« La loi affirme que nous sommes en meilleure santé et plus heureux lorsque nous aidons et guérissons notre prochain, c’est ainsi seulement que nous mettons en application la loi du Christ. » (Mary Baker Eddy, L12629)
C’est sur ces paroles que s’est ouverte la présentation du fonds de la Bibliothèque Mary Baker Eddy, le 6 juin 2015, intitulée « Bâtir sur le fondement de la guérison-Christ : le fonds de la Bibliothèque Mary Baker Eddy ». La citation, tirée d’une lettre que Mary Baker Eddy écrivit en 1902 à Charlottie « Lottie » Allan, fait ressortir le lien qui rattache la présentation au thème de l’Assemblée annuelle : « Un “fondement spirituel de guérison-Christ” : Continuons de bâtir ! »
La Bibliothèque abrite les archives concernant Mary Baker Eddy et La Première Eglise du Christ, Scientiste. Pour cette présentation, le personnel de la Bibliothèque a puisé dans une vaste réserve de documents et a mis en avant des lettres et des instructions que Mary Baker Eddy adressa à ses élèves et sympathisants, ainsi que des exemples de guérison-Christ qui s’étendent sur toute la durée de l’histoire de la Science Chrétienne. Ces exemples vont du récit de guérison d’une des premières scientistes chrétiennes, Laura Lathrop, que Mary Baker Eddy guérit d’une maladie cardiaque, jusqu’à la guérison d’un cancer du sein parue dans le numéro de janvier 2015 du Héraut de la Science Chrétienne.
Cette présentation a recouru à trente-trois sources de documentation différentes dont notamment des émissions de radio de 1950 et 1960 tirées d’une série intitulée « Comment la Science Chrétienne guérit ».
« Pendant que nous préparions cette présentation, il a été décidé assez tôt que nous choisirions des documents qui montreraient que dès le commencement, du temps de Mary Baker Eddy et dans toute l’histoire de la Science Chrétienne, on a bâti sur la fondation de la guérison par la Science Chrétienne », a fait remarquer Michael Hamilton, directeur général de la Bibliothèque.
Cinq narrateurs ont lu ces documents devant les spectateurs de l’Extension de L’Eglise Mère ainsi que pour les auditeurs en ligne du monde entier. « Nous souhaitions que notre narration soutienne le but fondamental de l’Assemblée annuelle, qui était d’encourager les scientistes chrétiens dans leur travail de guérison », a souligné l’un des lecteurs, Don Feldheim. « Nous nous sommes efforcés de choisir des textes qui allaient générer la guérison parmi les auditeurs, les motiver pour guérir et pour apprendre à guérir, les instruire sur la Science Chrétienne et les inciter à opérer des guérisons dans leur quartier et à guérir leur prochain, comme l’ont fait Jésus et Mary Baker Eddy, en contribuant ainsi à la prospérité de nos églises filiales et du mouvement de la Science Chrétienne dans son ensemble. »
Pour la lecture des lettres de Mary Baker Eddy, les narrateurs n’ont pas cherché à représenter Mary Baker Eddy elle-même, mais plutôt les personnes qui ont reçu ses messages, instructions et directives. De cette manière, une grande variété de scientistes chrétiens a été représentée et on s’est ainsi rendu compte de l’éventail très large des gens que Mary Baker Eddy a instruits, conseillés, encouragés et guéris en pratiquant la guérison-Christ.
« Il était important de fournir des renseignements sur ces personnes, a fait observer Judith Huenneke, archiviste et documentaliste en chef. Certaines venaient tout juste de commencer à étudier et d’autres avaient davantage d’expérience ; il s’est avéré que certaines ne se sont intéressées que superficiellement à la Science Chrétienne, alors que d’autres allaient consacrer leur vie à la guérison par la Science Chrétienne. Ce fut extrêmement enrichissant de se plonger dans les documents de la Bibliothèque et d’en apprendre davantage sur ces gens ; cela nous a permis de comprendre pourquoi Mary Baker Eddy s’adressait à eux d’une certaine façon et abordait certaines préoccupations. »
Par exemple, Mary Baker Eddy écrivit à Ellen Bouton en 1889. Dans sa lettre, elle appelle sa destinataire « Ma chère amie » et lui dit qu’elle espère beaucoup « recevoir une ligne... qui montrerait [ce que celle-ci avait] appris du pouvoir qu’a le Christ de guérir et sauver ». Plus loin dans cette lettre, Mary Baker Eddy souligne l’importance de la guérison-Christ : « C’est une église sans enfants, celle qui a perdu son premier amour, c’est-à-dire qui ne comprend ni ne reconnaît clairement le pouvoir qu’a Dieu de guérir toutes sortes de maladies comme autrefois. » (Lettre de Mary Baker Eddy à Ellen Bouton, 4 février 1889, L04655) Des recherches ont révélé que Mme Bouton s’est engagée à pratiquer la guérison-Christ sur le tard, et qu’elle a suivi un cours avec Mary Baker Eddy à l’âge de 66 ans. En outre, le mari d’Ellen Bouton, l’un des hommes d’affaires les plus riches de Chicago, était le fils du Révérend Nathaniel Bouton, l’un des « grands théologiens vénérables » dont Mary Baker Eddy a été l’élève quand elle était enfant (voir Message à L’Eglise Mère pour 1901, p. 31).
La présentation a été très appréciée dans l’enceinte de l’église et en ligne. Il est possible de visionner en anglais « Bâtir sur le fondement de la guérison-Christ : le fonds de la Bibliothèque Mary Baker Eddy » et d’obtenir également une liste des documents lus, en se rendant sur le site Internet de la Bibliothèque Mary Baker Eddy (marybakereddylibrary.org), en cliquant sur « Programs and Events » puis en sélectionnant « Videos ».
    