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S’éveiller à la spiritualité

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 6 novembre 2015

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 22 juin 2015


En tant que scientistes chrétiens, nous avons pour objectif ultime de devenir conscients de la réalité. Une bonne compréhension de la perfection présente est essentielle à toute guérison par la Science Chrétienne. La personne qui se sent accablée par des problèmes de santé n’a pas besoin de lutter pour retrouver un degré de perfection antérieur, car, en réalité, elle n’a jamais perdu cette perfection.

« Mais quand je ne me sens pas bien, cela me semble très réel », diront certains. C’est exact, et pourtant, les maux que nous pensons avoir et que nous ressentons font partie du rêve mortel de la vie dans la matière, rêve dont nous acceptons la réalité. Si nous rêvons dans notre sommeil que nous sommes dans une situation désespérée, la solution consiste-t-elle à chercher le moyen de s’en sortir ? Bien sûr que non ! Il faut juste se réveiller. De même, face à d’énormes difficultés, nous n’avons aucune raison de nous tracasser ou de tourner en rond, en quête d’une solution. Celle-ci consiste à se réveiller d’un état d’hypnose et de reconnaître la vérité déjà présente : nous sommes toujours en sécurité dans le royaume des cieux, et nous n’avons jamais été créés pour souffrir. Le Christ, la « manifestation divine de Dieu » parlant à notre conscience, nous permet de nous réveiller (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 583). 

Donner une mauvaise réponse à un problème de mathématiques ne signifie pas que les mathématiques sont erronées, mais nous indique qu’elles n’ont pas été appliquées correctement. De même, si l’on prie en Science Chrétienne sans parvenir à un résultat, il est bon de se demander ce que l’on veut précisément. Si l’on tente de transformer de la matière malade en matière saine, le point de départ est erroné, puisqu’en réalité il n’y a pas de matière.  

Comme l’énonce Mary Baker Eddy dans  l’ « exposé scientifique de l’être » : « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » (ibid., p. 468) Dans un traitement par la Science Chrétienne, on ne cherche pas à réparer ce qui est défectueux ; on prie pour s’éveiller à la compréhension de l’être spirituel et harmonieux, tel que Dieu l’a créé et le maintient.

Mary Baker Eddy explique que le meilleur moyen d’y parvenir est de comprendre l’Amour divin : « Si l’Esprit ou le pouvoir de l’Amour divin rend témoignage à la vérité, c’est là l’ultime condition, le moyen scientifique, et la guérison est instantanée. » (ibid., p. 411) Cela implique de laisser l’Amour divin imprégner totalement nos pensées d’amour pour Dieu et pour chacun de Ses enfants, y compris nous-mêmes. On pourrait croire que c’est facile, or cela demande une réceptivité et un engagement constants. On ne peut passer son temps à se haïr soi-même ou à haïr autrui, et puis utiliser la Science Chrétienne comme outil de guérison pour remettre en état un corps physique. Il faut mettre en pratique la Science Chrétienne, s’efforcer d’aimer Dieu et l’homme de façon plus systématique. Heureusement, les occasions ne manquent pas ! Si nous sommes désireux de saisir ces occasions, alors nous progressons continuellement.

Ma mère nous rappelait souvent que notre comportement ne devait pas laisser penser que nous n’étions scientistes chrétiens que de nom. Elle voulait dire qu’il ne suffit pas de connaître les mots justes. Personne ne pouvait éclaircir ce point mieux que la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy : « La réponse aux questions suivantes est la pierre de touche de toute prière : Aimons-nous mieux notre prochain parce que nous demandons de l’aimer ? Persévérons-nous dans notre ancien égoïsme, satisfaits d’avoir prié pour obtenir quelque chose de meilleur, bien que nous ne donnions aucune preuve de la sincérité de nos requêtes en vivant conformément à notre prière ? Si l’égoïsme a fait place à la bonté, nous ne serons plus égoïstes dans nos rapports avec notre prochain, et nous bénirons ceux qui nous maudissent ; mais nous n’accomplirons jamais ce noble devoir simplement en demandant qu’il en soit ainsi. Nous avons une croix à porter avant de pouvoir jouir du fruit de notre espérance et de notre foi. » (ibid., p. 9)

