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« Tes années ne finiront point »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 19 septembre 2014

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Sentinel du 1er janvier 1955.


On a comparé les années, de façon poétique mais effrayante, à de grands bœufs noirs foulant et brisant tout sur leur passage. Au cours des siècles, ce genre de concept erroné a hanté les esprits et engendré la peur du temps qui passe, peur qui paraît se concrétiser sous la forme de maladies et d’infirmités. Pourtant, l’accumulation des années est en soi incapable d’affecter le genre humain de troubles dégénératifs. C’est parce que les hommes s’y attendent et qu’ils en acceptent la réalité que de tels maux semblent faire surface. Grâce à la révélation de la Science Chrétienne, il est aujourd’hui possible de corriger cette façon erronée de penser en établissant la vérité à propos de la nature et de l’existence spirituelles de l’homme, et ainsi de rester en bonne santé, actif et vigoureux, malgré le passage des années. Le temps ne peut alarmer ni même affecter celui qui comprend de mieux en mieux que la Vie est Dieu, l’Amour omnipotent et omniprésent. 

Cette religion pratique et démontrable a été découverte et fondée par Mary Baker Eddy. En étudiant la Bible avec ferveur et inspiration, elle s’est rendu compte que les lois de Dieu répondent aux besoins humains, aujourd’hui comme aux temps bibliques. Ces lois reposent sur le Principe divin et sont donc immuables et scientifiques. En acceptant radicalement l’omnipotence de Dieu, les patriarches et les prophètes atteignirent une longévité qui pourrait sembler incroyable selon les critères modernes.

Notre grand Maître et Guide, Christ Jésus, réussit à démontrer complètement la vie immortelle lors de sa résurrection et de son ascension, en reconnaissant sa préexistence spirituelle en tant que Fils bien-aimé de Dieu. Il déclara en effet : « Avant qu’Abraham fût, je suis. » (Jean 8:58) En affirmant : « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30), il reconnaissait sa filialité divine et comprenait par là même le caractère intemporel de son être, en tant que reflet de la Vie qui est Dieu, et il admettait le fait qu’il possédait éternellement toutes les caractéristiques de l’immortalité. Il savait que le fait d’accepter la croyance à la naissance mortelle nous exposait à la menace apparente de la condition mortelle. Car si la condition mortelle, c’est la mort, en nier la réalité ou identité apparente, c’est s’approcher de la démonstration de la vie éternelle.

L’erreur principale concernant l’homme, c’est la croyance qu’il est né, que son existence s’est définie et constituée à travers les canaux physiques de la conception, du développement et de la naissance. Avec quelle clarté et quelle assurance Mary Baker Eddy dénonce cette fausseté dans le passage suivant de Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Considérer continuellement l’existence comme matérielle et corporelle – comme ayant un commencement et une fin, et dont la naissance, la décrépitude et la dissolution constituent les phases – cela cache la véritable Vie spirituelle et fait traîner notre étendard dans la poussière. Si la Vie a vraiment un point de départ quelconque, alors le grand JE SUIS est un mythe. Si la Vie est Dieu, comme l’impliquent les Ecritures, alors la Vie n’est pas embryonnaire, elle est infinie. » (p. 550) D’où l’importance d’élever notre concept de l’existence, de la matière vers l’Esprit, de la corporalité vers l’Ame, de la croyance vers la compréhension. Qu’il est réconfortant de comprendre qu’aucune prétention de l’entendement mortel ne peut s’opposer au désir humble et fervent de connaître la Vie qui est Dieu !

La pensée humaine erronée s’est donné un cadre limité au sein duquel elle emprisonne nos capacités, nos facultés et nos réalisations. Mais on ne peut ni mesurer la manifestation de la Vie infinie, ni fixer des limites à l’expression de la Vérité infinie, ni imposer des frontières au reflet de l’Entendement infini.

L’auteur du psaume 102 a certainement eu un aperçu remarquable de la divinité de la Vie, qui n’est pas entravée par la condition mortelle, car il oppose à la nature irréelle et éphémère de la condition mortelle la gloire impérissable et immuable de l’infinité, et il conclut par ces paroles triomphantes : « Mais toi, tu restes le même, et tes années ne finiront point. » (verset 28) De même, la vie ne peut avoir de fin pour l’homme, car Dieu a créé l’homme à Sa ressemblance parfaite et celui-ci est aussi infini et éternel que son Créateur. Sa vie ne s’écoule pas à travers le sablier étroit du temps ; elle est l’expression naturelle et parfaite de l’éternité, le déroulement glorieux de l’être.

L’homme, l’idée de l’Esprit, est un phénomène spirituel. Son origine est en Dieu. Par conséquent il ne rencontre jamais les ténèbres de la maladie, des infirmités et de la mort, mais connaît toujours le rayonnement de l’harmonie, de la santé et de la sainteté éternelles. Il est une émanation de Dieu, la Vie. A mesure que ce grand fait se révèle et se développe dans la conscience humaine, les infirmités propres à la condition mortelle diminueront jusqu’à disparaître.

Il n’y a ni paralysie, ni stagnation, ni inactivité dans la matière. L’entendement mortel seul renferme et perpétue ces faussetés, et les présente sous sa forme subjective, qu’il appelle matière. Dissocier notre intelligence et notre existence de chaque phase de la condition mortelle, c’est nous libérer du despotisme mortel et avoir la clarté de vue, la logique de la Vérité, la gloire de l’être, qui appartiennent à chaque idée de l’Entendement.

L’étude de la Science Chrétienne nous amène à reconnaître que la Vie est la seule autorité de l’existence. Nous cessons alors d’espérer atteindre un jour à la vie immortelle, et nous nous réjouissons de posséder dès maintenant l’immortalité en notre qualité d’enfants de Dieu. L’homme réel, l’homme que Dieu crée, constitue et gouverne, est déjà libéré de tous les concepts erronés d’une création matérielle. Il habite le royaume de la réalité spirituelle, où il exprime continuellement la nature de son Père céleste par la joie, la paix, la santé, la sagesse, etc.

Mary Baker Eddy, qui est elle-même un bel exemple du pouvoir qu’a la Science divine de donner la santé et de préserver la vie, déclare à propos de l’existence humaine : « S’il ne commettait pas l’erreur de mesurer et de limiter tout ce qui est bon et beau, l’homme vivrait plus de soixante-dix ans tout en conservant sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse. L’homme, gouverné par l’Entendement immortel, est toujours beau et sublime. Chaque année succédant à une autre déroule la sagesse, la beauté et la sainteté. » (Science et Santé, p. 246)

Cessons alors de tout mesurer et profitons dès maintenant de l’immortalité !

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