Dans les années 80, je travaillais pour une compagnie européenne de porcelaines qui avait des boutiques sur trente bases militaires. La plupart étaient en Allemagne. Mon travail consistait à visiter et à contrôler régulièrement tous ces magasins. A l’époque, ce qui restait de la Fraction Armée rouge des terroristes du groupe Baader-Meinhof ainsi que d’autres cellules terroristes prenaient pour cible les bases américaines sur le sol allemand.
Un jour, alors que je m’apprêtais à quitter la base aérienne de Rhein-Main, les grilles se sont fermées et tout le monde a reçu l’ordre de rester exactement là où il était. Il venait d’y avoir un attentat terroriste meurtrier, et la base devait être sécurisée.
J’ai pensé : « Je sais ce qu’est le terrorisme en général : c’est tout ce qui terrorise l’humanité ou la menace. » Au cours de ma réflexion, j’ai compris que le terrorisme ne concernait pas seulement la situation dans laquelle je me trouvais. Le terrorisme, c’est « tout » ce qui terrifie les gens et les transforme en victimes innocentes.
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