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Guérison d’une douleur à la hanche

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2025

Paru d'abord sur notre site le 13 mai 2024.


J’adore la marche et la randonnée. Il n’y a rien de tel que de gravir une montagne et d’admirer la vue depuis le sommet. La liberté de mouvement est essentielle à cette activité. Mais quand, il y a quelques années, j’ai commencé à ressentir de temps en temps des douleurs à la hanche, j’ai eu peur que cela m’empêche de faire des randonnées et de participer à d’autres activités.

J’ai d’abord pensé que la douleur disparaîtrait au fil du temps, mais en fait elle a été de plus en plus présente. J’ai alors ressenti la nécessité de prier. J’ai commencé par affirmer ces vérités spirituelles : Dieu est omnipotent et omniprésent, Il est donc toujours avec moi ; Il m’aime et répond parfaitement à mes besoins. Cela a atténué mes craintes, si bien que j’ai pu écouter ce que Dieu me disait et ressentir Sa grâce et Son amour. Mon but était non seulement de pouvoir refaire des randonnées, mais aussi d’entendre les leçons spirituelles que l’Amour divin me prodiguait.

Ces paroles rassurantes de Mary Baker Eddy m’ont encouragée : « Souvenez-vous que vous ne pouvez rencontrer aucune situation, si désespérée soit-elle, où l’Amour ne vous ait précédé et où ne vous attende sa tendre leçon. Ne désespérez donc pas et ne murmurez point, car ce qui cherche à sauver, à guérir et à délivrer vous guidera, si vous cherchez à être guidé. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 149-150)

Quelques mois plus tôt, un membre de ma famille était décédé après avoir passé plusieurs mois à l’hôpital. Même si j’habitais loin et que je n’avais pu lui rendre visite que quelques fois, j’avais souvent pensé à cette personne et prié pour elle, et ces prières m’avaient soutenue moi-même. Cependant, en priant au sujet de ma hanche, l’idée m’est venue que le problème était lié à ce qu’avait vécu ce membre de ma famille. Dans les deux cas, la suggestion était la même : la sensation et la vie sont dans la matière, et par conséquent la douleur et finalement la mort sont inévitables. Or, la Science Chrétienne révèle le contraire : la Vie est Esprit, Dieu, et la sensation est spirituelle et donc entièrement bonne.

Un article intitulé « Ruth – she never felt unloved »[Ruth ne s’est jamais sentie privée d’amour], de Marco F. Farley (The Christian Science Journal, novembre 1999), m’a beaucoup aidée. Selon l’auteure, Ruth, qui était veuve, avait dû apprendre auprès de sa belle-mère, Naomi, l’existence d’un Dieu, Esprit, qui aime, guide et protège Ses enfants. En choisissant de retourner avec Naomi dans son pays, « Ruth tournait le dos à un sentiment d’amour matériel peu fiable ». C’est ce que je voulais faire, moi aussi : renoncer à une conception matérielle et personnelle de l’amour, qui inclut la douleur de la perte, au profit d’un amour spirituel, qui est un véritable éveil à la présence continue de l’Amour divin, Dieu.

Une autre idée propice à ma guérison m’est venue au cours d’une réunion à l’occasion de l’Assemblée annuelle de L’Eglise Mère, cette année-là. Les rédacteurs du Christian Science Monitor expliquaient comment ils soutenaient métaphysiquement leurs correspondants, lesquels priaient eux-mêmes dans des situations difficiles pour y déceler la présence du Christ, l’idée spirituelle de Dieu, l’Amour divin. Cela m’a aidée à comprendre que, quelle que soit l’ampleur du problème, le Christ était à l’œuvre, et que je pouvais m’attendre à en avoir la preuve, et même à revendiquer ce fait.

Le moment décisif de la guérison s’est produit lorsque j’ai ouvert Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy à la page 435. Je suis tombée au milieu du récit allégorique du procès, dans le chapitre « Pratique de la Science Chrétienne ». Le personnage central dans ce procès est Homme Mortel, qui est d’abord condamné à mort par le tribunal de l’erreur, parce qu’il a contracté une maladie au chevet d’un ami malade. Prenant la défense d’Homme Mortel, la Science Chrétienne déclare : « Veiller au chevet d’un lit de douleur en pratiquant un amour qui est “l’accomplissement de la loi” – faire aux autres “ce que vous voudriez qu’ils vous fissent” – ce n’est pas enfreindre la loi, car aucune exigence humaine ou divine ne peut faire qu’il soit juste de punir un homme qui agit selon la loi [...]

« La seule juridiction à laquelle l’accusé puisse être soumis est celle de la Vérité, de la Vie et de l’Amour. »

Je n’ai plus vu de la même façon le temps passé à aider ce membre de ma famille. J’ai compris que cette attitude conforme à la Règle d’or ne me rendait pas vulnérable à la douleur dans ma propre vie. Comme j’avais maintenu en pensée le fait que l’homme, créé par Dieu, est parfait, le temps passé avec ce membre de ma famille était l’accomplissement de la loi de l’Amour, loi qui me protégeait. J’étais tellement marquée par cette réalisation que je ne me suis plus souciée de la douleur.

Peu de temps après, mon mari et moi sommes partis pour une petite randonnée, peu accidentée, qu’il me semblait possible de faire. Mais nous avons raté le chemin qui nous ramenait à notre point de départ, sans nous en rendre compte, et nous avons poursuivi notre marche. Nous nous sommes retrouvés à grimper sur des rochers qui se sont peu à peu transformés en gros blocs, et le chemin est devenu de plus en plus escarpé et difficile. Selon notre carte, cette randonnée était beaucoup plus longue et plus accidentée que prévu.

Nous avons prié en nous inspirant de la Leçon biblique de la semaine, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Elle avait notamment pour thème les ailes et les anges. Nous avions l’impression d’avoir des ailes aux pieds, et nous étions encouragés par les messages-anges envoyés par Dieu. Avec l’espoir d’arriver à bon port, nous avons fait une incroyable randonnée d’environ 27 km, et nous avons regagné la voiture à la tombée de la nuit. Nous étions très heureux d’être de retour ! Mais plus encore, nous nous sommes réjouis de cette manifestation concrète de la sollicitude de Dieu. J’ai réalisé, mais seulement plus tard, que la douleur à ma hanche avait disparu au cours de cette randonnée. Elle n’est plus revenue.

A mes yeux, cette randonnée a vraiment été liée à la guérison. C’était la preuve que la guérison résulte de l’abandon d’une conception matérielle de la vie et de l’amour au profit du sens spirituel – preuve que la mobilité et la liberté viennent de l’Esprit, Dieu, et qu’elles ne peuvent jamais être perdues. Je savais que c’était également le cas pour mon parent, qui continuait sans cesse à exprimer la Vie et l’Amour en toute liberté.

Jan Hatherell
North Gower, Ontario, Canada

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