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Notre rôle face au virus Zika

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 29 avril 2016

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 12 février 2016


Face à l’alarme donnée dans le monde entier concernant un soi-disant virus nommé Zika, quelles sont les mesures à prendre immédiatement, où que nous soyons ?  

La prière, telle qu’on la pratique quand on étudie la Science Chrétienne, aborde chaque situation d’un point de vue spirituel. Elle suit en cela ce que nous enseigne la Bible concernant Dieu et Sa création parfaitement bonne, telle qu’elle est décrite dans le premier chapitre de la Genèse. Et Christ Jésus nous montra que l’existence humaine peut faire la preuve de cette création parfaite, grâce à une compréhension spirituelle de cette vérité. Si nous laissons l’amour et la bonté de Dieu imprégner notre pensée, cette perfection originelle resplendit et se révèle dans la vie quotidienne. En priant ainsi au sujet de la menace que représente le soi-disant virus Zika, nous pouvons affirmer que la présence toute-puissante et maternelle de Dieu se ressent dans chaque aspect de l’être, aux quatre coins du monde, qu’elle irradie l’amour parfait qui dissipe naturellement la crainte, l’incertitude, la maladie et le désespoir.

Notre calme certitude quant à la totalité de Dieu et à Sa bonté fait entrer la lumière qui chasse les ténèbres.

Voici quelques points supplémentaires auxquels réfléchir quand nous prions au sujet de ce problème. 

Si nous commençons par prier en nous basant sur le premier chapitre de la Genèse, nous reconnaissons que la création de Dieu repose sur l’amour, et que tout ce qu’Il a créé demeure parfait. Ce chapitre nous apprend que l’homme, c’est-à-dire nous tous, a été fait à la ressemblance de Dieu. Le récit du deuxième chapitre, qui suggère que la création de Dieu a perdu sa perfection, peut paraître vrai, mais examiné à la lumière du premier chapitre qui est catégorique, on se rend compte qu’ils sont contradictoires. Un seul de ces deux points de vue peut être vrai. Et les guérisons opérées par Jésus confirment la véracité du premier chapitre qui communique la certitude fondamentale d’une réalité continue et ininterrompue de l’harmonie. En priant, nous parvenons à nous mettre en accord avec le fait que la perfection universelle et divine reste vraie, en dépit de ce qui apparaît aux sens matériels. 

En nous appuyant fermement sur la perfection éternelle de Dieu, nous admettons avec gratitude que Dieu est l’Amour infini, remplissant tout l’espace. Il prend continuellement soin de Sa création parfaite. Il protège Ses enfants et préserve chaque aspect de Son ordre universel. Notre gratitude pour cette vérité divine permet d’écarter la confusion et l’incertitude. En affirmant dans nos prières la toute présence de Dieu, nous apportons notre soutien, nous contribuons à la stabilité et à la clarté de la pensée. Notre calme certitude quant à la totalité de Dieu et à Sa bonté fait entrer la lumière qui chasse les ténèbres. 

Tandis que dans une optique matérielle, la maladie paraît se propager par l’intermédiaire d’un virus, on arrive à une conclusion bien différente quand on adopte une optique spirituelle. La crainte consciente et latente est un élément clé qui doit être traité. Au lieu de la laisser s’infiltrer et prendre le dessus, nous pouvons savoir que nous sommes tous environnés de l’amour de Dieu, maternel et protecteur. Et quand nous affirmons en priant que Dieu est notre vrai Père-Mère à tous, et que la nature maternelle de Dieu est universellement présente, il se passe quelque chose de profondément important. La crainte commence à diminuer. C’est véritablement une illustration de ce qui est dit dans la Bible : « L’amour parfait bannit la crainte. » (I Jean 4:18) Et cela entraîne un autre effet tangible. « Lorsque la crainte disparaît, la base de la maladie a disparu », écrit Mary Baker Eddy dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 368).

Au lieu de laisser la crainte s’infiltrer et prendre le dessus, nous pouvons savoir que nous sommes tous environnés de l’amour de Dieu, maternel et protecteur.

Il est aussi utile d’approfondir la base de l’intelligence réelle. En se fondant sur la Bible, la Science Chrétienne explique que Dieu est la seule source de toute pensée intelligente. Elle définit Dieu en tant que seule conscience divine, seul Ego parfait, seul Entendement pur. Chaque individu est l’expression bien-aimée de cet Entendement unique. Enfants de Dieu, nous manifestons tous la sagesse de l’Entendement parfait. C’est la réalité du chapitre premier de la Genèse. Dans la version du chapitre deux, chaque individu a son propre entendement, est sujet au doute, à l’incertitude et à la crainte. La prière, qui reconnaît la présence du seul Entendement et nie celle de nombreux entendements, permet de faire pencher la balance de la pensée du côté de Dieu. En réalité, il n’existe qu’un seul Entendement et cet Entendement ne connaît pas la peur et sait que sa création parfaite est sans défaut. Prendre fermement position en priant et insister sur le fait qu’il n’y a qu’un seul Entendement, un seul Dieu, permet de contredire le mensonge prétendant qu’il y a de nombreux entendements capables de connaître le mal et la maladie. 

La Bible nous révèle que Dieu est Tout-en-tout. C’est là un autre point clé de la prière. Dieu est toujours présent. Sa substance, c’est la substance de l’univers. Et cela signifie que toute vie, en réalité, reflète Dieu, le seul Créateur éternel. La création divine, telle qu’elle est décrite dans le premier chapitre de la Genèse, n’est pas en conflit avec elle-même. Un aspect de Sa création ne met pas en péril un autre de ses aspects. Il n’est donc pas étonnant qu’Esaïe ait écrit : « La panthère se couchera avec le chevreau. » (11:6) L’idée qu’un insecte puisse être nuisible n’est pas compatible avec une création qui exprime l’intelligence de l’Entendement infini ou l’Amour universel qui prend soin de sa création et la comble de bienfaits. Voici ce qu’explique Mary Baker Eddy avec une tendresse toute maternelle : « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l’harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructibles. » (Science et Santé, p. 514)

Pour résumer, en réalité, dans la création divine, il n’existe pas de substance nocive transportée par un insecte, personne n’est menacé, l’environnement n’est pas imparfait, et à partir de ce point de vue, sur la scène humaine, aucune pathologie n’est irréversible, aucun problème n’est sans solution. Bref, en réalité, il n’y a pas d’autre cause que Dieu, le bien. « L’Entendement infini crée et gouverne tout, de la molécule mentale à l’infinité », écrit Mary Baker Eddy (ibid., p. 507). 

A mesure que nous comprenons et affirmons dans nos prières que la nature protectrice de Dieu est présente et parfaite dans tout l’univers, cette lumière dissipera peu à peu les ténèbres de la maladie pour la vaincre finalement.

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