Il existe une autre méthode efficace pour acquérir un sens plus clair de la réalité : voir à travers l’illusion de l’inharmonie. Nous y parvenons en libérant nos pensées de toute suggestion hypnotique dont nous avons accepté temporairement la réalité, c’est-à-dire en affirmant et en comprenant que nous sommes les idées individuelles de Dieu. Nous sommes toujours ce que Dieu connaît et exprime. Dieu nous a tous créés à Son image et à Sa ressemblance, bons et purs. Par conséquent, nous devrions reconnaître que toute discordance survenant dans notre vie, qu’il s’agisse d’un problème de santé, de relation, de travail etc., ne peut absolument pas être réelle, car elle ne vient pas de Dieu. Il serait contre-productif de vouloir remettre en état ce que Dieu serait censé avoir mal fait, ou de présumer que nous pourrions être plus puissants que Dieu, l’Entendement divin, en accomplissant une guérison. Nous pouvons corriger l’inharmonie en affirmant que ce que Dieu a créé est parfait et éternel. Eveillons-nous à la réalité que tout est bien maintenant même ! Quelles que soient les circonstances, c’est en parvenant à cette conclusion que l’on triomphe de l’erreur. 

Il y a plusieurs années, j’ai voulu remettre en état l’allée où nous garons la voiture. Comme je n’arrivais pas à ouvrir un gros pot d’enduit, j’ai cru pouvoir me servir d’un cutter pour ouvrir le couvercle. Dans l’effort, la lame est sortie du manche, entaillant mon doigt en profondeur. 

La blessure était horrible à voir, mais j’ai aussitôt déclaré mentalement que rien d’inharmonieux ne pouvait être vrai à mon sujet ni, du reste, au sujet de quiconque. Je me suis souvenu que Christ Jésus avait guéri instantanément l’oreille du serviteur du souverain sacrificateur, qu’un disciple avait tranchée avec son épée (voir Luc 22:50, 51). Néanmoins, je m’inquiétais de l’aspect physique, parce que j’étais censé jouer de l’orgue pour un match de la Ligue nationale de hockey, quelques jours plus tard. Toutes sortes de pensées erronées me sont venues, pensées qui suggéraient que je ne serais probablement pas capable de tenir mon engagement. 

J’ai médité ce commandement impératif de Jésus : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10:8) J’ai lavé mon doigt, je l’ai enveloppé dans une serviette et j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il m’aide par la prière à corriger mes pensées et à témoigner d’une guérison complète. Il a accepté avec joie, me rappelant que ma perfection était inattaquable et que la crainte qui m’assaillait n’était qu’une illusion. 

La crainte n’est que la fausse croyance que Dieu n’est pas tout, qu’Il n’est pas omnipotent, omniprésent et omniscient. Mais comme Il est bien tout cela, nous n’avons aucune raison de craindre quoi que ce soit. En fait, comme me l’a expliqué le praticien, « si nous craignons quelque chose, c’est la preuve que cette chose n’existe pas, car elle ne vient pas de Dieu ! » J’ai alors compris que ma véritable identité est spirituelle, que je suis une idée parfaite de Dieu, et qu’il n’y a pas d’accidents dans le royaume de Dieu. Comme le déclare Mary Baker Eddy : « Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d’accidents, puisque dans la perfection il n’y a pas de place pour l’imperfection. » (Science et Santé, p. 424) Je savais que la liberté, la santé et la perfection sont des attributs de Dieu que chacun de nous exprime continuellement.

Bientôt la crainte s’est estompée, et j’ai pu étudier les deux livres que les scientistes chrétiens considèrent comme leur pasteur, à savoir la Bible et Science et Santé. D’autre part, ma femme m’a aidé avec beaucoup d’amour à affirmer la vérité au sujet de mon identité, en tant qu’idée spirituelle parfaite, et son soutien m’a été très précieux. A mesure que je me débarrassais des suggestions hypnotiques, j’ai été frappé par l’idée que je n’étais jamais privé de la protection de Dieu. Cette prise de conscience a conduit à une guérison rapide et complète, et j’ai pu jouer de l’orgue pour le match de hockey.

Depuis cette guérison, j’ai toujours pu me servir de mes mains à la perfection. Je garde le souvenir d’une merveilleuse démonstration du pouvoir de Dieu et de notre capacité à prouver Sa toute-puissance grâce au Christ, la Vérité. 

Chaque guérison augmente l’acuité de notre perception de la réalité spirituelle. Lorsque nous sommes vraiment conscients de la réalité, rien ne peut faire obstacle à la compréhension immédiate de notre perfection innée. Notre cœur déborde de gratitude, et la guérison s’ensuit !

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