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L’histoire du cygne

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 1er septembre 2010


Un ami m’a conseillé de raconter cette histoire parce que, disait-il, ce que j’avais fait représentait parfaitement l’esprit du «nursing» en Science Chrétienne Les nurses de la Science Chrétienne sont des scientistes chrétiens expérimentés qui apportent à leurs patients un réconfort spirituel et leur proposent des soins physiques appropriés, compatibles avec la théologie de la Science Chrétienne.. Cela m’a étonné au début, puis en y réfléchissant, j’ai trouvé qu’il avait raison.

J’étais donc assise un jour sur le ponton d’une plage du lac Léman, en Suisse, prête à plonger dans l’eau. Comme c’est souvent le cas, des cygnes nageaient autour de la plage. Puis j’ai remarqué qu’un de ces cygnes avait quelque chose de noir qui lui pendait du bec. En l’observant j’ai pu déduire qu’il avait avalé un fil de pêche avec plein d’algues, et que l’hameçon devait être accroché quelque part à l’intérieur de son bec. Il me faisait vraiment de la peine.

Une fois que j’étais dans l’eau, je l’ai appelé plusieurs fois, et il venait tout près. Je lui parlais et le rassurais. Je lui disais qu’il était en sécurité en Dieu. J’étais prête à lui enlever tout ce qui le gênait, mais il a dû avoir peur et ne s’est jamais approché assez de moi pour que je puisse tenter quelque chose.

Sortie de l’eau, je l’ai observé encore un peu. Il se tenait toujours à l’écart de ses semblables, qui ne faisaient que manger, alors que lui n’essayait même pas. Je crois qu’il a réussi à boire deux fois, sinon il tentait simplement de positionner son long cou de façon à soulager la gène occasionnée par l’hameçon.

En rentrant à la maison d’accueil du Verger, à Rolle La Maison d’Accueil du Verger à Rolle, en Suisse, a «pour mission d'accueillir tous ceux qui désirent mettre en pratique l'action curative du Christ telle qu'elle est relatée dans la Bible et telle qu'elle fut pratiquée par Jésus, puis démontrée et expliquée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, où je travaille en tant que nurse de la Science Chrétienne, j’ai prié. Il fallait secourir ce bel animal, et vite, sinon il allait mourir de faim. La solution était toute prête, j’en étais sure! J’ai questionné la secrétaire sur place pour savoir si elle ne connaissait pas une association quelconque qui pourrait intervenir. En cinq minutes elle m’a trouvé le numéro de téléphone de l’organisation La Vaux-Lierre, qui vient en aide aux oiseaux sauvages, et qui se trouve près de la maison du Verger. Je leur ai téléphoné sur le champ, leur expliquant où se trouvait ce pauvre cygne. La personne que j’ai eue au bout du fil m’a dit: «On va voir ce que l’on peut faire.»

A partir de ce moment, j’ai laissé toute la situation entre les mains de Dieu - Lui qui est un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Il était impossible qu’Il ne vienne pas en aide à ce cygne. J’en étais persuadée.

Le lendemain matin j’ai rappelé cette Association pour prendre des nouvelles de l’oiseau. Ils m’ont répondu qu’après l’avoir attrapé le jour même, ils le gardaient temporairement chez eux, dans une cage. Ils l’avaient emmené chez le vétérinaire pour lui enlever l’hameçon, et ils le gardaient quelque temps sous surveillance en lui donnant à manger, car il était sous-alimenté. Qu’est-ce que j’étais contente! Voilà encore une preuve de la tendre sollicitude de Dieu!

Mais mon histoire ne s’arrête pas là. Comme j’étais libre ce matin là, après mon appel j’ai décidé de rendre visite à mon nouvel ami le cygne. J’ai demandé si je pouvais prendre la voiture du Verger. On m’a dit que cela ne posait pas de problème. En allant chercher mon permis de conduire dans ma chambre, j’ai vu que les deux garçons d’une de mes collègues s’étaient installés devant la télévision malgré le beau temps. Ils avaient pour ordre de se tenir tranquilles jusqu’à ce que leur mère se réveille après son service de nuit. Quand je leur ai demandé s’ils voulaient plutôt m’accompagner (car je savais que leur maman aurait été d’accord), ils étaient bien sûr ravis.

Nous voilà partis. Le refuge de La Vaux-Lierre est situé sur les hauteurs près de Lausanne, avec une vue splendide sur le lac Léman. Il y avait toute sorte d’oiseaux sauvages, des petits et des grands, et mon ami le cygne était assis tranquillement dans une des grandes cages. Je l’ai salué. Il m’a regardé, et qui sait, peut-être m’a-t-il reconnue. En tout cas, j’étais contente de cette bonne action et de la façon harmonieuse et rapide dont tout s’était déroulé. Mon travail était fini et je pouvais me retirer du cas, si je puis dire.

Mais quel rapport avec le nursing en Science Chrétienne? Et bien justement, je ne m’en étais pas rendu compte jusqu’à ce que mon ami me le fasse remarquer.

En fait, les qualités requises pour être nurse de la Science Chrétienne sont énumérées dans Science et Santé à la page 395. Il faut, entres autres, être ponctuelle, patiente, pleine de foi, réceptive à la Vérité et à l’Amour. Et dans le Manuel de L’Eglise à la page 49, il est aussi dit qu’on doit posséder une connaissance démontrable de la pratique de la Science Chrétienne. Un bon motif pour devenir nurse de la Science Chrétienne c’est l’amour que l’on a pour Dieu et pour l’homme. Puis l’inspiration joue un très grand rôle, car les idées qui nous viennent de Dieu bénissent incontestablement.

Dans la rencontre que j’ai eue avec le cygne, j’ai appliqué tous les outils qui s’avèrent nécessaires pour lenursing en Science Chrétienne.

  • D’abord j’étais ponctuelle. J’étais présente au bon moment et au bon endroit.
  • Ensuite, j’ai été amenée à remarquer le besoin du cygne, à être attentive à ce qui se passait autour de moi. On observant les autres gens sur la plage, je n’ai vu personne qui semblait s’interroger sur le sort de cette pauvre bête.
  • Puis j’ai ressenti un immense amour et une envie d’être utile, de secourir, d’exprimer de la sollicitude.
  • Il a aussi fallu que je sois patiente, que je n’impose pas ma propre volonté à la situation, mais que je fasse confiance au plan divin. Dieu savait beaucoup mieux que moi ce qui allait bénir tout le monde.
  • Pour savoir comment procéder, il fallait que je me laisse inspirer divinement et que je devienne réceptive à la Vérité et à l’Amour.

Le résultat de cet état de pensée a été que je me suis sentie pleine de foi, soutenue par une calme confiance et je ne me suis plus inquiété de rien.

Toutes les démarches mentales et pratiques que l’on suit sans cesse quand on pratique le nursing en Science Chrétienne, font que cela devient une façon d’être naturelle. On ne s’en rend même plus compte. Et cette foi-ci, Dieu merci, c’est un bel oiseau qui en a profité.

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