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Apaiser des relations tendues

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 mars 2018


Nous connaissons tous, chaque jour, des problèmes de relations humaines. Notre façon de réagir détermine en grande partie l’harmonie de nos journées.

L’homme réel, l’identité de chacun d’entre nous, est l’idée spirituelle de l’Entendement, Dieu. Reflétant la nature divine, l’homme est inoffensif, harmonieux, pur et aimant. Formé à l’image et à la ressemblance mêmes de Dieu, il est l’effet de Dieu, il est gouverné par Dieu et inspiré par Lui. Il est toujours dans une relation juste avec son prochain. En affirmant la vérité spirituelle dans nos prières, nous conformons notre existence à notre véritable identité d’homme.

Jésus présenta cet homme, l’image et la ressemblance de Dieu, en paroles et en actes. Il manifesta l’harmonie de Dieu et prouva qu’il est possible à chacun d’entre nous de suivre son exemple. Il orientait sans cesse la pensée vers le pouvoir éternel de Dieu, la source continue de la bonté et du bonheur de l’homme. Il déclara : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11:24) A propos de Christ Jésus, Mary Baker Eddy écrit ceci : « Pour Christ, la Vie n’était pas simplement un sens d’existence, mais un sens de puissance qui le mettait à même d’assujettir les conditions matérielles. » (Unité du Bien, p. 42)

La Science Chrétienne enseigne que notre conscience détermine notre vécu. Moins nous laissons entrer la discorde dans notre conscience, moins nous en faisons l’expérience. A la question : « Les sens physiques ont-ils connaissance de quoi que ce soit de réel ? », Mary Baker Eddy répond : « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage. Ce que vous voyez, entendez, ressentez, est un mode de conscience, et ne peut avoir d’autre réalité que celle que vous lui accordez. » (ibid., p. 8)

Que faire, alors, si une personne de notre connaissance se montre soudain déraisonnable, injuste, furieuse ou même haineuse ? Comment nier la réalité de ce genre de réactions quand on les entend de ses propres oreilles, qu’on les voit de ses propres yeux et qu’on en ressent l’influence agressive et corrosive ?

La réponse est très simple, mais elle demande une discipline spirituelle stricte.

Tout d’abord, enveloppons notre prochain dans l’Amour divin. Un désaccord ou une dispute n’est qu’une phase de l’erreur mensongère, c’est-à-dire du mal. Tournons immédiatement nos pensées vers Dieu, le bien, et posons-nous une question toute simple : « Dieu est-Il la cause du problème ? » S’Il ne l’est pas – et Il ne l’est pas ! – alors le conflit n’est pas réellement en train d’avoir lieu.

Le sens physique ne peut jamais témoigner véritablement des activités de l’homme. Les sens matériels ne peuvent connaître l’homme créé par Dieu. Seul le sens spirituel nous dit la vérité concernant toute situation. « Ce qui semble évident aux sens corporels n’est pas la Science de l’homme immortel », lit-on dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy (p. 417). La discorde n’est jamais réelle. Elle n’a ni identité, ni substance, ni activité, ni loi pour la soutenir. Et l’homme véritable n’est jamais le porte-parole de l’erreur.

Notre tâche consiste à nier vigoureusement les frictions en affirmant les faits spirituels. L’homme n’a jamais rien dit de mal ou d’incorrect, et il n’a jamais rien entendu de tel. L’homme n’a jamais fait du tort ou subi un tort. Il n’existe pas d’homme qui puisse croire à l’erreur ; il n’existe pas d’entendement qui puisse garder l’erreur en mémoire.

Le mal nous incite seulement à croire à un pouvoir en dehors de Dieu – à une activité qui n’est pas causée par Dieu – et à des relations qui échappent au gouvernement de l’Amour. Nous sommes capables de prouver que nous ne pouvons pas déchoir du haut de la vraie connaissance ; nous ne pouvons pas être incités à croire que notre prochain a lui-même été ébranlé. Nous pouvons simplement éliminer toute prétention, ou faux témoin, selon laquelle la conscience matérielle nous gouverne. Si nous refusons de croire à l’entendement mortel et de réagir à ses prétentions, il perd sa seule chance de nous tromper.

Le stress ou l’agitation que nous pouvons ressentir au sein de relations tendues n’est pas dû essentiellement à l’attitude déraisonnable, injuste ou haineuse de l’autre personne, ni au fait qu’elle a peut-être réagi elle-même à un comportement qu’elle considère injuste de notre part. Cela provient de l’entendement mortel, qui nous incite à croire à l’imperfection et au conflit, et du fait que nous acceptons cette suggestion.

Mais dans la mesure où nous demeurons fermes dans la connaissance du caractère chrétien inhérent à tout être, la prétention selon laquelle les frictions ont du pouvoir s’affaiblit et se dissout dans son néant absolu. Si, dans un esprit d’amour, nous rendons le mal impersonnel en le séparant entièrement de l’homme et que nous reconnaissons uniquement la présence et le pouvoir divins, nous nous sentons unis à Dieu et à Sa création. Cet état de conscience a pour effet non seulement de nous régénérer, mais d’aider également notre prochain à se libérer. 

Correctement appliquée, la Science Chrétienne peut apaiser et harmoniser des relations tendues à cause de la jalousie, de la crainte, de la haine, de l’injustice, d’une rivalité égoïste, ou de quelque autre défaut de notre part ou de celle d’une autre personne. La loi de Dieu s’applique en toute situation pour répondre aux besoins humains. Cette loi est celle de l’amour de Dieu exprimé en notre nom. En vivant cet amour, nous prouvons notre aptitude à développer des rapports harmonieux avec les autres.

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