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Trouver en Dieu tout ce dont on a besoin

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 25 septembre 2015

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de juillet 2015


Que ce soit à l’échelle individuelle ou planétaire, nous devons souvent faire face au manque : manque de santé, d’argent, de logement, d’environnement familial, de sécurité, d’intelligence, de bonnes occasions, de nourriture, de bien-être, etc. De façon instinctive, nous savons en général que la satisfaction des besoins humains élémentaires est un droit – droit à la santé, à un foyer, à un travail épanouissant, au bonheur, à la sécurité… – mais nous ne connaissons pas forcément la nature de la vraie source de toutes bonnes choses, et c’est pourquoi nous avons toujours l’impression qu’il nous manque quelque chose. Nous croyons trouver la solution en nous confiant, par exemple, au marché financier, à un système de protection sociale, une intervention chirurgicale, un salaire régulier, un héritage, un médicament miracle, à telle personne ou à tout autre moyen, mais le résultat est souvent limité et décevant.

Est-ce vraiment surprenant ? Selon la Science Chrétienne, ce qui passe pour une insuffisance à répondre aux besoins humains trouve sa solution quand on reconnaît qu’il s’agit en réalité d’une forme d’appauvrissement spirituel, d’un état mental dépourvu de la compréhension du fait que Dieu est le Dispensateur du bien infini, dont l’univers, y compris l’homme, possède sans limites tout le bien qu’Il lui communique. Comme l’affirme l’apôtre Paul : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins. » (Philippiens 4:19)

La solution à tous les aspects discordants de l’existence, y compris la pénurie, nous est donnée dans le tout premier verset de la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1:1) Il y est dit que le créateur et la création, la Vie divine et sa manifestation, englobent le tout de l’être, le royaume de la réalité. La Science Chrétienne enseigne qu’il n’existe rien en dehors de la propre capacité infinie de Dieu, qui constitue la Science de Dieu et de l’homme. Rien n’existe à moins d’être en Dieu, l’Entendement divin, et tout ce qui existe est reflété dans Son idée, l’homme. Et celui-ci, étant l’idée composée de Dieu, exprime pleinement les facultés, les capacités, l’activité, les pensées intelligentes de l’Entendement – tous les attributs divins – sans aucune déficience.

Ne confondons pas cet homme spirituel véritable avec le concept de soi et d’autrui en tant que personnalité matérielle, concept auquel nous faisons face tous les jours, et dont l’existence même n’est attestée que par les sens physiques, finis et peu fiables, qui représentent un état mental erroné. Nous avons la possibilité de sortir de cette mentalité erronée, à laquelle appartient toute limite, pour nous éveiller à la vérité de la coexistence de l’homme et Dieu en qui nous trouvons le foyer, la santé, l’amitié, l’activité et la joie, sans jamais manquer de rien ni connaître l’échec. Mary Baker Eddy nous explique dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures où trouver tout bien : « Lorsque nous comprendrons que la Vie est Esprit, qu’elle n’est jamais dans la matière ni matérielle, cette compréhension s’épanouira jusqu’à devenir complète en soi, trouvant tout en Dieu, le bien, et n’ayant besoin d’aucune autre conscience. » (p. 264)

Dans la mesure où nous, qui souffrons de tel ou tel manque, saisirons le fait spirituel que notre vraie identité ne fait pas corps avec la chair limitée, mais qu’elle existe en tant qu’idée dans l’Entendement divin et qu’elle dépend entièrement de cet Entendement, nous verrons alors que le bien véritable est accessible à tous, et nous surmonterons nos difficultés. Le pouvoir guérisseur de l’Amour divin ne se limite pas à des situations particulières, il comble tous les besoins humains. Ce pouvoir se manifeste à notre conscience par un sentiment de paix et de confiance. Dans la mesure où il spiritualise les pensées et le caractère humains, il accomplit les ajustements nécessaires dans notre vie quotidienne.

Christ Jésus exprimait cette conscience qui guérit et que lui avait donnée son Entendement-Père, lorsqu’il déclara au sujet de sa vraie identité, issue de Dieu : « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10:30) Sa compréhension de l’unité qu’il formait avec le Père lui permit de prouver à maintes reprises qu’il n’y a pas de séparation entre Dieu, le dispensateur du bien, et l’homme, l’expression de l’abondance de Dieu.

La rencontre de Jésus et de la Samaritaine, au puits de Jacob, est très instructive (voir Jean 4:6-15). A cette femme venue puiser de l’eau au puits Jésus proposa à la place « de l’eau vive ». Ignorant la signification spirituelle de cette eau, elle ne voyait pas comment Jésus pourrait lui en procurer, car il n’avait ni tasse ni seau : « Seigneur… tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? » (verset 11) Selon sa conception limitée des choses, l’eau était une propriété vivifiante de la matière, dont l’approvisionnement était limité et dépendait d’une source extérieure à l’homme. Elle pensait qu’on ne pouvait s’approvisionner que par des moyens matériels et que ces ressources étaient temporaires.

