Quand notre fils a eu sept ans, il a commencé à avoir très mal à toutes ses articulations. Son état physique était si alarmant que mon mari, qui n’était pas encore scientiste chrétien, l’a emmené chez un médecin, avec mon accord. Puis il a dû être hospitalisé pour subir des examens.
Plusieurs spécialistes l’ont examiné et ont déclaré à mon mari qu’il n’existait malheureusement aucun traitement pour cette invalidité. Selon leur pronostic, cet état allait empirer, et les détériorations déjà subies seraient irréversibles. Ils ont dit qu’ils pouvaient lui prescrire des médicaments pour apaiser la douleur et que, lorsque l’enfant aurait grandi, une série d’opérations pourraient faciliter ses mouvements. Mon mari les a remerciés puis a déclaré : « J’imagine que je n’ai plus qu’à faire confiance à Dieu, à présent. » L’un des médecins l’a encouragé dans cette voie.
Nous avons ramené notre fils à la maison et avons appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il lui donne un traitement, c’est-à-dire pour qu’il prie pour lui de façon spécifique, scientifique et chrétienne.
Je n’ai pas oublié les premières parols du praticien : « Dieu a pour vocation de bénir. Il ne maudit pas, et ne peut le faire. Cette “expérience” ne peut que bénir toute votre famille. » Je me suis attachée à cette promesse ! Elle correspondait parfaitement au Dieu tout Amour que j’avais appris à connaître à travers l’enseignement de l’école du dimanche.
Comprenant notre inquiétude, le praticien est venu nous rendre visite. J’ai remarqué qu’il ne semblait pas alarmé le moins du monde. Après son départ, j’ai compris qu’il avait regardé le même enfant que nous, mais qu’il avait « vu » l’enfant de Dieu, spirituel, parfait, et non un mortel handicapé. J’ai pensé que s’il pouvait voir la perfection de cet enfant, c’était uniquement grâce à Dieu. Et Dieu nous révélait donc cette perfection à nous aussi.
Au cours des semaines qui ont suivi, mon mari et moi avons prié régulièrement pour notre enfant. Je me suis mise aussi à lire et à méditer chaque jour une promesse biblique, y voyant la preuve de la totalité de l’Amour. J’ai étudié avec ferveur les quatre Evangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean). On y trouve les guérisons, les enseignements et les promesses de Jésus. Je me souviens que la réponse que Jésus donna à ses disciples, quand ils lui demandèrent pourquoi ils n’avaient pu guérir un garçon épileptique, m’a été très utile. Il ne leur répondit pas pourquoi ils n’avaient « pas pu » le guérir, mais comment ils « pouvaient » le faire. Il leur dit en effet : « Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et par le jeûne. » (Marc 9:29, d’après la version King James) J’apprenais à jeûner, à rejeter de la conscience toute pensée qui niait la suprématie de Dieu. L’Amour divin devenait pour moi « plus proche, plus cher et plus réel ». Comme l’écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Si l’Amour divin devient pour nous plus proche, plus cher et plus réel, alors la matière est en voie de se soumettre à l’Esprit. » (p. 239)
Durant ce temps, notre fils s’est senti suffisamment bien pour retourner à l’école. Je l’ai conduit à la porte de l’établissement. Et puis j’ai connu une journée noire. Une amie bien intentionnée, qui était kinésithérapeute, est passée me voir. Elle m’a dit qu’en tant que mère responsable, je devais inscrire mon fils à des séances de kinésithérapie, sinon il serait en fauteuil roulant avant un an. J’étais dévastée. Dans ma détresse, j’ai ouvert ma Bible, en quête d’inspiration. A travers mes larmes, j’ai lu ces mots : « Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises. » (II Timothée 3:14) « De qui » je les avais apprises, je le savais : c’était de Dieu, et Il m’assurait à nouveau qu’Il ne nous avait pas abandonnés.
La guérison d’un homme boiteux, accomplie par Pierre à la porte du temple, m’est venue à l’esprit (voir Actes des apôtres 3:1-11). C’était un adulte estropié de naissance. Alors qu’il n’avait jamais utilisé ses jambes, il se mit aussitôt à sauter, sans avoir besoin d’apprendre à marcher ni de développer ses muscles progressivement ! La totalité de Dieu exprimée en l’homme ! J’ai cessé de penser que je faisais preuve de négligence en m’en remettant entièrement à Dieu pour la guérison de mon fils. Les symptômes de la maladie ne m’impressionnaient plus autant que le grand amour de Dieu. Je m’attendais à voir l’enfant guéri.
Environ une semaine plus tard, alors que j’allais prendre la voiture pour aller chercher mon fils à l’école, j’ai entendu des petits pas rapides dans l’allée. C’était lui, et il avait un grand sourire qui lui fendait le visage. « J’ai couru sans m’arrêter jusqu’à la maison ! » s’est-il écrié.
La guérison était complète. A la fin de l’année scolaire, il avait même rattrapé le retard qu’il avait pris dans ses études en ayant manqué une grande partie de l’année. L’été suivant, il est parti faire une randonnée, sac au dos, sans avoir le moindre problème. Six ans plus tard, il a dû passer un examen médical, comme l’exigeait une compagnie d’assurance lorsque nous sommes partis vivre à l’étranger. Les examens ont montré qu’il n’y avait plus la moindre trace du problème.
Le praticien avait vu juste, tous les membres de la famille ont été bénis par cette guérison. Et ce n’est là qu’une seule des belles guérisons que nous avons eues dans la famille.
Judith Hardy Olson
Westport, Connecticut, Etats-Unis
Je suis le fils de Judith Hardy Olson. J’ai lu son témoignage et j’atteste qu’il est parfaitement exact. Je suis reconnaissant à la Science Chrétienne de cette guérison permanente, qui m’a non seulement béni, mais a également béni toute ma famille. Et j’ai eu bien d’autres guérisons dans ma vie.
Scott Hardy
