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Le nursing en Science Chrétienne et la guérison-Christ

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 7 novembre 2014

Publié à l’origine dans le Christian Science Journal de juin 2014.


Les 11 et 12 février derniers, une rencontre ayant pour thème « Le nursing en Science Chrétienne et sa pérennité » a eu lieu à L’Église Mère, à Boston (U.S.A.). Les participants étaient venus du Royaume-Uni, de Suisse, d’Allemagne, d’Australie, du Canada et des Etats-Unis ; ils incluaient notamment les membres du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne, le Manager des Comités de Publication, le responsable du service juridique et le trésorier de L’Eglise Mère. 

Ces scientistes chrétiens, qui se consacrent à la guérison spirituelle, se sont retrouvés, le regard tourné vers l’avenir, pour réfléchir à ce qui serait nécessaire pour assurer la viabilité et la pérennité du nursing en Science Chrétienne, et plus généralement pour considérer la place du nursing dans notre Eglise.

Plusieurs des participants ont consacré des dizaines d’années de leur vie au nursing en Science Chrétienne, d’autres ont servi dans des comités d’associations à but non-lucratif et des fondations qui soutiennent directement le nursing en Science Chrétienne.

Parmi les thèmes abordés, on peut citer : le nursing en Science Chrétienne en tant que ministère spirituel et sa relation avec l’Eglise établie par Jésus et sa mission de guérison-Christ (voir Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 136) ; certains modèles de nursing pratiqués actuellement en utilisant des méthodes viables ; Medicare [assurance sociale des États-Unis] ; les domaines dans lesquels le gouvernement ou certaines assurances privées mettent en péril la pratique de la Science Chrétienne ; l’aide financière, sur les plans tant théorique que pratique ; et la préparation nécessaire pour se faire connaître comme nurse de la Science Chrétienne.

Après la rencontre, Caroleen Scholet, manager du service « Activité du nursing en Science Chrétienne » pour La Première Église du Christ, Scientiste, a partagé avec Kim Shippey ses impressions sur ce que plusieurs participants ont décrit comme une réunion tombant à point nommé, voire d’une importance capitale.

Caroleen, vous êtes aujourd’hui praticienne de la Science Chrétienne, mais vous avez auparavant servi pendant quelque 25 ans comme nurse de la Science Chrétienne. Comment la rencontre de février dernier se situe-t-elle par rapport à d’autres réunions sur le nursing auxquelles vous avez assisté ?

Je ne pense pas qu’on puisse comparer. Ces journées étaient uniques dans le sens où nous avons examiné en profondeur le nursing en Science Chrétienne et sa pérennité dans le cadre de la guérison chrétienne. Cela a exigé de nous que nous soyons prêts à considérer le statut du Manuel concernant les nurses (p. 49) d’un regard neuf, en pensant aux générations à venir, non pas juste à ce qui est pratique ou acceptable dans la « culture » actuelle de la Science Chrétienne, ni juste à la façon de préserver le statu quo. 

Nous nous sommes demandé ce que nous devions « déposer sur l’autel » afin d’être fidèles au but de notre Église, afin d’offrir au monde une approche cohérente. Ce forum ne ressemblait à aucune des rencontres auxquelles j’avais participé auparavant ; grâce à la présence d’une représentation internationale, de l’ensemble du Conseil des directeurs et d’autres collaborateurs de L’Église Mère, nous avions un véritable équilibre entre différents points de vue. Nous avons eu des échanges ouverts et honnêtes, et nous étions tous prêts à nous remettre en question.

Lors de grandes rencontres, d’importantes questions sont parfois abordées sur la pointe des pieds, ou juste survolées, puis laissées de côté. Cette fois-ci, nous sentions que nous ne nous contenterions pas d’en parler, mais que nous allions nous efforcer de rechercher activement de nouvelles voies, des moyens plus proches de la guérison-Christ pour répondre aux besoins des autres. En plus, il est important de savoir qu’il y a des groupes de membres fidèles qui continuent de réfléchir sur cette lancée, et qui sont assurément bien plus nombreux que ceux qui se sont retrouvés à Boston.

Y a-t-il eu de vraies surprises pour vous ?

Alors que nous avions préparé un ordre du jour succinct, avec des questions à débattre au cours des deux journées, tous les participants se sont sentis prêts à le laisser de côté dès le second jour. Bien que nous ne nous en soyons pas rendu compte avant de nous rencontrer pour la deuxième fois, nous avions tous prié pour aboutir à quelque chose de très différent. Je sais que ma prière était de voir le Saint-Esprit faire progresser nos discussions, d’aboutir à ce que les disciples avaient éprouvé lorsqu’ils avaient senti leur cœur brûler au dedans d’eux, sachant qu’ils avaient cheminé avec le Christ (voir Luc 24:32). Ce matin-là, nos débats ont pris un tournant nouveau et se sont concentrés sur notre profonde dévotion à l’œuvre de notre vie, sur une écoute attentive et un partage sincère. C’était là un changement tangible par rapport au premier jour, un changement nécessaire. 

L’expression « malléable, souple » a été utilisée plusieurs fois pendant la discussion. 

Oui, plusieurs participants ont parlé de la nécessité d’exprimer ce type de qualité pour le nursing en Science Chrétienne, de la nécessité d’être suffisamment souple pour répondre à l’évolution des besoins. Selon un dictionnaire, une personne qui montre de la souplesse est caractérisée par une compréhension vive et alerte ou par un esprit plein d’ingéniosité. Voilà qui va réellement dans la direction de ce qui est permanent. Un élément naturel dans la pratique de la nurse de la Science Chrétienne, c’est d’être un témoin spirituel prêt à offrir des soins corrects et adéquats ; cela n’est ni procédurier ni stéréotypé. Les nurses répondent aux besoins changeants de la personne, elles n’offrent jamais de soins qui ne sont plus nécessaires. Il nous faut exercer cette souplesse à une plus large échelle.