Jésus entretenait un concept tout à fait différent de la substance et des ressources. Faisant allusion à l’eau du puits, il lui dit : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif. » (verset 13) Il considérait les ressources comme étant entièrement spirituelles, toujours abondantes et à la portée de tous. Il mit en évidence le grand fait que le Fils est toujours avec le Père et ne manque d’aucun bien, démontrant ainsi la vérité intemporelle énoncée par le Psalmiste : «  L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » (psaume 23:1) Jésus voyait dans cette vérité un aspect du royaume des cieux qui est en nous, dont les bienfaits sont toujours nôtres, toujours éternels. Et c’est pour faire connaître cette vérité à tous qu’il est venu sur terre. Il déclara à la femme : « L’eau que je lui donnerai [que je donnerai à tout homme] deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4:14)

D’autres personnages bibliques, encore ignorants de la Vérité, posèrent une question équivalente à celle de cette femme au puits de Jacob : « D’où cela vient-il ? » Ceux qui avaient entendu Jésus prêcher demandaient avec étonnement : « D’où lui viennent ces choses ? » (Marc 6:2) Même les disciples de Jésus demandèrent avec incrédulité : « Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert ? » (Marc 8:4), pensant qu’il était impossible de nourrir une foule de quatre mille personnes.

Aujourd’hui encore, comme la Samaritaine au puits ou comme les disciples de Jésus, nous nous écrions : « D’où… ? » « Comment ? » Où et comment vais-je trouver la santé, le bonheur, l’intelligence, l’argent nécessaire pour payer mes factures, le moyen de me nourrir, quelqu’un à épouser ? Ces questions incessantes trahissent la conviction que les ressources et toutes bonnes choses viennent forcément d’une source matérielle en dehors de notre être, indépendamment de notre démonstration, alors qu’en réalité, nous sommes tous capables de corriger des points de vue incorrects.

Jésus savait « où » trouver le bien en abondance ; il savait que ce bien vient toujours de Dieu et qu’il est à chercher en soi. Il enseigna et démontra que le royaume de Dieu est en chacun de nous. Comme « une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle », les vérités spirituelles que Dieu communique jaillissent dans notre conscience, du cœur de l’unité de Dieu et de l’homme, et se manifestent par la force, la santé et l’harmonie permanentes. Cet afflux de bien passant de Dieu à l’homme ne s’interrompt jamais.

L’unité de Dieu et de l’homme devient mentalement tangible quand nous exprimons les attributs divins tels que la bonté, la sagesse et la sincérité. Cette capacité d’expression est une impulsion divine. La Bible affirme que Dieu « produit en vous [en chacun de nous] le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13). Nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes. En fait, nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes, comme la vie de Jésus l’a montré : « Le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. » (Jean 14:10)

Pour accomplir les œuvres du Christ, en harmonie avec le Père, nous ne regardons pas à l’extérieur de notre moi véritable, parce que toutes bonnes choses découlent de l’unité bien comprise que nous formons avec Dieu ; car Dieu est Tout, et toutes les idées justes existent en Lui et sont reflétées par l’homme. Comme le poète a raison quand il dit : « O Vérité, cherchée au loin, / Que l’on découvre au fond de soi » (John Greenleaf Whittier, Hymnaire de la Science Chrétienne, cantique 229, traduction © CSBD), c’est-à-dire dans l’unité de Dieu et de l’homme.

Nous trouvons donc dans l’Esprit tous les trésors cachés de la vraie substance. Nous trouvons dans le Principe tout ordre et toute normalité. Nous trouvons dans l’Entendement la sagesse, l’intelligence et notre raison d’être. Nous trouvons dans la Vérité tout ce qui est véridique. Nous trouvons dans l’Ame l’identité, l’harmonie, la santé et la félicité. Nous trouvons dans la Vie l’existence et l’immortalité. Nous trouvons dans l’Amour toute activité productive et tout accomplissement.

A mesure que nous « emploierons » de façon soutenue et consciencieuse les qualités divines dans nos activités quotidiennes, nous verrons disparaître les limites de l’existence mortelle, puisqu’elles disparaîtront peu à peu de la pensée. Nous trouvons la solution à nos problèmes de toutes sortes en vivant, instant après instant, cette unité que nous formons avec notre Créateur, en exprimant les qualités semblables à Dieu que sont la sagesse, l’intelligence, l’originalité et la joie. Ces qualités divines reflétées ne connaissent pas de limites ; elles nous guideront dans la recherche d’un emploi juste et dans une utilisation correcte de nos capacités. Bien que les offres d’emploi semblent provenir de l’extérieur, elles découlent en fait de l’emploi des vérités spirituelles dans notre conscience. Si nous sommes au chômage ou que nous nous sentons sous-employés dans notre travail, l’expression des qualités reflétées que sont l’intelligence, l’intégrité et la sagesse nous guidera inévitablement vers un travail approprié et une bonne utilisation de nos capacités.

