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The Christian Science Monitor : Un cadeau dont le monde a besoin

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 9 décembre 2015

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal d’octobre 2015


Le rôle capital que joue le Christian Science Monitor dans le développement de la Cause dont il porte le nom n’est pas toujours évident, même pour les membres de l’Eglise. Or, l’accent a été fortement mis sur ce rôle lors d’une réunion qui s’est tenue dans l’Extension de L’Eglise Mère, le samedi 6 juin, deux jours avant l’Assemblée annuelle de L’Eglise Mère.

« Je pense que le Monitor est souvent vu comme étant à l’extérieur du mouvement », a expliqué Yvonne Zipp, rédactrice adjointe de la rubrique des nouvelles nationales. « Ce n’est pas du tout ça, c’est un fondement solide », a-t-elle poursuivi. C’est la perception de ce rôle important qui l’a conduite, appuyée en cela par toute sa famille, à répondre à l’appel, lorsqu’il lui a été demandé de quitter son foyer dans le Michigan pour revenir à Boston, afin de remplir un poste laissé soudainement vacant à la rédaction. « Je ne l’aurais fait pour aucun autre journal, mais pour le Monitor, je n’ai pas eu un moment d’hésitation », a-t-elle affirmé.

Lors d’une conversation animée par Margaret Rogers, membre du Conseil d’administration de La Société d’édition de la Science Chrétienne et du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne, Mme Zipp a été rejointe par trois collègues, Marshall Ingwerson, rédacteur en chef, Mark Sappenfield, rédacteur de la rubrique des nouvelles nationales, et Marjorie Kehe, rédactrice de la rubrique livres.

Pour donner le ton à la conversation, Mme Rogers a lu un passage de Rétrospection et Introspection où Mary Baker Eddy laisse peut-être présager la fondation du Monitor. Voici ce qu’elle écrit : « Dès mon enfance même, j’étais poussée, par une faim et une soif des choses divines — par un désir de quelque chose de meilleur, de plus élevé que la matière, et en dehors d’elle — à rechercher diligemment la connaissance de Dieu comme étant le seul grand soulagement toujours présent au moment des malheurs humains. » (p. 31) Après que Mary Baker Eddy eut fondé le Christian Science Journal, une revue mensuelle, son désir de soulager les souffrances de l’humanité et de résoudre les conflits l’ont amenée à fonder le Christian Science Sentinel, revue hebdomadaire, qui contenait des nouvelles brèves sur des sujets d’actualité, puis Le Héraut de la Science Chrétienne, revue mensuelle, et finalement le Christian Science Monitor, un journal quotidien.

Mme Rogers a fait observer que dans la définition du mot anglais subscribe correspondant au terme « s’abonner », on trouve l’idée de promettre de faire un don. En s’abonnant au Monitor et en le lisant, ce que Mary Baker Eddy a encouragé tous les membres de l’Eglise à faire, nous ne nous contentons pas de soutenir le journal financièrement. « Quand nous lisons le Monitor, nous promettons réellement d’offrir ce don magnifique de la Science dont nous disposons pour guérir l’humanité », a expliqué Mme Rogers.

La réunion s’est concentrée sur trois questions qui ont été posées aux trois participants, questions nées de réunions pilotes qui s’étaient tenues dans tous les Etats-Unis.

Pourquoi Mary Baker Eddy considérait-elle que le Christian Science Monitor était essentiel à notre pratique de la guérison par la Science Chrétienne ?

Comment utilisez-vous le Monitor dans vos prières et votre travail quotidiens pour le monde ?

Comment surmontez-vous la résistance à ce travail et au soutien du Monitor lui-même ?

Il aurait pu paraître paradoxal pour un leader religieux d’entrer dans le monde de la presse, dont les reportages ont tendance à être perturbants et inquiétants. Pourtant, ainsi que l’a fait remarquer Marshall Ingwerson, rédacteur en chef du Monitor, lire les nouvelles ne doit pas nécessairement nous ébranler. « Il y a certaines nouvelles qui sont énormément négligées, a-t-il déclaré, à savoir qu’il y a des guérisons partout, tout le temps. » En refusant d’en faire abstraction, le Monitor est de « parti pris en faveur de la guérison », car écrire sur les progrès accomplis offre une « image fidèle du monde ».

Mary Baker Eddy affirme que le progrès, c’est « la loi de Dieu » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 233), et alors que le Monitor n’a pas peur de couvrir les questions difficiles avec franchise, il ne reste pas non plus sourd aux progrès réalisés par les hommes dans tous les domaines. Cela va par exemple de l’augmentation importante du niveau de vie dans le monde entier à la diminution très nette aux Etats-Unis du nombre de décès sur l’autoroute et de morts violentes de toutes sortes. Et même avec l’apparition inquiétante d’un groupe terroriste comme Daesh, M. Ingwerson souligne qu’il a déjà été prouvé autrefois qu’il est possible de résoudre ce genre de problème.

