La première neige était tombée, et je sortais de l’hôtel pour faire mon jogging matinal. Cela se passait il y a plusieurs dizaines d’années, mais le souvenir en reste vif : le sol était couvert d’un mince manteau blanc et tout paraissait plus silencieux que d’ordinaire. C’était parfait pour moi qui m’étais réveillée inquiète au sujet d’une décision importante que je devais prendre. J’aspirais à trouver l’inspiration nécessaire pour faire le bon choix.
Comme j’approchais à petites foulées d’un parc, je suis passée devant un temple qui annonçait au-dehors le sujet choisi par le pasteur pour le sermon du dimanche. Sur l’affiche, j’ai lu « Un toutefois sublime ».
Quel titre ! Je me suis mise à réfléchir à ce que je pourrais dire si on me demandait de m’exprimer sur ce sujet. Immédiatement, j’ai pensé à Jésus-Christ, notre Maître, priant dans le jardin de Gethsémané. Il se préparait à subir un procès injuste et la cruauté du crucifiement. « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » dit-il. Il prononça alors ces mots qui me sont apparus comme le parfait exemple d’un « toutefois sublime » : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26:39)
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