Il y a quarante ans, j’exerçais la profession de comptable à Hay ainsi que dans d’autres villes de l’extrême sud-ouest de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. J’étais membre de longue date de l’église anglicane locale, mais je ne la fréquentais plus depuis un certain temps.
Au cours de cette période, on m’a demandé d’apporter un soutien et des conseils professionnels à une femme qui était l’actionnaire majoritaire d’une société possédant de vastes terrains de pâturage. Lors d’une première rencontre avec cette nouvelle cliente d’un âge avancé, j’ai été très impressionné par ses capacités mentales et physiques, ce qui m’a fait penser qu’il y avait quelque chose de spécial chez elle. Je savais qu’elle était scientiste chrétienne, mais j’ignorais tout de la pratique de cette religion. Etant un chrétien convaincu, mais qui n’allait pas à l’église, je lui ai posé des questions sur la Science Chrétienne. Elle m’a répondu avec une grande bienveillance, mais dans des termes que je n’ai pas toujours compris.
Par la suite, cette cliente m’a offert un exemplaire relié en cuir de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. J’en ai commencé la lecture à la première occasion. Les premiers mots de la Préface, « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits » (p. vii), m’ont paru très prometteurs et se sont avérés exacts dans mon existence.
Le premier chapitre, intitulé « La prière », m’a ouvert les yeux ! Il répondait aux questions qui me taraudaient depuis des années sur la manière de prier. J’ai appris que ce n’est pas la façon dont les prières sont dites ou ce qui est dit qui est important, et qu’il ne s’agit pas non plus de s’agenouiller ou de formuler des désirs personnels. Comme il est expliqué dans ce chapitre, il s’agit en fait d’examiner ses mobiles et de chercher à mieux comprendre Dieu.
Quelque temps plus tard, j’avais des réunions à Melbourne et à Sydney. J’en ai donc profité pour organiser un rendez-vous d’affaires avec ma cliente à son domicile, à Sydney. A la fin de notre rendez-vous, en début de soirée, j’ai mentionné que je commençais à souffrir d’une migraine à cause de la fatigue du voyage et des réunions professionnelles auxquelles j’avais participé durant la journée. Elle m’a dit de ne pas m’inquiéter et que la migraine aurait disparu lorsque je serais arrivé dans ma chambre d’hôtel.
Je l’ai remerciée tout en étant surpris par sa remarque, et je suis parti. Lorsque je suis arrivé à l’hôtel, la migraine était toujours là, mais dès que j’ai ouvert la porte de ma chambre, le mal de tête a disparu. J’étais impressionné ! Je me suis rendu compte qu’il devait y avoir quelque chose de particulier dans la façon dont la Science Chrétienne guérissait.
Plus tard, je me suis excusé auprès de cette même cliente de ne pas pouvoir cesser de fumer. Elle m’a dit de ne pas m’inquiéter à ce sujet non plus et que cette addiction me quitterait tout simplement. Quelque temps après, l’idée m’est venue de ranger mon tabac et ma pipe dans mon porte-documents plutôt que dans ma poche. C’était un lundi. Le vendredi, je fumais nettement moins. Le samedi, mon rendez-vous avec un autre client important s’est terminé avec succès. J’avais l’habitude de fumer après ce genre d’entrevue. Lorsque le client est parti, je me suis donc assis et j’ai pris ma pipe et mon tabac. En les sortant de mon porte-documents, j’ai également pris l’exemplaire de Science et Santé. Est-ce que j’allais me mettre à lire ou à fumer ? Après avoir hésité, j’ai gardé la pipe et le tabac et j’ai remis le livre dans le cartable. J’ai bourré ma pipe, je me suis penché, j’ai craqué l’allumette, j’ai aspiré une bouffée... et j’ai eu une forte nausée ! Le goût était infect. Je n’ai plus jamais fumé.
Le fait d’avoir pu me débarrasser de cette habitude était extrêmement important à mes yeux, car mon dentiste et mon médecin avaient tous deux diagnostiqué chez moi une leucoplasie qui, selon eux, se transformerait en cancer si je continuais de fumer. Cette libération définitive du désir de fumer me prouvait que la Science Chrétienne était bien la vérité.
Dans les années qui ont suivi, je me suis appuyé sur la Science Chrétienne. Je ne pouvais pas assister aux services religieux à l’époque, mais j’étudiais la Bible et Science et Santé ; je lisais également les magazines de la Science Chrétienne, qui étaient disponibles dans les salles de lecture de la Science Chrétienne à Sydney et à Melbourne. Lorsque j’ai connu des difficultés financières en tant que concessionnaire automobile et qu’il m’a fallu trouver une solution immédiate, je me suis tourné vers un article du Christian Science Journal, une publication sœur du Héraut. J’ai prié en m’inspirant des idées tirées de cet article, et j’ai eu une réponse quant aux décisions à prendre. Peu de temps après, mon stock excédentaire de voitures a été entièrement vendu.
Une autre fois, lors d’un voyage d’affaires à Sydney, je me suis rendu dans la salle de lecture de la Science Chrétienne locale. J’ai exprimé à la bibliothécaire mes inquiétudes à cause de la menace prochaine d’une invasion de sauterelles dans la ville où j’habitais. La bibliothécaire m’a réconforté en me faisant part d’une idée concernant la protection de la création de Dieu. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi elle était certaine que tout se passerait bien, mais j’ai soudain eu moi-même la conviction spirituelle qu’elle disait vrai. Mes craintes se sont apaisées et je suis retourné à Hay. Plus tard, lors d’une réception, j’ai rencontré la femme d’un emboucheur (quelqu’un qui fait paître des moutons et du bétail). Je lui ai demandé comment ils avaient géré cette invasion de sauterelles. Elle m’a répondu qu’il s’était passé une chose des plus étranges : « Elles arrivaient dans une énorme nuée noire. Je m’attendais à perdre toutes les plantations de mon jardin. Nous sommes tous rentrés dans la maison et avons fermé portes et fenêtres, mais lorsqu’il s’est approché de la maison, le nuage s’est tout simplement divisé et a poursuivi sa route. On n’a déploré que quelques dégâts dans un enclos éloigné. » Je lui ai demandé quand cela s’était produit. « Oh, m’a-t-elle répondu, il y a deux semaines aujourd’hui, en fin d’après-midi. » C’est à cette même heure que j’avais rencontré la bibliothécaire de la salle de lecture, à Sydney ! La menace des sauterelles s’est tout simplement volatilisée, et les médias n’ont pas fait état de dégâts importants dans les semaines qui ont suivi.
En 1990, ma femme et moi avons déménagé à Brisbane, où nous sommes devenus membres d’une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. Depuis lors, nous avons noué d’amicales relations avec les membres, professeurs, praticiens de la Science Chrétienne et autres. En prenant ma retraite, j’ai été reconnaissant de la façon dont la Bible et les publications de la Science Chrétienne, ainsi que Science et Santé et les autres écrits de Mary Baker Eddy, ont soutenu ma famille et nous ont guidés dans la conduite de nos affaires.
