L’occasion de suivre le Cours Primaire s’est présentée de façon soudaine et spontanée. Je n’aurais jamais imaginé à quel point cette possibilité inattendue allait changer ma vie. J’aime y voir la preuve que Dieu me guidait dans mon cheminement spirituel.
J’avais prévu, durant l’été, de rendre visite à ma famille, qui habite dans une autre région. J’ai emmené avec moi mon enfant de dix-huit mois. Peu après mon arrivée, j’ai pris rendez-vous avec un vieil ami de la famille, praticien et professeur de Science Chrétienne. Au fil des années, nous avions eu un grand nombre de belles guérisons grâce au soutien de ses prières. Pendant que j’étais dans son bureau, nous en sommes venus à parler du Cours Primaire. Et c’est ainsi que j’ai fini par m’inscrire à son prochain cours.
J’ai beaucoup appris durant ce cours dont la richesse est sans aucune mesure avec un enseignement universitaire. Mes points de vue, mes objectifs et ma façon d’aborder les problèmes de l’existence ont pris une tout autre orientation.
Dès la première journée, j’ai eu la certitude absolue qu’en suivant cet enseignement, j’avais pris la décision la plus importante de ma vie. Je n’avais jamais éprouvé un tel sentiment. Dieu était le sujet principal. J’ai développé un désir ardent, une réelle soif de Le connaître en profondeur et de mieux comprendre le lien qui m’unissait à Lui.
Puis nous avons abordé la façon de dévoiler l’erreur et le péché sous les formes multiples qu’ils peuvent prendre : ruse, séduction, tromperie. Elles ont été pleinement démasquées durant le cours. Quand j’y repense aujourd’hui, je souris intérieurement en me rappelant mon attitude d’alors. J’étais mariée à un homme formidable, nous avions un adorable bébé et la vie était belle. Quel besoin avais-je d’en savoir plus sur l’erreur et le péché ?
J’ai néanmoins écouté cet enseignement avec attention. J’ai appris l’importance de la vigilance. J’ai aussi appris tout l’intérêt qu’il y a à déceler et à détruire les suggestions de l’erreur et du péché qui peuvent si facilement contrecarrer notre désir de suivre une voie spirituelle. J’ai appris à triompher du mal en approfondissant ma connaissance du Christ, qui est le pouvoir guérisseur et rédempteur de Dieu.
Deux ans plus tard, mon mari et moi avons eu la joie d’avoir un deuxième enfant. Mais celui-ci a manifesté des symptômes d’autisme. La vie n’était plus aussi belle. La légèreté qui la caractérisait jusqu’alors a cependant fait place à quelque chose de bien plus grand : le désir de démontrer ce que j’avais appris. Le Cours Primaire m’avait offert la préparation spirituelle nécessaire pour affronter ce problème grâce à la compréhension scientifique de la Vérité et de l’Amour divins. Je me suis replongée dans l’étude avec une ferveur, un courage et une foi que je n’aurais pas crus possibles avant de suivre le cours. Cela a porté ses fruits car cet enfant a été complètement débarrassé de tout symptôme d’autisme.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, sous la note marginale « Résultat de la foi en la Vérité », Mary Baker Eddy écrit à propos de la guérison : « Quand nous parvenons à avoir plus de foi dans la vérité de l’être que dans l’erreur, plus de foi en l’Esprit qu’en la matière, plus de foi dans le fait de vivre que dans celui de mourir, plus de foi en Dieu qu’en l’homme, alors aucune supposition matérielle ne peut nous empêcher de guérir les malades et de détruire l’erreur. » (p. 368) Ces paroles résument parfaitement ce que j’ai compris en suivant le Cours Primaire de Science Chrétienne.
