science Chrétienne et je ne vivais plus dans la conscience de la présence de Dieu, ou du moins c’est ce que je pensais. Mais comme le déclare le Psalmiste : « Où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. » (psaume 139:7, 8) Bien des fois j’avais été guéri et vu d’autres personnes guérir grâce au pouvoir de Dieu, mais à présent je ressentais le profond désir de Le comprendre et de comprendre qui j’étais.

Je ne sais plus pourquoi j’ai repensé à ce que m’avait dit mon amie concernant le Cours Primaire. J’ai retrouvé la brochure sur l’étagère où je l’avais posée quand elle me l’avait donnée. En la lisant, je me suis rendu compte que ma façon de penser et de vivre avait besoin de changer radicalement. Je me suis lancé avec sérieux dans l’étude approfondie de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy, et c’est là que j’ai commencé à renaître grâce à une véritable transformation du caractère.

Voulant en savoir plus sur la possibilité de suivre le cours, je n’ai pas tardé à prendre contact avec l’un des professeurs de Science Chrétienne autorisés dont le nom figurait dans le répertoire du Christian Science Journal. J’ai eu un entretien avec lui. A l’issue de cette conversation, il m’a conseillé de persévérer dans l’étude et l’approfondissement de la Science Chrétienne avant de refaire une demande pour suivre le cours. Ce n’est que récemment que j’ai vraiment compris la sagesse de ce refus. Cela n’avait rien à voir avec mon âge, car sa décision obéissait aux instructions données par Mary Baker Eddy dans le Manuel de L’Eglise Mère concernant le choix des élèves : « Les scientistes chrétiens qui sont professeurs choisiront avec soin pour élèves ceux-là seuls qui ont fait preuve d’une bonne conduite dans le passé, et qui présentent des dispositions pleines de promesses pour la Science Chrétienne. » (p. 83) A l’époque, je ne répondais pas à ces normes. J’ai été très déçu par ce refus, mais cela n’a fait qu’accroître la valeur de ce cours à mes yeux et mon désir de le suivre. J’ai également eu de plus en plus conscience des qualités spirituelles et morales requises pour cela.

Spiritualiser mes pensées et mes actes n’était pas chose facile. J’ai dû faire face à plusieurs défis très douloureux. Un grave problème physique a failli mettre ma vie en danger. A plusieurs moments, ma prise de position en faveur de la moralité a été fortement ébranlée. Il m’a paru aussi très difficile de sacrifier une relation personnelle incompatible avec mon désir de devenir membre d’une église filiale.

En priant et en étudiant de façon sincère et régulière, et en vivant de plus en plus en accord avec le Principe divin, l’Amour, que je m’efforçais de comprendre, j’ai vu ces interférences perdre leur pouvoir. Un cantique, dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne (Violet Hay, no 64, traduction © CSBD), m’a beaucoup soutenu durant cette période éprouvante. On y lit notamment ceci :

Ma route va de l’ombre à la lumière,
Des sens à l’Ame, à la réalité ;
Le jour se lève et sa gloire m’éclaire,
Je chante : J’ai trouvé la Vérité !

A la fin de l’été, je m’étais constitué un fondement spirituel solide ; j’avais fait des efforts sincères pour me réformer ; j’étais devenu membre d’une église filiale active de l’Eglise du Christ, Scientiste ; et j’avais réorienté mes pensées, ne cherchant plus ma propre mise en valeur ni la matérialité, pour être au service de Dieu et de mon prochain. Voyant que je désirais toujours suivre le cours et que je m’y étais préparé, ce professeur inspiré par l’Amour a reconsidéré la question et m’a accepté dans sa classe cette année-là.

Mon sacrifice matériel a été pleinement récompensé par la grande bénédiction du Cours Primaire. Je n’avais renoncé à rien de substantiel, mais seulement à l’erreur, à une compréhension erronée et limitée de l’existence, une fausse croyance à la vie et à la sensation dans la matière. En me dépouillant de cette erreur, j’ai pu me « revêtir [de la Vérité], afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie » (II Corinthiens 5:4).

Grâce aux deux semaines enrichissantes et pleines d’inspiration du Cours Primaire de Science Chrétienne, j’ai découvert que la vie et les enseignements de Christ Jésus – notre modèle pour la guérison en Science Chrétienne – procuraient la santé, résolvaient les problèmes et élevaient spirituellement. Dans le même temps, j’ai constaté que l’exemple du Maître était stimulant et révolutionnaire, et s’appliquait fondamentalement à toutes les situations – qu’elles soient personnelles ou concernent le milieu scolaire, la localité, le pays ou le monde entier.

J’ai aussi appris à infiniment apprécier le courage et le désintéressement avec lesquels Mary Baker Eddy a œuvré pour expliquer et démontrer la Science du Christ au bénéfice de l’humanité. Une compréhension approfondie de la Science Chrétienne, expliquant et prouvant l’omnipotence et l’harmonie du gouvernement divin de toute la création, nous met à même de participer de façon active et efficace à la guérison des maux corporels, moraux et mentaux, ainsi qu’à la résolution des problèmes scolaires, sociaux, économiques et politiques. L’étude et la pratique systématiques de cette Science accroissent notre sentiment de liberté. Cela nous ouvre pleinement à la conscience illimitée de la présence de l‘Amour. Et surtout, on peut comprendre et démontrer scientifiquement, pour soi et pour les autres, l’immense pouvoir de Dieu, le Principe divin, et la relation indéfectible que l’homme entretient avec Lui, en tant que Son image et Sa ressemblance.

Durant les deux semaines de cours, on apprend à connaître l’omnipotence et l’omniprésence absolues de Dieu, le bien, et l’impuissance et l’irréalité du mal. On apprend également à prier avec plus d’humilité, plus d’amour, de façon plus scientifique et plus efficace. Tout cela est expliqué dans la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy, et particulièrement dans le chapitre intitulé « Récapitulation » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, qui est la base de l’enseignement du Cours Primaire. (Voir le Manuel de l’Eglise, p. 86.) Notre étude et notre pratique individuelles des vérités contenues dans ces livres sont considérablement renforcées par cet enseignement. Mary Baker Eddy écrit : « Un enseignement systématique ainsi que la croissance spirituelle de l’élève et son expérience dans l’application sont nécessaires pour parvenir à une compréhension approfondie de la Science Chrétienne. » (Science et Santé, p. 461)

Le Cours Primaire de la Science Chrétienne et les journées d’Association annuelles qui suivent constituent une disposition et un privilège d’une importance capitale, permettant de servir Dieu, son prochain et soi-même, de façon absolument unique. Le besoin profond de suivre le cours et les conditions requises pour être accepté dans une classe pourraient se résumer par cette remarque perspicace de Mary Baker Eddy : « La satisfaction dans le passé et le froid formalisme du matérialisme sont en train de disparaître. L’ignorance concernant Dieu n’est plus le marchepied de la foi. La seule garantie d’obéissance est de bien comprendre Celui dont la connaissance exacte est la Vie éternelle. » (Science et Santé, p. vii)

Soit nous nous accrochons au matérialisme illusoire qui est en train de s’effondrer, soit nous cherchons, affirmons et démontrons avec ardeur « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Nous ne pouvons faire les deux, et le choix nous appartient. Si nous faisons le deuxième choix, et que notre vie atteste cet engagement de façon concluante, nul doute que l’occasion irremplaçable de suivre le Cours Primaire va se présenter.

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