« Quelle est cette parole ? » Le peuple exprima ainsi sa stupeur lorsque Jésus guérit un homme « qui avait un esprit de démon impur » (voir Luc 4:33–36). Ce n’était pas un discours ni un sermon particulièrement bien tourné que Jésus aurait prononcé dont ils s’émerveillaient. Cette Parole qui guérit est celle que mentionne l’Evangile selon Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » (1:1) La Vérité divine qui guérit cet homme leur ouvrit les yeux sur le pouvoir divin et rendit leur cœur réceptif.
La Parole qui permettait à Christ Jésus de guérir s’exprimait pleinement à travers Jésus, dont la vie et le travail de guérison demeurent sans égaux. Toutefois le pouvoir spirituel de la Parole n’est pas un pouvoir particulier dont lui seul était doué. Les guérisons opérées par les disciples et par les premiers chrétiens comme Paul le confirment. Après l’ascension, la guérison a fait tout naturellement partie du christianisme pendant quelques centaines d’années. Mary Baker Eddy était aussi une chrétienne qui guérissait les malades. Elle avait entendu la même Parole. Sa découverte de la Science Chrétienne lui a révélé le Christ, la Vérité, que Jésus enseigna et démontra.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, elle décrit le Christ comme étant la « vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine » (p. 332). La Parole de Dieu n’est pas un concept intellectuel, mais une force divine active favorisant le bien dans le monde. Le Christ nous permet de discerner la présence divine sur la scène humaine. Jésus le démontra en surmontant les états physiques ou les modes de pensée qui étaient contraires à l’homme spirituel et parfait créé par Dieu.
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