Afin de mettre clairement en évidence les avancées dans le monde entier, le Monitor propose maintenant un résumé hebdomadaire de deux pages intitulé « Points of Progress », qui traque les marques de progrès allant d’une augmentation soudaine des candidatures au bénévolat dans une association caritative s’occupant d’enfants en difficulté à Baltimore (USA) à de nouvelles lois adoptées au Sri Lanka pour y protéger les palétuviers.

Pour un grand nombre de gens, il est difficile de ne pas perdre l’espoir de faire bouger les choses dans un monde apparemment submergé par des problèmes démesurés. Le rédacteur de la rubrique des nouvelles nationales du Monitor, Mark Sappenfield, estime qu’il est important de s’en rapporter à ce que dit Mary Baker Eddy à ce propos. Il fait observer qu’elle n’a pas accepté l’idée qu’au sens humain, une « gentille vieille dame installée dans le New Hampshire » était incapable de contribuer à résoudre ce qui troublait le continent africain, à l’autre bout du monde.

Voici ce qu’elle a déclaré aux « amis et frères » réunis lors d’une allocution prononcée au Christian Science Hall de Concord, dans le New Hampshire, en 1897 : « De l’intérieur de l’Afrique aux extrémités de la terre, les malades et ceux qui ont la nostalgie du ciel ou les cœurs affamés m’appellent à l’aide, et je les aide. Vous avez moins besoin de moi qu’eux... » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 147)

Pour M. Sappenfield, ce passage montre que Mary Baker Eddy ne laisse pas les scientistes chrétiens s’en tirer à si bon compte et dénonce l’idée que Dieu ne dépasse pas certaines frontières, une notion qu’on retrouve dans le livre de J. B. Phillips, traducteur de la Bible, intitulé Votre Dieu est trop petit.

Le Dieu de Mary Baker Eddy n’est pas trop petit, car elle comprend que Dieu est en réalité le Tout infini, d’ailleurs le Monitor et ses lecteurs travaillent en partenariat à prouver ce fait. M. Sappenfield voit dans cette relation synergique un « circuit à réaction positive » où chacun s’efforce d’être « partout un témoin actif de l’activité divine ».

Le correspondant à Beijing, Peter Ford, l’un des six journalistes du Monitor qui se sont exprimés pendant la réunion par l’intermédiaire d’une vidéo, a expliqué que l’empathie est au cœur de tout ce que font les reporters du Monitor. Cette empathie, a renchéri M. Ingwerson, est ce que lui-même appelle l’ « esprit-Christ » du journal.

Marjorie Kehe, rédactrice de la rubrique livres du Monitor, a raconté comment elle a été happée par cet esprit qui pousse à s’intéresser au monde, lorsqu’elle était adolescente, élevée par des parents scientistes chrétiens.

Elle avait l’habitude de voir le journal à la maison, mais elle ne l’avait probablement jamais lu d’elle-même, jusqu’à ce qu’elle atteigne ses quinze ans. Cela s’était très mal passé à l’école ce jour-là. Elle ne se souvient pas de ce qui était à l’origine de sa colère et de son sentiment d’isolement, mais au moment de s’effondrer dans un fauteuil du salon, elle a remarqué un numéro du Monitor juste à côté d’elle. Elle l’a ouvert et s’est bientôt immergée dans ces reportages qui l’emmenaient dans différentes parties du monde.

« Lorsque j’ai refermé le journal, a expliqué Mme Kehe, le sentiment de colère avait fait place à un amour profond. J’ai tout simplement ressenti un amour immense pour toute l’humanité et j’étais remplie de joie à l’idée de faire partie de cette famille mondiale gigantesque. Ce jour-là s’est avéré pour moi le moment décisif qui m’a fait comprendre combien la lecture régulière du Monitor est essentielle à nos progrès spirituels individuels et à notre santé mentale. »

Mme Rogers a terminé la réunion par des remarques sur l’importance de se servir du journal : « Vous pouvez vous informer sur les troubles à Jérusalem partout ailleurs, mais de savoir que nous avons la possibilité de considérer ce conflit sous l’angle de la Science Chrétienne, c’est là le don d’une valeur inestimable que Mary Baker Eddy nous a légué. Elle nous a tous engagés instamment à continuer de nous poser cette question : “Qu’est-ce que je peux faire de plus pour apprécier ce don à sa juste valeur et m’en servir comme Mary Baker Eddy l’entendait ?” »

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