Estimons-nous ne pas connaître assez Dieu pour régler un problème de ressources par la Science Chrétienne ? Alors la prière et l’étude nous rendront réceptifs au fait spirituel que toutes les idées justes sont déjà présentes dans l’homme créé par Dieu. Notre tâche consiste simplement à en être un tant soit peu conscient, et à appliquer ces idées qui sont des dons de Dieu. Ce n’est pas l’accumulation extérieure – davantage d’argent, de possibilités, etc. – mais le développement intérieur qui nous ouvre les portes du ciel.

En faisant généreusement don de nos compétences particulières, en guérissant les malades, en utilisant les idées que Dieu nous donne de façon nouvelle et originale, nous verrons que nos propres besoins sont comblés. La récompense extérieure viendra par une rémunération appropriée, des tâches bien exécutées ; elle témoignera de la tendre protection de Dieu à l’égard de chacun d’entre nous. Mais dans tous les cas, c’est l’activité spirituelle, et non les richesses matérielles, qui constitue la véritable abondance. En fait, savoir que l’homme existe en tant qu’idée spirituelle dans l’Entendement divin, c’est là notre bien le plus précieux et notre véritable santé.

Si l’entendement mortel (le sens erroné de la vie, qui présente une façon matérielle et incorrecte de penser et de vivre) soutient que nous manquons de certaines vitamines ou de certains minéraux essentiels et que nous avons donc besoin d’un complément alimentaire, ou bien qu’un déséquilibre chimique affecte le corps, sachons que chaque qualité divine est pleinement présente dans l’homme de Dieu. Pour emprunter au langage biblique, « toute resplendissante est la fille du roi dans l’intérieur du palais » (psaume 45:14) – dans l’unité de son être et de Dieu. Ce qui est vrai de la fille de Dieu l’est également du fils de Dieu !

Sur cette base spirituelle, nous pouvons également faire face aux suggestions agressives ou subtiles du manque quel qu’il soit, qui viennent souvent à nous sous l’aspect d’un sentiment de solitude : le sentiment d’une existence vide ou incomplète, et par conséquent déséquilibrée. Nous devons traiter par la prière les assertions de l’entendement mortel selon lesquelles nous sommes privés d’une belle amitié, d’affection, d’amour, et de tout ce qui est bon. Si elles ne sont pas traitées, éliminées de nos pensées, ces allégations peuvent engendrer un déséquilibre dans le corps, car, comme on l’apprend en Science Chrétienne, le corps est l’objectivation de la pensée.

En réalité, aucune des caractéristiques divines n’est excessive ni insuffisante. Il n’y a pas de déséquilibre en Dieu, et il ne peut y en avoir en l’homme. Le bien en Dieu est également le bien en l’homme, car il est exprimé par l’homme sans interruption, sans détérioration de qualité ni diminution de quantité. Bien comprise, cette vérité favorise le fonctionnement normal et permanent du corps dans chacun de ses composants.

L’affranchissement de la pauvreté et de la maladie repose sur le droit que possède tout individu – et c’est aussi pour lui une nécessité – de démontrer sa coexistence avec Dieu, fait divin éternellement présent dans la composition spirituelle de chacun. Tout objet et toute expérience vécue peuvent sembler extérieurs à notre être, mais en réalité, ils ne peuvent jamais être en dehors de nos pensées, en dehors de l’entendement qui les pense. Quand nos pensées reflètent l’infini, notre existence prend de l’ampleur, notre utilité devient plus manifeste, notre santé plus robuste. Au lieu de poursuivre des objectifs matérialistes, qui rétrécissent toujours notre perspective, nous menons une vie plus riche de sens et moins égoïste.

Reconnaissons l’abondance, la santé et la plénitude de notre être en tant qu’enfant bien-aimé de Dieu. Le véritable droit de naissance de l’homme nous autorise à recevoir l’héritage intégral du bien spirituel, et non la part du pauvre ! Détachant ses pensées de la matière pour les tourner vers l’Entendement divin, le disciple sincère du Christ, la Vérité, désire « aller au Père » (voir Jean 16:17) en exprimant la nature divine en pensées et en actes. Cet élan vers le ciel permet à chacun de prendre pleinement conscience de son union à la source de tout bien : Dieu Lui-même. Nous chantons alors avec une joie toujours renouvelée : « De rien je ne saurais manquer / Car Il est mien sans cesse. » (Henry W. Baker, Hymnaire de la Science Chrétienne, cantique 330, traduction © CSBD)

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