On pourrait dire qu’être souple signifie laisser les membres de l’Eglise de chaque pays ou chaque région où la Science Chrétienne est pratiquée se développer dans la mesure de leur compréhension de la Science Chrétienne, en accord avec leur époque et avec la dynamique du gouvernement et de l’Eglise, dans leur champ. Chaque patient est différent, comme chaque maison de soins par la Science Chrétienne est différente. De même, chaque ville, province ou pays se développe à un rythme différent, au sein du mouvement de la Science Chrétienne. Le Brésil n’est pas semblable à la République démocratique du Congo, l’Espagne au Canada, les Etats-Unis à l’Australie. Nous devons être patients et laisser les idées pionnières du nursing en Science Chrétienne progresser dans chaque région du monde. Ce que nous savons, c’est que nous avons tous en commun un Dieu unique, les enseignements de notre Maître, Christ Jésus, et la découverte de Mary Baker Eddy. Nous devons faire preuve de flexibilité alors que ces idées sont appliquées de manière unique dans chaque foyer, dans chaque maison d’accueil de la Science Chrétienne, dans chaque pays. Nous devons aussi faire preuve de flexibilité par rapport à la façon dont différentes personnes se préparent à se faire connaître comme nurse de la Science Chrétienne.

Selon vous, comment les membres des églises filiales peuvent-ils contribuer le mieux aux progrès des maisons d’accueil de la Science Chrétienne, ainsi qu’au recrutement et à la formation des nurses de la Science Chrétienne ?

Plutôt que de mettre l’accent sur les maisons ou sur la formation, j’aimerais dire à chaque membre : « Allez davantage vers les autres, dans votre propre église et dans votre localité. Soyez attentifs aux besoins de ceux qui vous entourent, avec une attitude qui reflète les valeurs chrétiennes qui nous sont enseignées dans le Nouveau Testament, et qui inclut des gestes comme rendre visite, nourrir, vêtir, recueillir l’étranger (voir Matthieu 25:35-40). Et faites-le avec patience, sagesse, sincérité et amour. » 

Les membres des filiales peuvent s’efforcer de soutenir le nursing en Science Chrétienne, en vivant en harmonie avec l’idée suprême de l’institution que nous donne Mary Baker Eddy dans sa définition de l’Eglise (voir Science et Santé, p. 583). Lorsque cela deviendra notre objectif commun, la façon dont le nursing en Science Chrétienne doit se développer deviendra évidente, et ne sera plus définie par un certain type de bâtiment, mais plutôt par le travail de guérison effectué.

Pouvez-vous nous expliquer brièvement le lien entre le nursing en Science Chrétienne et la mission de notre Eglise ?

Je pense tout d’abord au Manuel de l’Eglise, qui nous dit que notre Eglise est « bâtie sur le Roc, Christ… » et a la mission de « guér[ir] et sauv[er] le monde du péché et de la mort… » (p. 19) C’est le mot « monde » qui ressort ici pour moi, parce que nous sommes un mouvement mondial.

Nous lisons dans la définition que j’ai mentionnée plus haut que l’Eglise est cette institution qui « ennoblit la race » et « réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l’amenant jusqu’à la perception des idées spirituelles ». Tout aspect du ministère du nursing en Science Chrétienne devrait être imbibé de cet esprit qui vise à nourrir, à élever la race (une fois encore, il ne s’agit pas de le faire uniquement pour d’autres scientistes chrétiens). Pour moi, cette spiritualisation devrait être l’effet de la présence de la nurse de la Science Chrétienne, et devrait finalement « chass[er]… les démons, l’erreur, et guér[ir] les malades ». 

Que signifie le nursing en Science Chrétienne pour vous personnellement ?

Le nursing en Science Chrétienne donne la santé, fortifie, rassure, calme. C’est une vocation. Il consiste à aimer et à vivre la Science Chrétienne, à tel point que votre prochain la perçoit et en fait l’expérience de manière très réelle. C’est notre devoir chrétien. Il est tangible, pratique, il guérit. C’est la meilleure façon dont nous puissions prendre soin les uns des autres. Mieux nous comprendrons que le nursing est un ministère de notre Eglise, mieux nous le vivrons et mieux les autres le percevront. Le bien a d’importantes répercussions lorsqu’il est mis en pratique, et il inspire les autres à exercer le même ministère. Voilà la base de sa viabilité et de sa pérennité ! 

Ce que j’ai découvert, c’est que nous sommes tous impliqués dans cette action. Nous nous efforçons tous de comprendre le lien inséparable qui nous unit à Dieu. Il est indéniable que le nursing en Science Chrétienne, lorsqu’il est mis en pratique correctement, est viable. Alors, comment le démontrons-nous aujourd’hui, et comment pouvons-nous le démontrer pour les générations à venir ?

Dans un poème publié dans le Christian Science Sentinel du 23 avril 1990, Kathryn Knox écrit : « Nous pratiquons tous le nursing en Science Chrétienne. »

Que cette affirmation est vraie ! 

J’aimerais conclure en disant que nous aurions aimé pouvoir inclure tout le monde lors de notre rencontre. Mais l’échange a commencé, et nous sommes convaincus qu’il va se poursuivre. Nous invitons les membres du champ à nous communiquer leurs idées. Avec cette réunion, nous avons entamé une conversation qui est des plus nécessaires à l’échelle mondiale, pour explorer les idées contribuant à la pérennité du nursing en Science Chrétienne, et pour nous rappeler que c’est un domaine de notre Eglise, parmi d’autres, que nous pouvons encore mieux accorder avec la guérison-Christ.

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