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De bonnes nouvelles

« N’admettez que les conclusions… »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2025

Paru d'abord sur notre site le 28 octobre 2024.


J’ai récemment réfléchi à une idée qui m’a apporté une profonde inspiration quant à la façon dont nous pouvons guérir par les moyens que Christ Jésus a utilisés. Elle est tirée de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Gardez la porte de la pensée. N’admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » (p. 392)

Pour moi, cela signifie que nous devons réfléchir à toutes les conclusions qu’une pensée implique – y compris lorsqu’une pensée nous met mal à l’aise – avant de décider de « l’admettre », de l’accepter comme vraie.

Récemment, j’ai été témoin d’une guérison après avoir suivi les conseils de ce passage. Je rendais visite à des amis dont le jeune chat traversait une période difficile. Il a passé presque toute la journée caché sous leur canapé et ne voulait pas sortir pour manger. Mes amis s’inquiétaient à ce sujet, et nous avons tous prié.

Alors que je priais, une pensée m’est venue : « Tu ne te soucies pas vraiment de ce chat. Tu veux juste que l’on te félicite pour la guérison. » Cela n’avait pas beaucoup de sens, car je n’étais pas le seul à prier pour le chat, mais cette pensée s’accompagnait de la conviction que je voulais impressionner les autres et que j’avais toujours été ainsi. Bien que cette pensée m’ait dérangé, j’ai décidé de vérifier si elle pouvait m’alerter sur un domaine dans lequel j’avais besoin de progresser.

A l’époque, j’avais également pensé à un énoncé percutant que j’avais lu dans Ecrits divers 1883–1896, de Mary Baker Eddy : « Le principe infaillible et immuable de toute guérison est Dieu ; et ce Principe doit être recherché avec, pour point de départ, l’amour du bien, les mobiles les plus spirituels et les plus désintéressés. » (p. 232) Il ne me semblait pas si compliqué d’aimer le bien. En fait, je savais que j’aimais le bien.

Parce que j’aimais le bien, je devais donc aussi aimer ce chat et vouloir le voir libre et en bonne santé. Ce n’était pas le moi humain qui parlait, mais l’altruisme et la bonté. Dans ce cas, mon raisonnement m’avait conduit à une conclusion que je pouvais admettre – et que je voulais admettre ! Je me suis senti en paix et j’ai rapidement entendu que le chat était sorti de sa cachette et mangeait. Par la suite, le chat (qui avait été autrefois sauvage) s’est même laissé caresser par des étrangers – ce qu’il avait toujours refusé auparavant.

Je suis reconnaissant d’avoir pris le temps de lutter contre cette suggestion agressive qui prétendait que j’étais égoïste. J’aurais pu rapidement l’écarter comme quelque chose qui essayait de me distraire alors que je priais pour le chat. Après tout, cette affirmation ne concernait pas le chat – elle me concernait moi ! Mais en la maniant, je me suis senti comme Jacob dans l’Ancien Testament, aux prises avec des croyances mortelles qui l’avaient tourmenté, avant de dire à l’ange : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. » (Genèse 32:26) En renversant la pensée, fausse et accusatrice, qui prétendait que j’étais égoïste, j’ai pu reconnaître la vérité concernant ma nature : qu’elle est pleine de générosité – et cela a été une bénédiction. Science et Santé dit : « Inversées, les erreurs servent de poteaux indicateurs guidant vers l’unique Entendement, où toute erreur disparaît dans la Vérité céleste. » (p. 267)

Lors de cette expérience, j’ai appris que la suggestion que j’étais égoïste n’était pas vraiment ma propre pensée. Cela ne signifie pas que je n’assume pas la responsabilité de mes pensées et de mes actes. Mais, comme nous le dit la Bible, parce que Dieu, l’Entendement, n’inclut que « des [pensées] de paix et non de malheur » (Jérémie 29:11, d’après la version King James), et parce que nous reflétons Dieu, la pensée relative aux mobiles égoïstes devait nécessairement être une suggestion mentale agressive, et non un fait divin, et elle a perdu son pouvoir sur moi dès que je l’ai reconnue comme telle.

Au fur et à mesure que ma compréhension de la Science Chrétienne a continué de croître, il est devenu plus facile de rejeter les pensées – et les conclusions – qui ne sont pas en harmonie avec ce qui est spirituellement vrai à mon sujet en tant qu’enfant de Dieu.

L’Entendement divin, Dieu, communique en fait avec chacun de nous, Ses fils et Ses filles, sans interruption. Notre Père-Mère Amour nous bénit patiemment et avec persistance en nous donnant des conseils justes et qui guérissent. Le Christ, l’idée spirituelle de l’Amour divin, nous montre ce que nous devons changer et ce sur quoi nous devons progresser, et il nous conduit toujours plus haut.

L’Epître de Jacques nous donne quelques indications afin de discerner si les pensées viennent de Dieu : « La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. » (3:17)

Si nous examinons nos pensées par la prière, en fonction de ce que nous savons être vrai au sujet de Dieu et de nous-mêmes en tant que Sa création, et en agissant alors uniquement en accord avec ce qui est vrai, nous parviendrons systématiquement à des conclusions qui guérissent.

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